forum   Vous n'êtes pas identifié(e) : Inscription :: Identification | Recherche Forum

#21 Re : Copropriétés forcées » Copro.forcée d'imm.ou groupe d'imm.-durabilité des appart.- prop. de loi » 19-03-2025 08:57:47

Un grand merci, je n'avais pas vu et c'est très instructif.

La proposition a du positif.

Il est dommage que certains objectifs ne soient pas repris dans l'accord du gouvernement.

Il faudrait que déjà la loi actuelle avec le budget prévisionnel pluriannuel soit fait, c'est de la bonne gestion.
Qu'il soit dans les cas de transmission de lot, cela est une bonne chose... pour que l'acquéreur soit au courant des travaux à effectuer et de l'argent à prévoir.

L'accès au crédit est une bonne chose aussi.... cela permettrait, à défaut d'un fonds de réserve, d'effectuer les travaux avec un bénéfice sur plusieurs années et la valeur totale du batiment.

Certains principes sont bons, et cela devrait être inclus dans la gestion de bon père de famille... mais on connait la difficulté de faire avancer certains travaux parfois nécessaires car il y a un manque de liquidité ou de volonté des CP aussi.
Je trouve que cela valoriserait aussi le métier de syndic d'être un gestionnaire technique d'un bien immobilier commun.

#22 Re : Copropriétés forcées » Copropriété non mise aux normes incendie et le syndic n'a pas informé de la non » 18-07-2025 08:41:55

Lexus a écrit :

Le rapport complet de la zone de secours est sur ce lien https://www.copropriete-belgique.be/pos … e-%C3%A0-d
Heureusement que la copropriété avait mis des extincteurs et détecteurs de fumée.
Cela va à l'encontre des conclusions du syndic judiciaire géometre expert Cemty - qui est soi disant plus en exercice mais toujours inscrit à la BCE quid -  et de son avocat Me Persyn en 2020

#23 Copropriétés forcées » Extension du bâtiment de copropriété » 20-02-2025 22:58:43

Lexus
Réponses : 0

Depuis quelques temps, je me pose une réelle question quand je vois la crise du logement de manière générale.
Un certain moment, je pense qu'il sera utile de peut être étendre certains batiment en rajoutant un ou deux étages.

Dans la réalité, cela se passe comment... un promoteur vient en assemblée générale et propose? aucune idée... mais je me dis que cela peut être une solution.

#24 Re : Copropriétés forcées » Un guide inédit pour mieux comprendre le rôle du syndic » 20-02-2025 22:53:13

G.B. a écrit :

Il y a un grand malentendu dans toutes les publications, qui se résume généralement par "le rôle du syndic s'arrête à la porte de votre appartement" . Ce n'est pas valable pour les copropriétés avec une chaufferie collective.

Très bonne idée la brochure.

GB, je pense que la brochure s'est voulue simple et didactique...  Tu as raison. Mais parfois difficile d'expliquer certaines choses complexes de manière simple... et je remarque que beaucoup prennent leur syndic pour des concierges aussi (je les défends)

J'aime bien aussi cette brochure https://media.kbs-frb.be/fr/media/8874/ … rs_FR_2021 et un certain moment Trevi et le Soir avait fait une chouette brochure aussi.

#25 Copropriétés forcées » Appartements brulés dans une CP, que faire pour préserver le bâtiment... » 12-02-2025 22:51:41

Lexus
Réponses : 0

Bonjour,

C'est un cas réel dont je recherche des solutions entre le droit privé, le droit de la copropriété.

Dans ma copropriété, il y a eu 2 incendies dont 2 appartements ne sont pas rénovés (carreaux cassés de l'extérieur, ouvert).
Je présume que cela a un impact sur le batiment en général (humidité, insecte,...)

Que peut faire l'ACP pour demander aux copropriétaires (à mon avis insolvable) pour réparer le batiment car même de l'extérieur, ce n'est pas sympa, cela peut causer des désagréments et une moins value.

#26 Re : Copropriétés forcées » Un guide inédit pour mieux comprendre le rôle du syndic » 20-02-2025 22:53:13

Merci pour votre travail d'information, comme celui qui maintient ce site. Plein d'informations pertinentes.

