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#181 Re : Copropriétés forcées » acte de base » 07-01-2005 10:15:19

SNP a écrit :

La transcription des statuts revêt une importance nouvelle depuis que sous l'empire de la loi du 30 juin 1994 la personnalité juridique est acquise à l'association des copropriétaires mais ne peut être invoquée par celle-ci qu'à compter de la trancription des statuts.

Le Code Civil en son [Art. 577-3. énonce :


Les principes relatifs à la copropriété forcée énoncés à l'article 577-2, § 9, et les règles de la présente section, sont applicables à tout immeuble ou groupe d'immeubles bâtis dont la propriété est répartie entre plusieurs personnes par lots comprenant chacun une partie privative bâtie et une quote-part dans des éléments immobiliers communs. Ils ne s'y appliquent pas si la nature des biens ne le justifie pas et que tous les copropriétaires s'accordent sur cette dérogation.


Mon immeuble date d’une trentaine d’années et fait partie d’un ensemble de 3 immeubles disposant en commun d’un parc, d’un parking et d’une seule chaufferie située dans l’un des immeubles.

L’acte de base initial précise que ces éléments communs sont gérés par le syndic de l’immeuble qui a la chaufferie dans son bâtiment et que les frais de chauffage sont répartis à parts égales entre les trois immeubles.

Depuis l’application de la loi de 1994, cet ensemble (parc + chaufferie) doit être considéré comme une entité et possède la personnalité juridique.

Or, malgré la mise à jour des actes de base de deux résidences « pour se mettre en conformité avec la loi » (sic) le syndic responsable n’a pas fait établir de statuts pour cette copropriété mais organise depuis 2001 des AG spécifiques de cette ACP en se référant à des statuts. Lesquels ? Chaque copropriété a des statuts différents depuis cette mise en conformité.

Si les statuts ne sont pas opposables aux tiers à défaut de leur transcription, ils sont néanmoins applicables à ses membres. Mais quels statuts puisqu’il n’y en a pas.

Et la disposition du C.C. stipulant « Ils (les principes de la copropriété forcée) ne s'y appliquent pas si la nature des biens ne le justifie pas et que tous les copropriétaires s'accordent sur cette dérogation » puisque le syndic refuse de mettre ce point à l’ordre du jour malgré mes demandes.

Que faire pour contester l’organisation et les décisions de ces AG ainsi que les comptes de la chaufferie ?

En effet, les frais de chauffage ne sont pas réclamés par le syndic responsable de ce parc, mais par chaque syndic qui les inclut dans les comptes de sa copropriété. Par ailleurs, ces montants ne sont pas les mêmes dans chaque copropriété, chaque syndic, à défaut de règles comptables, les répartissant comme bon lui semble !!

#182 Re : Copropriétés forcées » Frais de chauffage » 24-01-2005 16:49:02

Je n'ai aucune expérience en matière de relevé de compteurs de chaleurs, les frais de chauffage dans mon ACP étant répartis en fonction des millièmes (!!) .

Je ne sais pas si j'ai bien compris votre problème, mais si l'on ne tient plus compte des calorimètres des radiateurs enlevés (et non les "survivants") cela me semble correct puisque la valeur d'une unité du calorimètre est relative à la consommation globale de l'immeuble. En effet, il faut aussi tenir compte des "pertes" des tuyauteries communes qui ne disposent pas de calorimètres.

Quant aux abus découverts, il pourrait être intéressant que vous en disiez un peu plus.

#183 Re : Copropriétés forcées » Assemblées de copropriétaires: pourquoi sont-elles si frustrantes ? » 24-03-2009 13:28:26

Luc a résumé ce qui est aussi mon vécu en copropriété, à savoir, la difficulté d’être entendu lorsque l’on est minoritaire, ce qui entraîne un désintérêt croissant pour la gestion et un absentéisme aux AG.

Depuis huit ans, j’entends le même discours : « vous devez vous plier à la volonté de la majorité ».

Comme l’a signalé Luc, cette majorité est souvent une minorité de propriétaires ( le conseil de gérance) détenant une majorité de procurations.

Or l’intérêt bien compris de la copropriété, même s’il n’est pas facile à définir, n’est pas une addition d’intérêts individuels, fussent-ils majoritaires. C’est autre chose et c’est au service de cet intérêt commun que doit œuvrer le syndic.

L’exemple ci-après illustrera mon propos :

Dans mon immeuble, le conseil de gérance, outrepassant son mandat, a fait voter en 1996 le remplacement de châssis privatifs et l’utilisation du fonds de réserve pour accorder un financement « gratuit » !! à ¾ des copropriétaires de l’immeuble. Le financement s’étalait de 6 mois à 4 ans selon les accords personnels conclus avec le conseil de gérance. Le projet ayant été mal « ficelé », ce sont tous les fonds de la copropriété, plus de 5 millions de FB, qui ont été nécessaires pour financer l’opération.

