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#1 Re : Locations et baux » Garantie locative » 01-11-2007 14:12:19

Bonjour,

Le défaut de constitution de garantie peut éventuellement justifier une résolution du bail si la situation n'est pas régularisée entre-temps.

Bien à vous









moses a écrit :

Bonjour à tous!!
Peut-on résilier un contrat locatif pour défaut de garantie locative?
En effet, je viens d'envoyer deux recommendées au locataire pour qu'il me fournisse une preuve de eépot de garantie locative, mais il fait soude oreille.
Quelqu'un peut me renseigner si je peux demander au Juge de résilier le contrat?
Merci d'avance!

#2 Re : Ventes et achats » Interrogation héritage/achat maison » 09-10-2007 22:29:42

Bonjour,

Lorsqu'un défunt laisse des descendants, le conjoint survivant recueille tout l'immeuble en usufruit. En d'autres termes, le descendant recueille le bien en totalité en nu-propriété.

Je suggère de questionner le notaire concerné par l'achat sur la situation successorale réelle, en tenant compte de l'application d'éventuelles dispositions testamentaires ou légales restreignant les droits du conjoint survivant.

Il serait intéressant aussi de connaître le texte précis sur lequel l'aide de la région wallonne est attendue.

Bien à vous


kaplan a écrit :

Je suis d'accord avec grmff sauf si votre père et votre mère n'étaient pas marié alors vous êtes bien à mon avis propriétaire de la moitié de la maison.


A vérifier quand même.

#3 Re : Locations et baux » Prorogation d'un bail d'un an » 22-09-2007 06:21:26

Bonjour,

Le congé n'est pas nécessaire et peut au contraire être contre-productif^.

En effet, qui dit congé dit dans le cas d'espèce fin de bail et nouveau bail: on ne parle donc pas alors de prorogation, mais de conclusion d'un nouveau bail dont le sort est réglé par l'article sous-mentionné.

Pour proroger, il faut idéalement le faire par écrit au moins 3 mois avant l'échéance initiale: à défaut, les parties se trouvent déjà dans un bail de 90 ans.

Bien à vous

#4 Re : Ventes et achats » affectation non correcte » 20-09-2007 10:18:25

Bonjour,

Il y a bien eu vente puisqu'il y a eu apparemment objectivement accord sur la chose et le prix en tant que tels.

En cas de vice de consentement, l'annulation ou l'indemnisation peuvent se concevoir.

Attention au risque d'accord de résiliation à l'amiable: les droits fiscaux sont dus par le vendeur et l'acheteur dans les 4 mois du chef de la vente intervenue et à nouveau dus par le vendeur puisque le bien retourne dans son patrimoine (en cas de dépassement des délais, risque aussi d'amende entraînant le doublement de la taxe).

Seule une annulation (ou une résolution) prononcée par un juge ou un arbitre sera de nature à éviter le paiement des droits (on parlera de restitution si les droits ont été versés).

Vérifier le cas échéant s'il y a une clause d'arbitrage (cela permet, selon la juridiction concernée, de régler le litige en quelques semaines).

Bien à vous

#5 Re : Locations et baux » 65 euros pour un renseignement chez SNP » 03-12-2006 11:26:55

formule impérative:

Si une adaptation du loyer au coût de la vie a été convenue, elle ne peut être appliquée qu'une fois par année de location et au plus tôt au jour anniversaire de l'entrée en vigueur du bail. Cette adaptation est faite sur base des fluctuations de l'indice des prix à la consommation.
Le loyer adapté ne peut dépasser le montant qui résulte de la formule suivante : loyer de base multiplié par le nouvel indice et divisé par l'indice de départ.
Le loyer de base est le loyer qui résulte de la convention ou d'un jugement, à l'exclusion de tous frais et charges quelconques expressément laissés à charge du locataire par le bail.
(Le nouvel indice est l'indice calculé et désigné à cet effet du mois qui précède celui de l'anniversaire de l'entrée en vigueur du bail.) <L 1997-04-13/43, art. 3, 004; En vigueur : 31-05-1997; précisions art. 15 de la L 1997-04-13/43>(L'indice de base est l'indice des prix à la consommation du mois précédant le mois pendant lequel la convention a été conclue.)<L 24-12-1993, art. 16>.Pour les conventions conclues à partir du 1er février 1994, l'indice de base est toutefois l'indice calculé et nommé à cet effet du mois précédant le mois pendant lequel la convention a été conclue.
§ 2. Les dispositions contractuelles dont l'effet excéderait l'adaptation prévue au présent article sont réductibles à celle-ci.