#27 Re : Copropriétés forcées » Conseil de copropriété : transmission des PV aux copropriétaires? transparence? » 10-02-2025 15:48:11

Oui merci pour la réponse.

Chacun certes a ses responsabilités, je crois à la complémentarité de chacun pour une bonne gestion

#28 Re : Copropriétés forcées » Conseil de copropriété : transmission des PV aux copropriétaires? transparence? » 10-02-2025 15:48:11

OK merci.
Le mot controler est un peu dommage... je le voyais comme un organe d'aide et de soutien à la gestion quotidienne.
Le mini PV permettrait de suivre la gestion en information.
Merci à tous

#29 Copropriétés forcées » Conseil de copropriété : transmission des PV aux copropriétaires? transparence? » 10-02-2025 15:48:11

Lexus
Réponses : 5

Bonjour,
Une connaissance m'a interpellé, et j'ai regardé la loi détaillant peu l'organisation des conseils de copropriétés et des devoirs d'informations aux copropriétaires.

Je regarderai dans mes doctrines : quand il y a conseil de copropriété:
- est ce qu'il y a transmission des PV des conseils de copropriété aux copropriétaires? Quelle est la publicité obligatoires? Etant donné que c'est une mission plus de délégation expresse de gestion quotidienne?
- est ce que les copropriétaires pourraient demander que tel ou tel point soit abordé au conseil de copropriété (donc de gestion quodienne) ou alors il doit attendre expressément l'AG annuelle?

Merci à tous

#30 Re : Copropriétés forcées » Le syndic et le D.I.U- quid de l'absence d'arrêté royal » 06-02-2025 21:53:42

Je me suis posé cette question, et je regrette dans bien des domaines le délai ou l'absence entre le texte législatif et ses arrêtés d'application.

Je me demande comment vont faire certaines copropriétés pour le mettre en application aussi, et le surcroit de travail que cela va demander au syndic. Je me suis demandé si l'IPI (et même l'UDS) avait interpellé à ce sujet... j'avais oublié de le mentionner dans mes entretiens.

Et il ne faudra pas que cela représente un surcout excessif pour les copropriétaires qui risquent de refuser, et bloquer les bonnes intiatives des syndics. Quel beau métier et de défis pour les syndics.

#31 Re : Copropriétés forcées » De manière régulière, j'interpelle sur X sujets le Ministre, IPI, UDS, députés » 06-02-2025 21:45:27

Nous savons que les politiques (dans ce monde) agissent aussi sur les pressions.
Les intérêts des agents immobiliers ne sont pas tous identiques qu'aux copropriétaires, locataires,...
Pour avoir été dans ces organes de décision, de nombreux projets sont parfois retardés, postposés, amendés par des groupes - syndrome de Nimby.

Même pour les syndics, je pense que certaines choses doivent aller dans le bon sens. Je reprends un article de l'uds, qui demande aussi des précisions de la loi, et d'avoir de meilleur levier d'action. Je pense que cela devient un enjeu pour beaucoup de copropriétés vu l'état de vestuté, qu'on donne plus de moyens et accès aux crédits/primes. Le but est de trouver des solutions.

'Question 1 : Améliorations nécessaires dans la procédure de nomination écrite d'un syndic

La loi sur la copropriété présente quelques lacunes qui mériteraient l’attention du législateur. Une lacune évidente concerne la procédure de désignation écrite d'un syndic.

Selon la loi, il existe plusieurs façons de nommer un syndic, notamment par le biais de la première assemblée générale, d'une décision de justice ou des règles d'ordre interne (RIO).

Un cas s'est récemment présenté dans lequel un premier syndic a obtenu sa nomination par le biais d'une décision écrite, sur la base de l'article 3.87 paragraphe 11, faisant ainsi usage de la possibilité prévue à cet article, d'initier une décision écrite en dehors de l'assemblée générale, et ce à l'unanimité de tous les copropriétaires.

Dans l'article 3.87 paragraphe 11, il est indiqué que les membres de l'association des copropriétaires (ACP) peuvent, à l'unanimité de tous les copropriétaires, prendre des décisions écrites en dehors du cadre de l'assemblée générale, à l'exception de celles qui doivent être consignées dans un acte authentique. Le syndic doit par la suite en dresser le procès-verbal. Remarque : unanimité = 1 000 sur 1 000 (100 %), ou accord de la totalité des copropriétaires sans exception.