Contestant la légalité d’un tel vote, je m’opposais à « l’intérêt » d’une majorité qui allait rater l’opportunité d’avoir des nouveaux châssis en ne déboursant que +-2.000 FB par mois sans intérêts.
Il est évident que je ne me suis pas rendu sympathique aux yeux de cette majorité qui ne représentait pas l'intérêt commun.

Inutile de dire que le vote a été largement acquis. Il a même été acquis à 91% parce que le conseil de gérance disposait d’un grand nombre de procurations et que le libellé de l’ordre du jour parlait de « peinture des châssis » et non de « remplacement des châssis ».

Pour avoir osé contester en justice cette décision (j’ai gagné en appel après 5 ans, la décision d’AG a été déclarée abusive) j’ai fait l’objet de calomnies, menaces, détérioration de véhicule à trois reprises, substitution de factures dans ma boîte à lettres avec conséquences financières, agression physique par un membre du conseil de gérance et last but not least, j’ai fait l’objet avec 2 autres propriétaires « contestataires » d’une plainte au Parquet avec constitution de partie civile du syndic et du conseil de gérance pour contentieux de gestion et diffamation.
Nous avons comparu en Chambre du Conseil : décision non lieu, les faits n’étant pas établis.

Rebelote, un membre du conseil de gérance a décidé de poursuivre l’action au civil, il a été débouté. Il nous réclamait 900.000 FB.

J’ai gagné en justice ! Oui, j’ai prouvé qu’un quidam pouvait contrer la loi du plus fort, même à plus de 90%, mais à quel prix !!!!

Dans les faits, je n’ai pas gagné, parce que l’information n’est jamais passée et qu’elle a été tronquée par ceux qui avaient mandat de la communiquer. La loi du plus fort est toujours la meilleure.

Le constat est très amer, je me retrouve à la case départ.
On ne sort pas indemne d’une telle aventure.

Je ne fustige plus les moutons qui fuient les AG, parce qu’il faut du courage et la santé pour résister aux attaques ad hominem lorsque l’on pose les bonnes questions sur la gestion et il faut des moyens financiers pour aller jusqu’au bout d’une action en justice.

Je m’interroge sur les moyens de restaurer l’intérêt des copropriétaires pour la gestion et la participation aux AG parce que nous ne sommes pas des incapables qui avons besoin d’être pris en charge par des syndics qui savent TOUT et sont experts en TOUT.

Il faut restaurer un climat de confiance avec de bons gestionnaires et la double qualification des syndics (agréation IPI + certification SNP) ne me paraît pas la meilleure solution parce qu’elle rendra encore plus difficile l’action d’un copropriétaire contre un syndic reconnu par deux labels.

Mais cela c’est un autre débat.

#184 Re : Copropriétés forcées » Syndic agréé IPI : personne physique ou morale ? » 05-01-2005 09:01:34

Extrait du règlement de stage de l'IPI:

1.2. Conditions
Le maître de stage est toujours une personne physique inscrite au tableau des titulaires. Il doit répondre aux conditions suivantes :
.....
.....



Quant à la problématique de la suspension du maître de stage elle est aussi prévue par le règlement de stage.

#185 Re : Copropriétés forcées » Syndic agréé IPI : personne physique ou morale ? » 05-01-2005 09:01:34

J'avais écrit:

C’est encore par hasard, en consultant les actes de sociétés parus au Moniteur que j’ai appris qu’un agent IPI était devenu le nouvel administrateur de cette société « pour permettre au syndic X de continuer à travailler ».


Je ne pensais pas si bien dire en signalant que le syndic "X" pourrait se réinscrire.

En consultant ce matin la liste des agents IPI je constate la réinscription du syndic "X".

Il faut préciser également que le nouvel administrateur de la société de "X" a demandé son inscription comme maître de stage il y a peu. Il doit certainement être son maître de stage.

Quant au stage précédent anormalement long de plus quatre ans, il est dû à la succession des maîtres de stage dont le dernier ne répondait pas aux conditions d'accès pour être maître de stage.

Va-t-on ouvrir un nouveau dossier déontologique en négligeant l'ancien (un des dossiers les plus lourds de l'IPI sur le plan déontologique m'avait dit un responsable) ?

J'attends comme Grmff les réactions des nouveaux dirigeants de l'IPI puisqu'il y a un nouveau sang (R.I.) qui doit y couler suite aux dernières élections .