sans réduction 25 €: 586,18 au 1er août 2006

avec réduction 25 €: 559,31 """   """"     """"

kaplan a écrit :

Voilà j'ai posé une question au SNP qui m'a demandé 65 euros pour y répondre alors je vais la poser sur ce forum que je fréquente depuis des années en espérant obtenir une réponse gratuite  lol et correcte wink ce qui à mon avis sera le cas  big_smile

La question n'est pas bien compliquée en plus smile puisqu'elle concerne une indexation de loyer qui à mon avis a été mal faite.

Voilà ma mère loue un appartement à bruxelles ; bail signé le 13/6/2002 entrant en vigueur le 1/8/2002 , loyer de 545,36 euros +12,40 euros de charges  .
Donc l'indexation à lieu chaque 1 aout selon la formule:
loyer de base X nouvel indice(juillet) / indice de départ(mai) =loyer adapté

Le problême est que par hasard en vérifiant la dernière indexation de ma mère qui a eu lieu en aout 2006 son loyer est passé de 557,50 euros à 594,20 euros soit plus de 6.5%  d'augmentation et là je me suis dit " y qqch qui cloche  mad  "

A votre avis , est ce que plus de 6.5% d'augmentation de loyer sur une année vous paraît crédible ?

A mon avis non de non  (!)

En fouillant un peu dans les papiers de ma mère j'ai appris que la propriétaire , voulant récupérer la mansarde qu'elle louait à ma mère et qui fesait partie du loyer initial , a trouvé un accord avec ma mére en diminuant son loyer de 25 euros .

Ces 25 euros devant être alors déduit de la première indexation , celle d'aout 2003 , qui allait intervenir sous peu .

En aout 2003 , la propriétaire à bien réduit le loyer de 25 euros MAIS là où le bas blèsse c'est que la propriétaire pour les indexation futures ( aout 2004,2005,2006 ) a bien prix comme loyer de base le nouveau loyer diminué de 25 euros MAIS  elle a gardé l'indice de départ du mois de mai 2002.

Or à mon avis elle aurait dû prendre comme indice de départ l'indice du mois précédant l'accord sur la diminution du loyer de 25 euros soit juin 2003.

Est ce que je me trompe ou pas?

Bien à vous.

#6 Re : Ventes et achats » Mur mitoyen » 27-11-2006 22:54:09

il s'agit en effet d'une clause de style, de type informatif; par ailleurs, l'acquisition d'un mur mitoyen n'est pas subordonnée à l'exigence d'un niveau d'utilité pour l'acquéreur: vous pouvez rendre le mur mitoyen si vous le souhaitez simplement, en tout ou en partie


Aymann a écrit :

Bonjour,

Je viens d'acheter un terrain à bâtir entre deux maisons.  Dans le compromis de vente, il est inscrit que le bien est vendu avec toutes les mitoyennetés éventuelles.  Cela veut dire que les murs mitoyens sont inclus dans l'achat ? Donc que je n'ai plus à les acheter à mes deux voisins?