Il est important de reconnaître que la nomination écrite est en soi une option légale. La première assemblée générale s'inscrit dans le cadre des autres assemblées générales qui suivront et qui, selon l'article 3.89 alinéa 1, ont le pouvoir de nommer le syndic. Ainsi, dans la loi sur la copropriété, il n'y a pas d'obstacle à la désignation écrite du syndic, et elle offre même l'avantage d'une approbation à l'unanimité.

Cela soulève pourtant quelques questions concernant la nomination du premier syndic :

Les membres de l’ACP peuvent-ils se prononcer par écrit sur la révocation d'un syndic déjà nommé avant la première assemblée générale ?
Un syndic concurrent peut-il ainsi contourner la première assemblée générale et la rendre potentiellement superflue ?
La nomination écrite peut-elle, à terme, remplacer complètement la première assemblée générale ?
Qu'en est-il de l'unanimité ? Cette option devrait-elle être limitée aux ACP dont les appartements sont entièrement vendus ?
Le nombre minimum légal de copropriétaires statutairement requis pour la convocation de la première assemblée générale doit-il s'appliquer également aux décisions écrites ?
Qui signera finalement le contrat entre le syndic et l’ACP ?
Ces questions devraient être clarifiées.

Question 2 : Signature du contrat du syndic

Un deuxième point critique de la loi sur la copropriété concerne la signature du contrat du syndic.

En vertu de la loi, le syndic doit opérer sur la base d'un accord écrit qui définit entre autre, ses prestations et honoraires, ainsi que les autres rémunérations associées.

Dans la plupart des cas, lors de l'AG, un copropriétaire obtient un mandat pour signer le contrat. Cette procédure peut toutefois poser certains problèmes, tels que le manque de temps pour relire le contrat et le rendre au syndic.

Il faut parfois attendre des mois avant que l'accord ne soit signé et, dans certains cas, il ne l'est pas du tout. Cela peut mettre le syndic dans une position délicate, avec des conséquences possibles sur la validité de l'accord et la responsabilité du copropriétaire mandaté.

Certains problèmes typiques peuvent encore se poser lors de l’AG

il est suggéré au copropriétaire de lire d'abord le contrat en détail avant de signer
le copropriétaire qui doit signer est très pressé de quitter la réunion et ne veut pas signer le contrat sans l'avoir lu
il est reproché au syndic de n’avoir pas transmis le contrat au préalable aux copropriétaires
Pourtant, il arrive parfois qu'en dépit de rappels et de courriers répétés, des semaines, voire des mois s'écoulent avant que le copropriétaire concerné ne signe l'accord. Dans le pire des cas, le syndic ne revoit jamais le contrat. Si le copropriétaire est de mauvaise foi, la signature peut même être retardée indéfiniment.

Les questions qui se posent sont les suivantes:

Le contrat est-il valable sans la signature du copropriétaire mandaté ? :
Le syndic peut-il être sanctionné par l'IPI pour défaut de convention valide ?
Quelle est la responsabilité du copropriétaire qui ne remplit pas son mandat ?
Quelques conseils pour améliorer la situation dans la pratique:

Envoyez votre contrat au préalable aux copropriétaires qui ont demandé votre candidature
Préparez le contrat et si possible faites-le signer immédiatement à la fin de la réunion.
Indiquez clairement que le contrat ne contient aucune modification par rapport au contrat précédemment communiqué, à l'exception, par exemple, des honoraires et/ou des frais de gestion annexes.
Notez ces informations clairement dans votre PV. Cela rassurera sans doute le signataire mandaté
Question 3 : Absence de délai légal maximum pour la deuxième assemblée générale

Dans le cadre de la loi sur la copropriété, un autre goulet d'étranglement se manifeste au niveau de la deuxième assemblée générale.

Conformément aux dispositions légales, il est prévu que si aucun des deux quorums requis n'est atteint lors de la première AG, une deuxième AG sera organisée après un délai minimum de 15 jours.

Lors de cette deuxième assemblée ultérieure, la possibilité de délibérer sera donnée, quel que soit le nombre de membres présents ou représentés et leur part proportionnelle dans la copropriété.