#186 Re : Copropriétés forcées » Syndic agréé IPI : personne physique ou morale ? » 05-01-2005 09:01:34

Grmff a écrit :

6. votre syndic est arrivé à se laisser radier pour stage anormalement long.

Petite mise au point technique : omission n'est pas radiation.   Nuwance !

La radiation fait partie des sanctions de l'IPI (avertissement, blâme, suspension, radiation), l'omission ne l'est pas et n'empêche pas une réinscription.

Si, si, le carrousel pourrait recommencer.

#187 Re : Copropriétés forcées » Syndic agréé IPI : personne physique ou morale ? » 05-01-2005 09:01:34

Grmff a écrit :

A ma connaissance, une société peut être nommée syndic.
....
Bref, je ne vois pas en quoi la nomination de syndic est une nomination personnelle. Les diverses situation ci-dessus montrent avec abondance que c'est absurde comme affirmation.

Je reste néanmoins curieux de tout, et j'attends avec intérêt les arguments des uns et des autres

Cher Grmff,

L’importance de connaître la personne physique agréée IPI et responsable d’une société syndic sera illustrée par l’exemple de mon expérience personnelle.

Mon immeuble était géré par « X » (personne physique, administrateur-délégué d’une société et non agréé IPI) qui posait tous les actes en son nom propre.

L’IPI a introduit une plainte au Parquet pour exercice illégal de la profession de syndic par « X » qui aurait dû travailler dans le cadre d’un contrat d’employé avec cette société.

La société était cependant couverte par un administrateur « Y » agréé IPI et travaillant dans la société.

Constatant des fautes graves dans la gestion, je me suis adressé à la personne responsable « Y ». Celle-ci a alors démissionné de son poste d’administrateur pour des raisons graves de gestion qu’elle ne pouvait plus assumer et m’a informé par fax, avant l’AG statutaire, de sa démission et des raisons de cette démission pour avertir les copropriétaires que la société n’avait plus de responsable légal pour exercer la fonction de syndic.

Le « syndic X », qui présidait toutes nos AG, m’accusa de diffamation et signala que je dénonçais un problème interne à sa société (la démission de son administrateur).

Depuis ce moment, le syndic ne signa plus aucun document en son nom propre mais seulement au nom de sa société.

Le problème se reposa quelques semaines plus tard dans une autre copropriété gérée par le même syndic « X » qui signala alors que la convention serait conclue avec sa société, à présent couverte par un nouvel administrateur « Z », architecte.

Renseignements pris auprès de cet architecte, celui-ci confirma sa nomination comme administrateur, mais dans le seul but d’assurer le rôle d’expert technique.
Il ignorait que le syndic « X » l’utilisait comme « couverture » pour l’exercice de sa profession d’agent immobilier.

Si un architecte peut couvrir un agent immobilier pour l’exercice de la profession de syndic, il ne peut en aucun cas couvrir les activités de courtage, ce que faisait également « X ».

Informé par divers copropriétaires des problèmes dans la gestion de « X », l’architecte « Z » démissionna également.

Pensez-vous, Grmff, que ces deux démissions d’administrateurs en 12 mois pour des raisons de gestion qu’ils ne pouvaient plus assumer ne concernaient pas les copropriétaires ?

Croyez-vous qu’il importe peu que le contrat soit signé avec X, Y ou Z ou avec la société qui les emploie sans mention du nom du responsable ?

Ceci pose le problème de la transparence de la gestion par une société et met en évidence la nécessité de connaître le nom de la personne responsable qui est la garante de la bonne exécution du contrat.

Après ces deux démissions d’administrateurs, le syndic « X » a été contraint d’introduire
une demande d’inscription sur la liste des stagiaires IPI pour continuer à travailler.

La plainte de l’IPI au Parquet a été retirée.

Le syndic n’a jamais mentionné son statut de stagiaire IPI sur tous les documents officiels.

Son stage d’une durée normale de 12 mois a duré plus de quatre ans et demi jusqu’à son omission il y a un an pour « stage anormalement long ».

Le syndic « X » continuant à exercer le métier de syndic, c’est par hasard que j’ai appris cette omission.
Contacté alors, l’IPI a été incapable de me signaler s’il y avait un responsable agréé au sein de cette société et a redéposé plainte auprès du même Parquet pour exercice illégal de la profession d’agent immobilier.
Il y a manifestement là un problème puisque l’IPI est incapable de dire si une société peut valablement être syndic.

C’est encore par hasard, qu’en consultant les actes de sociétés parus au Moniteur que j’ai appris qu’un agent IPI était devenu le nouvel administrateur de cette société « pour permettre au syndic X de continuer à travailler ».

Dans ces conditions, quelle est la valeur d’une agréation IPI ?