Merci

#7 Re : Locations et baux » prolongement exceptionnel bail » 22-11-2006 16:02:37

Bonjour,

Je vous suggère de prévoir un arrangement écrit dans le sens "persévérant" en stipulant la date de maintien ultime à titre exceptionnel, une importante indemnité d'occupation en cas de maintien dans les lieux avec autorisation (il est vrai symbolique) d'expulsion et une clause d'arbitrage permettant en cas de problème de régler le moindre problème en quelques semaines maximum (voir exemple de telle clause sur modèles de baux pim)

Bien à vous






sevd a écrit :

Bonjour,
voilà j'ai acheté une maison en septembre: renon 3 mois.
Les locataires doivent donc partir pour le 31/12/06. Ils ont trouvé un autre logement, mais les locataires de ce logement sont poursuivis pour non paiement et donc même si ils doivent eux aussi partir pour le 31/12/06 (expulsion) mes locataires ont peur que cela déborde...
Ils me demandent donc de rester encore 2 ou 3 semaines de plus dans la maison.
Pour ma part, comme je suis en examen en janvier c'est une opportunité que la maison soit encore chauffée un mois avant les travaux mais d'un autre côté si je leur fait signer un document pour une prolongation d'un mois de location je veux être sûr qu'ils ne peuvent pas utiliser le document pour y rester plus longtemps ???
Qu'en pensez-vous?
merci d'avance

#8 Re : Locations et baux » Renom pour travaux » 22-11-2006 14:31:07

la loi n'impose pas la transmission de devis ou de l'estimation lors de la notification du renon (nombreuses décisions de justice), mais cela doit se faire le plus tôt possible; un juge a estimé que le bailleur devait avoir, au moment de la notification, déjà entrepris des démarches nécessaires en vue de la réalisation des travaux;

s'il y a bien une obligation de communication, cela peut donc se faire ultérieurement, avec diligence;

sur la sincérité du motif de résiliation, vous aurez la possibilité de vérifier leur effectivité (sur votre demande, le bailleur doit vous faire parvenir les documents justifiant la réalisation des travaux): si les travaux ne sont pas entamés dans les 6 mois et achevés dans les 12 mois de la fin du bail, vous pourrez revendiquer une indemnité de l'équivalent de 18 mois de loyer

bien à vous


tigrou a écrit :