Néanmoins, la loi ne fixe pas de délai maximum. Il s'ensuit que la deuxième assemblée générale peut avoir lieu après une période de 6 à 9 mois, voire ne pas avoir lieu du tout.

Plusieurs de nos membres syndics s'interrogent sur la pertinence intrinsèque de cette deuxième AG. Ils estiment que cette deuxième réunion représente une perte de temps.

Si les copropriétaires étaient absents lors de la première AG, il est peu probable qu'ils s'engagent à participer à la deuxième AG. C'est notamment le cas lorsque l'ordre du jour de l’AG ne comporte pas de points substantiels ou essentiels.

De plus, cette situation présente des risques potentiels pour l'association des copropriétaires, car les décisions peuvent être prises avec un nombre minimum de participants, comme le prévoit la loi : "quel que soit le nombre de membres présents ou représentés et leur part proportionnelle dans la copropriété". L'adage "trois pelés et un tondu" trouve ici son application.

Cela soulève les questions suivantes :

Est-il possible de fixer un délai maximum dans le cadre de la loi sur la copropriété, par exemple de trois ou six mois ?
La deuxième AG est-elle vraiment utile, ou comme le prétendent certains syndics, est-elle plutôt considérée comme une perte de temps et potentiellement préjudiciable à l’ACP, compte tenu du nombre minimum de participants à la prise de décision ?
Compte tenu de ces problèmes, une analyse approfondie et une éventuelle révision de la loi sur la copropriété devraient être envisagées pour combler ces lacunes et aboutir à une réglementation efficace et efficiente dans le cadre juridique de la copropriété.
L’UDS souhaite œuvrer se tient tout naturellement à la disposition du législateur pour envisager des améliorations concrètes de la loi sur la Copropriété.

A suivre.'

#32 Re : Copropriétés forcées » Aucun accès au dossier d'informations et justificatifs : que faire ? » 05-02-2025 19:58:51

Je rajouterais aussi la citation judiciaire de requérir les documents de la copropriété en cas d'obstruction du syndic et de non préparation de ces documents à l'AG: https://www.copropriete-belgique.com/po … %A9t%C3%A9

#33 Re : Copropriétés forcées » Les ACP et l'accord de coalition fédérale » 05-02-2025 19:56:36

Il aurait été opportun, pour avoir été avec le cabinet Clarinval, d'inclure les travaux de sécurité incendie (et peut être certains travaux techniques) qui sont pour moi tout aussi ou pas importants que les mesures énergétiques.

Par ailleurs, l'UDS avait soumis des bonnes questions sur la loi de la copropriété en cet article
Analyse critique de trois lacunes dans la loi sur la copropriété
Question 1 : Améliorations nécessaires dans la procédure de nomination écrite d'un syndic

La loi sur la copropriété présente quelques lacunes qui mériteraient l’attention du législateur. Une lacune évidente concerne la procédure de désignation écrite d'un syndic.

Selon la loi, il existe plusieurs façons de nommer un syndic, notamment par le biais de la première assemblée générale, d'une décision de justice ou des règles d'ordre interne (RIO).

Un cas s'est récemment présenté dans lequel un premier syndic a obtenu sa nomination par le biais d'une décision écrite, sur la base de l'article 3.87 paragraphe 11, faisant ainsi usage de la possibilité prévue à cet article, d'initier une décision écrite en dehors de l'assemblée générale, et ce à l'unanimité de tous les copropriétaires.

Dans l'article 3.87 paragraphe 11, il est indiqué que les membres de l'association des copropriétaires (ACP) peuvent, à l'unanimité de tous les copropriétaires, prendre des décisions écrites en dehors du cadre de l'assemblée générale, à l'exception de celles qui doivent être consignées dans un acte authentique. Le syndic doit par la suite en dresser le procès-verbal. Remarque : unanimité = 1 000 sur 1 000 (100 %), ou accord de la totalité des copropriétaires sans exception.

Il est important de reconnaître que la nomination écrite est en soi une option légale. La première assemblée générale s'inscrit dans le cadre des autres assemblées générales qui suivront et qui, selon l'article 3.89 alinéa 1, ont le pouvoir de nommer le syndic. Ainsi, dans la loi sur la copropriété, il n'y a pas d'obstacle à la désignation écrite du syndic, et elle offre même l'avantage d'une approbation à l'unanimité.

Cela soulève pourtant quelques questions concernant la nomination du premier syndic :

Les membres de l’ACP peuvent-ils se prononcer par écrit sur la révocation d'un syndic déjà nommé avant la première assemblée générale ?
Un syndic concurrent peut-il ainsi contourner la première assemblée générale et la rendre potentiellement superflue ?
La nomination écrite peut-elle, à terme, remplacer complètement la première assemblée générale ?
Qu'en est-il de l'unanimité ? Cette option devrait-elle être limitée aux ACP dont les appartements sont entièrement vendus ?
Le nombre minimum légal de copropriétaires statutairement requis pour la convocation de la première assemblée générale doit-il s'appliquer également aux décisions écrites ?
Qui signera finalement le contrat entre le syndic et l’ACP ?
Ces questions devraient être clarifiées.

Question 2 : Signature du contrat du syndic

Un deuxième point critique de la loi sur la copropriété concerne la signature du contrat du syndic.

En vertu de la loi, le syndic doit opérer sur la base d'un accord écrit qui définit entre autre, ses prestations et honoraires, ainsi que les autres rémunérations associées.

Dans la plupart des cas, lors de l'AG, un copropriétaire obtient un mandat pour signer le contrat. Cette procédure peut toutefois poser certains problèmes, tels que le manque de temps pour relire le contrat et le rendre au syndic.

Il faut parfois attendre des mois avant que l'accord ne soit signé et, dans certains cas, il ne l'est pas du tout. Cela peut mettre le syndic dans une position délicate, avec des conséquences possibles sur la validité de l'accord et la responsabilité du copropriétaire mandaté.

Certains problèmes typiques peuvent encore se poser lors de l’AG

il est suggéré au copropriétaire de lire d'abord le contrat en détail avant de signer
le copropriétaire qui doit signer est très pressé de quitter la réunion et ne veut pas signer le contrat sans l'avoir lu
il est reproché au syndic de n’avoir pas transmis le contrat au préalable aux copropriétaires
Pourtant, il arrive parfois qu'en dépit de rappels et de courriers répétés, des semaines, voire des mois s'écoulent avant que le copropriétaire concerné ne signe l'accord. Dans le pire des cas, le syndic ne revoit jamais le contrat. Si le copropriétaire est de mauvaise foi, la signature peut même être retardée indéfiniment.

Les questions qui se posent sont les suivantes:

Le contrat est-il valable sans la signature du copropriétaire mandaté ? :
Le syndic peut-il être sanctionné par l'IPI pour défaut de convention valide ?
Quelle est la responsabilité du copropriétaire qui ne remplit pas son mandat ?
Quelques conseils pour améliorer la situation dans la pratique:

Envoyez votre contrat au préalable aux copropriétaires qui ont demandé votre candidature
Préparez le contrat et si possible faites-le signer immédiatement à la fin de la réunion.
Indiquez clairement que le contrat ne contient aucune modification par rapport au contrat précédemment communiqué, à l'exception, par exemple, des honoraires et/ou des frais de gestion annexes.
Notez ces informations clairement dans votre PV. Cela rassurera sans doute le signataire mandaté
Question 3 : Absence de délai légal maximum pour la deuxième assemblée générale

Dans le cadre de la loi sur la copropriété, un autre goulet d'étranglement se manifeste au niveau de la deuxième assemblée générale.

Conformément aux dispositions légales, il est prévu que si aucun des deux quorums requis n'est atteint lors de la première AG, une deuxième AG sera organisée après un délai minimum de 15 jours.

Lors de cette deuxième assemblée ultérieure, la possibilité de délibérer sera donnée, quel que soit le nombre de membres présents ou représentés et leur part proportionnelle dans la copropriété.

Néanmoins, la loi ne fixe pas de délai maximum. Il s'ensuit que la deuxième assemblée générale peut avoir lieu après une période de 6 à 9 mois, voire ne pas avoir lieu du tout.

Plusieurs de nos membres syndics s'interrogent sur la pertinence intrinsèque de cette deuxième AG. Ils estiment que cette deuxième réunion représente une perte de temps.

Si les copropriétaires étaient absents lors de la première AG, il est peu probable qu'ils s'engagent à participer à la deuxième AG. C'est notamment le cas lorsque l'ordre du jour de l’AG ne comporte pas de points substantiels ou essentiels.