Bonjour,
Ma propriétaire m'a envoyé mon renom pour "travaux importants" à la fin d'un triennat. Le délai de préavis de 6 mois est respecté mais aucun document justificatif n'était joint au renom (devis,travaux à effectuer ....). L'appartement est dans un état impeccable et ne justifie pas son renom, j'ai pris des photos pouvant l'attester. Je précise que ma propriétaire est la tante de mon ex mari et que mon renom m'a été envoyé après une dispute avec elle.
Que se passe-t-il si le congé ne répond pas aux conditions de la loi ?
Ce congé est nul. Le bailleur doit notifier un nouveau
congé, qui soit conforme à la loi, s’il est encore possible
de le faire dans le délai prescrit par la loi.
(http://www.just.fgov.be/img_justice/publications/pdf/22.pdf)
Comme le délai prescrit par la loi est de 6 mois, elle aurait dû m'envoyer un nouveau renom avant le 1er août 2006 ce qui n'a pas été fait.
j'ai donc envoyé une lettre recommandée avec accusé de réception à ma propriétaire pour lui signaler que son préavis était nul vu que le devis des travaux n'avait pas été effectué et n'avait pas été joint à son préavis comme le dit la loi.
Depuis elle m'a téléphoné (sur mon répondeur) pour me dire de prendre contact avec elle afin que le chef de chantier puisse venir pour faire le devis.
Je lui ai répondu par écrit, que son chef de chantier passerait au prochain triennat vu que le devis n'avait pas été joint au préavis et que je ne lui répondrais que par courrier.
Elle m'a à nouveau téléphoné (toujours à mon répondeur), en me disant que le chef de chantier passerait quand même.
Le devis elle devait le faire avant et me le joindre au préavis et pas alors que je lui ai signalé que son préavis était nul.
J'avais téléphoné à un avocat pour savoir si je pouvais refuser.
Vu qu'il n'y avait aucun écrit pour l'entrepreneur (la proprio a juste eu mon répondeur) je pouvais refuser leur venue.
D'autant plus que le devis devait être joint à son renom au mois de juin ou au plus tard 6 mois avant la fin du bail et pas 3 mois avant la fin du renom suite à ma lettre recommandée (sinon elle m'avait croisée plusieurs fois et il n'y avait pas de bonjour, pas d'explications, nada)
J'avais donc préparé le texte de loi de Test achat qui m'avait été envoyé par mail, j'ai donc ouvert la porte (poliment avec de grands efforts et un sourire commercial), la proprio était là avec son fils aîné et l'entrepreneur, j'ai dis que c'était très bien mais qu'ils ne rentraient pas et j'ai remis la lettre de Test Achat sans même l'avoir lue, le fils est monté sur ses grands chevaux, disant qu'ils étaient dans leurs droits, que ce n'était pas sa mère qui avait décidé de me mettre dehors (mon oeil!) mais que c'était lui et son frère (c'est bien, tant mieux pour eux mais ce n'est pas avec eux que j'ai signé le bail), que je ne m'en tirerais pas comme ça, que si c'était pour gagner 1 mois ou 2 en plus je l'avais dans le c.... parce qu'ils avaient tout fait dans les règles et qu'ils allaient aller voir un avocat.
J'ai fait, mais tout à fait, vous avez bien raison, bonne soirée et hop j'ai fermé la porte.
J'ai reçu ce jour une lettre recommandée de l'avocate de ma proprio, me signalant que les devis et cie ne devaient pas nécessairement être joints à la lettre de renom et que donc celui-ci se terminerait le 31/01/2007, alors qu'après plusieurs avis d'avocats, juristes, tests achats et internet, ils semblent que ceux-ci soient indispensables en même temps que l'envoi du renom
"La date d'échéance du préavis doit correspondre à la date du 3ème ou 6ème anniversaire du bail si le propriétaire motive son congé par la volonté de réaliser d'importants travaux ou s'il s'abstient de motiver la résiliation. A défaut de motivation ou en cas de non-respect du motif annoncé, il doit verser au locataire une indemnité de neuf ou six mois de loyer en cas de rupture au bout de respectivement trois ou six ans.
Si le motif consiste en des travaux de rénovation et/ou transformation, la lettre doit être accompagnée de documents établissant la réalité du projet : permis d'urbanisme ou cahier de charges... Un projet farfelu, inconsistant ou contraire aux règlements d'urbanisme ne sera pas retenu par le juge de paix comme justifiant la rupture et l'indemnité de neuf ou six mois sera due. Les travaux doivent avoir un coût supérieur à trois ans de loyer ; ils doivent être entamés dans les six mois de la libération des lieux et être terminés dans les 18 mois qui suivent la fin du bail."
J'ai donc envoyé le texte de loi publié dans La loi sur les loyers, 8ème édition, juillet 2006 (disponible sur internet à cette adresse :
http://www.just.fgov.be/img_justice/publications/pdf/22.pdf
à cette chère dame (l'avocate) en lui précisant que je n'accepterais toujours pas la venue d'un entrepreneur tant que je n'y serais pas obligée par la loi et que mon avocat prendrait contact avec elle.
Que va-t-il se passer à présent?

#9 Re : Locations et baux » Les propriétaires vendent la maison que faire ? » 22-11-2006 17:12:05

on ne peut apporter de preuve par témoignage si le bail n'a pas reçu d'exécution

je vous suggère de constituer un dossier étayant l'exécution du bail: échanges de courriers, interventions de corps de métier à la demande d'une partie, mention d'un versement à effectuer, d'un montant précis de loyer, etc.

dans des courriers se rapportant à la vente (autres que celui édité) , est-il fait mention directement ou indirectement de l'existence d'un bail ?

bien à vous









wendy a écrit :

Bon je patauge, je ne sais plus quoi faire ! cry

Nous avons été voir le juge de paix qui nous a dit que le propriétaire avait tout a fait le droit de nous mettre dehors du jour au lendemain car 1 : pas de preuves de paiement des loyers et 2 : pas de preuve de l’accord de bail !$

Vu que le proprio nie tout… hmm

Il nous a dis qu’on était sans droit ni titre ! C’est possible ? On est pourtant domicilié !

Je panique vraiment, désolé…mais nous n’avons pas les moyen de partir comme ca et personne pour nous aider (cpas, logement social etc) on dirait que personne n’en a rien a faire et ils ne veulent nous donner des aides que quand on sera sans abri et avec 3 enfants et enceinte du 4emme…

#10 Re : Ventes et achats » vente personne morale » 18-11-2006 09:35:34

en vente (contrat instantané), la survenance de la condition résolutoire a un effet rétroactif total: les obligations sont théoriquement censées n'avoir jamais existé



perseverant a écrit :

Une condition résolutoire ne peut bénéficier d'effet rétroactif, raison pour laquelle on est obligé d'utiliser la condition suspensive, avec les réserves que j'ai émise.
curieux a écrit : sceptiqueconvaincu a écrit : vous ne mélangeriez pas condition suspensive et condition résolutoire ?

dire qu'une vente est résolue de plein droit en cas de survenance d'une condition suspensive ne serait pas un non-sens ?

ne dit-on pas que si une condition suspensive se réalise, la vente sort au contraire tous ses effets (devient effective) ?

dire éventuellement qu'une vente est soumise à condition suspenvie du non-prononcé de faillite signifierait que la vente, d'abord à l'état "virtuel", ne sera en définitive pas effective si la preuve est apportée qu'à l'issue du délai convenu, il y a eu faillite; en cas de faillite, la condition est censée ne pas s'être réalisée, et on ne parle pas de résolution avec effet rétroactif; le bien est resté dans le patrimoine du failli et aucun droit n'est perçu (enregistrement si vente de lot séparé);

si la condition suspensive ne se réalise pas, l'acompte éventuellement versé est restitué;

dire qu'une vente est résolue en cas de survenance de faillite serait plutôt une condition résolutoire; la vente est d'abord effective (avec débition le cas échéant du droit d'enregistrement), et en cas de faillite, elle est résolue avec effet rétroactif: le bien retourne dans le patrimoine du failli (problème: le fisc considère que le droit d'enregistrement éventuel reste dû) ;

entre-temps, tout le prix de vente est censé avoir été payé;

la résolution entraînera la restitution de ce prix, au-delà de l'acompte








perseverant a écrit : Juste pour compléter les infos du Vénéré PIM, j'ajoute souvent au compromis  une condition suspensive lorsqu'il s'agit d'une personne morale, que, "la présente vente est réalisée sous la condition suspensive que la société est et sera, dans les 4 mois de présentes, sous l'emprise d'aucun jugement de faillite ou concordat. Si tel devait être le cas, la vente sera considérée comme résolue de plein droit avec effet rétrocatif au jour de signature des présentes et l'acompte consigné en l'étude du notaire instrumentant restitué à l'acquéreur. Attention à cette clause : rédigée autrement, elle pourraittès vite être considérée comme une condition résolutoire et l'acompte serait perdu parce que l'effet rétroactif propre à la condition suspensive le serait également.

Cela vaut ce que cela vaut, mais pare au risque qu'une personne morale "brade" un bien immobilier pour éventuellement organiser son insolvabilité ou sa faillite. Bien entendu, tout est question de fait.
kaplan a écrit : Lorsque le vendeur ou l'acheteur est une personne morale ( société ) , outre les statuts à demander , quelles sont les autres informations à collecter au près de cette société afin de sécuriser la vente?

A vous lire j'ai l'impression qu'il est très utile d'être sceptique convaincu.
Cela entraîne à analyser avec précision.