De plus, cette situation présente des risques potentiels pour l'association des copropriétaires, car les décisions peuvent être prises avec un nombre minimum de participants, comme le prévoit la loi : "quel que soit le nombre de membres présents ou représentés et leur part proportionnelle dans la copropriété". L'adage "trois pelés et un tondu" trouve ici son application.

Cela soulève les questions suivantes :

Est-il possible de fixer un délai maximum dans le cadre de la loi sur la copropriété, par exemple de trois ou six mois ?
La deuxième AG est-elle vraiment utile, ou comme le prétendent certains syndics, est-elle plutôt considérée comme une perte de temps et potentiellement préjudiciable à l’ACP, compte tenu du nombre minimum de participants à la prise de décision ?
Compte tenu de ces problèmes, une analyse approfondie et une éventuelle révision de la loi sur la copropriété devraient être envisagées pour combler ces lacunes et aboutir à une réglementation efficace et efficiente dans le cadre juridique de la copropriété.
L’UDS souhaite œuvrer se tient tout naturellement à la disposition du législateur pour envisager des améliorations concrètes de la loi sur la Copropriété.

A suivre.

INFO

Dominique Krickovic
Directrice UVS (Unie van Syndici vzw)
Présidente UDS (Union des Syndics asbl)
Expert accrédité en Copropriété (Kavex vzw)

#34 Re : Copropriétés forcées » De manière régulière, j'interpelle sur X sujets le Ministre, IPI, UDS, députés » 06-02-2025 21:45:27

L'accord du gouvernement est pauvre sur les copropriétés, et traite des mesures d'économie énergétique et pas spécialement de sécurité incendie ou technique de base des copropriétés qui fait de + en + de défauts et de dégats dans les copropriétés.

Mme Eléonore Simonet serait la nouvelle Ministre de la copropriété. Nous ne savons quelle est sa volonté personne à ce sujet, quand son prédécesseur, pour l'avoir eu personnellement et son cabinet, n'était pas demandeur de modification législative ou d'éclaircissement de loi sur certains domaines (apparemment, avec l'appui du SNPC)

Aujourd'hui, je me suis permis d'interpeller la nouvelle ministre et si nécessaire, je rappellerai tous les ans

Comme nous l'avons fait avec son prédécesseur MR David Clarinval, nous nous sommes permis de l'interpeller sur une meilleure gestion de nos copropriétés, de nos immeubles, et indirectement, de nos logements, tant d'un point de vue financier, légal et de sécurité techinique et incendie des copropriétés. Il a pour but de valoriser aussi le métier de syndic qui a une mission difficile et dont la loi n'est pas suffisamment claire sur certains domaines pour comprendre le champs d'action et de responsabilité de tous les acteurs dans certains domaines.


Nous encourageons le SNPC à en faire de même, et il serait bien d'avoir des rapports réguliers et des échanges entre le SNPC avec les minitsres et les parlementaires à cet effet.


Envoyé : lundi 3 février 2025 19:19


À : eleonoresimonet@hotmail.com <eleonoresimonet@hotmail.com>


Objet : Gestion de la sécurité incendie et technique des copropriétés, gestion professionnelle transparente par les syndics... et valorisation et autonomie des syndics sur les points importants de gestion d'une copropriété

Madame la Ministre,

Nous vous félicitons pour votre nomination.

Je reviens vers vous sur le sujet des copropriétés et de la sécurité technique et incendie de nombreux logements et sur une meilleure gestion professionnelle et transparente des copropriétés.


Pour différentes raisons, nous constatons que la sécurité technique et incendie - je parle des mesures de base - ne sont pas respectés dans de nombreux immeubles. L'accord du gouvernement reste muet là dessus.


Nous constatons, de facto, une augmentation des dégâts divers, des incendies... ce qui est préjudiciable sur la sécurité des biens et des personnes, avec une augmentation constante d'intervention des services de secours, pompiers, policiers et hôpitaux ( ses derniers méritent le respect de ne pas mettre leur sécurité en cause par négligence et irresponsabilité en cascade).


Etant donné que le MR n'est pas demandeur de modification législative après contact avec votre prédécessue, pour vous, qui est le garant et est le responsable du respect des normes de base technique et de sécurité:
- le syndic en application de l'article 3. 89 du code civil
- l'assemblée générale mais comment il peut etre informé
- le bourgmestre en application des articles 132 à 135 de la NLC
- le juge de paix saisi à cet égard en application de l'article 3.92 paragraphe 2, et antérieurement sur l'entretien et sécurité technique d'un batiment
- ou toute autre

Est ce que les syndics ont un devoir d'information ou d'action en cas de non mise en conformité incendie de base? Quels sont les contôles techniques obligatoires et contraignants?

Quel est le rôle concret, le champs d'action et d'initiative et de responsabilité de chacun des acteurs? Quelles vont être votre action pour assurer des logements à tous accessibles, sécures et techniques?


Quel est le rôle contraignant lorsqu'un avis défavorable au logement est émis par la zone de secours au niveau prévention incendie d'une copropriété? Qui doit agir comment et sous quelle responsabilité?

Chacun des personnes citées peut se dérober d'initiative et d'action à défaut d'une clarification portant sur un enjeu de sécurité dont votre président de parti met la sécurité en priorité en numéro 1. Je peux vous donner des motivations de juge de paix (même du Président des juges de paix), de syndics, de bourgmestre...


Nous voyons des jurisprudences contraires même entre deux juges du paix avec le bureau l'un à côté de l'autre, comme le juge de paix de Wavre I n'imposant pas formellement de budget ainsi que la mise aux normes incendies et techniques malgré un rapport de géomètre expert après 6 ans de procédure (cfr Jugement du Juge de paix de Wavre I 23B226 du 14 mars 2023) , et le juge de paix de Wavre II obligeant une copropriété a étudier l'opportunité de panneaux phovoltaiques et d'énergie.

« Le Tribunal doit ici se limiter à réformer la décision afin de permettre à l’Assemblée de se prononcer s’il échet sur un projet alternatif crédible ou sur les conditions auxquelles le droit d’utiliser la toiture pour aménager des panneaux solaires, pourrait être octroyé à Monsieur A. W. ou à tout copropriétaire qui en ferait la demande ». Sa collègue, Juge de paix de Wavre du 1er canton,  n'a pas jugé opportun d'ordonner après 7 ans d'ordonner le budget, les travaux de mise en sécurité et technique d'une copropriété malgré le rapport d'un géomètre expert... Quid


Le Tribunal se permet aussi, dans sa motivation, de proposer une voie puisqu’il relève :

« La recherche d’une solution globale (c’est nous qui soulignons) quant à la consommation d’énergie, pourrait en soi paraître un motif raisonnable permettant de s’opposer à des tentatives individuelles (c’est nous qui soulignons) »

Le MR est aux responsabilités sur cette matière depuis des années comme ministre en charge de la copropriété et du logement au fédéral 18 ans et régional 6 ans.

Quelles ont été les actions menées ces dernières années à ce sujet? Quelle est votre évaluation de la situation et de son évolution depuis des années? Et quelles seront vos initiatives concrètes et précises? Et quelles sont vos recommandations?

Ma démarche demande clairement de mettre les mesures de base en sécurité technique et incendie... et aucun copropriétaire, aucun locataire, aucun syndic ne devrait être bloqué - et même embeté - pour juste mettre les mesures de base.

            Toutefois, nous voyons encore peu de budget prévisionnel du fonds de roulement, du fonds de réserve, de mise en concurrence... et de transparence.


            Certains syndics disent même pouvoir agir de manière obscure et  ne pas respecter les obligations du code civil car il y a peu de contrôle et de sanction - ce qui est une réalité.


            Les locataires sont peu représentés et ont peu de pouvoir aussi.


            Dans la gestion technique, légale, et comptable, nous pouvons voir une confusion des responsabilités de chacun, ou un manque de définition du réel champ d'action de chacun des acteurs.