#11 Re : Locations et baux » bail non reconduit » 21-11-2006 18:04:43

pour en revenir à la question de lili:

il faudrait vérifier s'il n'y a pas ne clause d'arbitrage dans le bail: en ce cas, le juge de paix est incompétent et il n'y a pas de procédure de conciliation préalable obligatoire. tout devient bcp plus rapide

par ailleurs, lorsque le bail prend fin, il n'est pas évident de relouer sans demander préalablement l'expulsion (le domicile reste inviolable en principe); une indemnité d'occupation peut aussi être exigée;

le respect de formalités permet d'éviter des problèmes liés à l'enlèvement d'objets appartenant au locataire, à la revendication d'indemnités pur dégâts locatifs, etc.


cochise a écrit :

Prenez les devants et voyez si vous pouvez déjà introduire une requête, ca vous évitera un second délai. Voyez avec le greffe si c'est possible (c'est possible mais tout dépend du greffe en fait...).

#12 Re : Ventes et achats » vente personne morale » 18-11-2006 09:35:34

vous ne mélangeriez pas condition suspensive et condition résolutoire ?

dire qu'une vente est résolue de plein droit en cas de survenance d'une condition suspensive ne serait pas un non-sens ?

ne dit-on pas que si une condition suspensive se réalise, la vente sort au contraire tous ses effets (devient effective) ?

dire éventuellement qu'une vente est soumise à condition suspenvie du non-prononcé de faillite signifierait que la vente, d'abord à l'état "virtuel", ne sera en définitive pas effective si la preuve est apportée qu'à l'issue du délai convenu, il y a eu faillite; en cas de faillite, la condition est censée ne pas s'être réalisée, et on ne parle pas de résolution avec effet rétroactif; le bien est resté dans le patrimoine du failli et aucun droit n'est perçu (enregistrement si vente de lot séparé);

si la condition suspensive ne se réalise pas, l'acompte éventuellement versé est restitué;

dire qu'une vente est résolue en cas de survenance de faillite serait plutôt une condition résolutoire; la vente est d'abord effective (avec débition le cas échéant du droit d'enregistrement), et en cas de faillite, elle est résolue avec effet rétroactif: le bien retourne dans le patrimoine du failli (problème: le fisc considère que le droit d'enregistrement éventuel reste dû) ;

entre-temps, tout le prix de vente est censé avoir été payé;

la résolution entraînera la restitution de ce prix, au-delà de l'acompte








perseverant a écrit :

Juste pour compléter les infos du Vénéré PIM, j'ajoute souvent au compromis  une condition suspensive lorsqu'il s'agit d'une personne morale, que, "la présente vente est réalisée sous la condition suspensive que la société est et sera, dans les 4 mois de présentes, sous l'emprise d'aucun jugement de faillite ou concordat. Si tel devait être le cas, la vente sera considérée comme résolue de plein droit avec effet rétrocatif au jour de signature des présentes et l'acompte consigné en l'étude du notaire instrumentant restitué à l'acquéreur. Attention à cette clause : rédigée autrement, elle pourraittès vite être considérée comme une condition résolutoire et l'acompte serait perdu parce que l'effet rétroactif propre à la condition suspensive le serait également.

Cela vaut ce que cela vaut, mais pare au risque qu'une personne morale "brade" un bien immobilier pour éventuellement organiser son insolvabilité ou sa faillite. Bien entendu, tout est question de fait.
kaplan a écrit : Lorsque le vendeur ou l'acheteur est une personne morale ( société ) , outre les statuts à demander , quelles sont les autres informations à collecter au près de cette société afin de sécuriser la vente?

#13 Re : Locations et baux » Séparation et contrat bail » 17-11-2006 10:10:48

Quelques questions:

- le bail a été signé par qui côté locataire (un seul - et qui ? - , les deux) ?
- si les deux ont signé, y a-t-il une clause de solidarité ?

bien à vous




laputa a écrit :

Bonjour,

Un ami à moi divorce et ne sait pas comment s'y prendre avec le bail. Je ne sais pas vraiment quoi lui répondre.
Il loue un appartement que son ex-femme va garder.
Y a t il une procedure particulière pour faire le changement au niveau du bail? celui-ci étant à son nom. Faut il l'accord de son ex-femme pour faire le changement?

Merci de votre aide.

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