            Un manque de précision sur beaucoup de domaines peut être bien pour laisser la latitude bonne gestion, mais source de confusion... Quels sont les documents obligatoires dans une convocation? Le budget prévisionnel du fonds de réserve? Le budget prévisionnel du fonds de roulement? Le rapport de gestion du syndic de copropriété? Les comptes? L'avis du commissaire aux comptes? Que doit comporter les dossiers à consultation afin d'avoir des AG professionnelles, efficaces... quels documents, proposition de délibération

            Sur le manque de transparence et accès aux documents de la copropriété, nous voyons beaucoup de copropriétaires, locataires ne pas y avoir accès réellement... Même les notaires se sentent désarmés lors de transmission de lots, d'avoir les documents probants réels dont des PV signés complets avec les annexes, les comptes réellement établis,...           


      Quelle est votre évaluation? Quelle va être votre action à ce niveau là? Quelle action à donner à l'IPI même de médiation et de contrôle en vue de valoriser les métiers? Est ce que le juge de paix est vraiment l'autorité judiciaire compétente et efficace en cette matière en 2025 eu égard des moyens qu'ils disposent, du nombre de compétences, et d'une expertise de base des droits de la copropriété?


Les engagés pour les avoir rencontré ont bien saisi l'enjeu qui était clair et assez complet même dans leur programme.

Je pense que cette amélioration de gestion technique est un levier de croissance aussi pour les agents immobiliers, les métiers de constructions, les géomètres, et experts divers.


Ce présent courrier est publié sur copropriété belgique, qui a juste l'envie d'encourager tous les acteurs à une meilleure gestion de nos copropriétés, qui sont des lieux de vie et de logement, et qui a besoin de la bonne action et volonté de tous les acteurs.


Je vous remercie d’avance.

Je vous souhaite une belle journée

#35 Re : Copropriétés forcées » Légalité d'un point de l'acte de base » 05-02-2025 13:00:16

Beaucoup d'acte de base ou de ROI ne sont pas actualisés.
La loi actuelle primera sur ces actes.

#36 Re : Copropriétés forcées » Avis défavorable des pompiers copropriété. Quid responsabilité du syndic?l'ACP? » 03-02-2025 21:54:56

C'est tout ce que j'aurais fait et fait wink

Le syndic, ainsi que l'avocat de l'ACP qui était l'avocat du dernier syndic géometre expert, n'a même pas informé de la non mise en conformité incendie.

Et j'ai convoqué des AGE dont les copropriétaires ne sont pas venus à deux reprises et la dernière AGO, ils ont dit ne pas vouloir mettre aux normes sauf si on les contraignait.

D'ou ma question, quelle est la responsabilité et le champs d'action précis de chacun des acteurs donc syndic, CP, AG, bourgmestre,...? et la juge de paix de wavre ne se trouve pas compétente/ou nécessaire pour ordonner ses travaux non plus, donc quid?

#37 Copropriétés forcées » Avis défavorable des pompiers copropriété. Quid responsabilité du syndic?l'ACP? » 03-02-2025 21:54:56

Lexus
Réponses : 3

Voici un extrait d'un rapport de prévention incendie pompier de la zone de secours qui conclut défavorablement à l'occupation de logement au sein d'une copropriété:
avis_défavorable_zone_secours_copropriété_logement.png

Après ce rapport, que doit faire et quelle est la responsabilité;
- le syndic
- les copropriétaires
- l'ACP
- le bourgmestre
- la zone de secours

A partir de quand ce rapport et par quelle autorité, ce rapport a une force contraignante?

#38 Re : Copropriétés forcées » Aucun accès au dossier d'informations et justificatifs : que faire ? » 05-02-2025 19:58:51

Je rajouterais aussi:
* la possibilité de faire une conciliation judiciaire, c'est gratuit https://www.copropriete-belgique.com/po … A9t%C3%A9s
* la possibilite de requérir l'IPI qui a un rôle de régulation d'OIP des agents et des syndic:  https://www.ipi.be/plaintes

#39 Re : Copropriétés forcées » Des jetons de présence pour les membres du conseil de copropriété et le CDC » 01-02-2025 00:32:59

Merci pour vos réponses.
Pour moi, les jetons de présence sont sous le régime fiscal. Sur une vingtaine de copropriétés visitées depuis un an, seule une a l'air de le faire.

Je me demande comment ils procedent fiscalement et faire la fiche fiscale et tout.

Pied de page des forums

Pim.be : votre forum de l'immobilier résidentiel belge depuis 2002.

Les dernières discussions sont ici » Récentes | Sans réponse
Règlement du forum | Liste des membres