Quant au problème du maintien de cette société comme syndic de mon ACP, les copropriétaires ont répondu qu’il leur importait peu qu’un syndic soit agréé IPI ou non puisque dans notre ACP ce n’était pas le syndic qui gérait mais le conseil de gérance.

Le Juge de paix vient de reconnaître après huit ans de procédure la cogestion illégale de mon immeuble par le conseil de gérance et le syndic alors que le premier Juge m’avait dit il y a huit ans : « La gestion par le conseil de gérance, ça n’existe pas ! ».

Comme quoi, il ne faut jamais se décourager...mais il faut ramer !

#188 Re : Copropriétés forcées » Contrôle de la gestion du syndic par le conseil de gérance » 24-12-2004 10:28:21

PIM a écrit :

Pour pouvoir retrouver ses boulettes dans le potage, merci (comme le suggère d'ailleurs "zitoun") de créer un seul thème de discussion par question (même si, évidemment, plusieurs notions se croisent d'une question à l'autre).

Puisque vous parlez de potage et de boulettes, il faudra créer un nouveau sujet :"La cuisine interne !!!"

Joyeux Noël à tous, moi je dépose mes rames durant quelques jours, j'ai les biskotos qui commencent à fatiguer.

#189 Re : Copropriétés forcées » Types de comptabilité » 30-03-2006 22:13:54

Comptabilité

Voici différents types de comptabilité utilisés par les syndics que j’ai connus personnellement.

Syndic n°1
Des listings de comptes sont envoyés trimestriellement à tous les copropriétaires. Ces listings reprennent par catégorie la liste de toutes les dépenses avec :
- un n° indicé pour les factures,
- une date (facturation ou imputation ?),
- le nom du fournisseur,
- un commentaire du style « dépannage sonnette »,
- les montants HTVA, TVA, Total
- un bilan dans lequel figure notamment :
- le montant global des « fournisseurs à payer » sans indication du nom
- le montant global des « créanciers » sans autre détail.
- la balance des « sinistres » sans autre détail.

Syndic n°2
Des listings de comptes trimestriels comme au 1/ avec une présentation quasi similaire mais aucun commentaire sur les prestations effectuées.
Le bilan est envoyé seulement à la fin de l’année.

Syndic n°3
Trimestriellement il n’est envoyé aux copropriétaires que le « relevé individuel » qui mentionne les totaux par rubrique sans autre commentaire.
Pas de bilan trimestriel.
Ce syndic termine sa première année comme syndic de mon ACP, j’ignore les renseignements qui nous seront alors communiqués.

Syndic n°4
Idem que le syndic n°1 mais avec un commentaire précis des travaux effectués ex : « dépannage sonnettes appart. 22, et 17 ».
Idem pour le bilan qui détaille les noms et les prestations de fournisseurs à payer ainsi que les créanciers.

Au vu de ces exemples, je pense qu’il serait temps d’imposer un mode de comptabilité uniforme que tout syndic devrait appliquer.

Le syndic n°4 proposé à l’AG n’a malheureusement pas été retenu par l’ACP.
Il me semble que c’était pourtant le seul qui, par le détail de ses comptes, permettait un auto-contrôle des prestations par les copropriétaires.

#190 Copropriétés forcées » Contrôle de la gestion du syndic par le conseil de gérance » 24-12-2004 10:28:21

Zitoun-5136
Réponses : 6

Vous trouverez le début de la discussion sur ce sujet sur l'autre forum "Légalité des commissions perçues par le syndic"

#191 Re : Copropriétés forcées » Légalité des commissions perçues par le syndic. » 22-12-2004 21:50:38

Chers intervenants,

Afin de ne pas embrouiller les futurs lecteurs et intervenants, le sujet intial concernait la légalité des commissions du syndic, et étant donné l'intérêt de continuer la discussion au sujet du rôle du conseil de gérance je propose de nous donner rendez-vous pour la suite sur le nouveau sujet que j'appellerai "contrôle de la gestion par le conseil de gérance"

#192 Re : Copropriétés forcées » Syndic agréé IPI : personne physique ou morale ? » 05-01-2005 09:01:34

Grmff a écrit :

Citation :Le syndic est obligé de signaler l'absence de longue durée et/ou démission du représentant et/ou agent immobilier et de proposer un changement du contrat. Libre à l'AG d'accepter ou de refuser ce changement. Dans ce dernier cas la démission du syndic en est la conséquence logique.
Pour mon info personnelle, qui vous a dit cela?

Je pense pouvoir répondre à la place de Luc qui est de mon avis.
La nomination du syndic est une nomination intuitu personae.

La preuve ? Un syndic ne doit-il pas signaler dans chaque immeuble le n° d'agréation IPI ?

Lorsque ce contrat est caduc il importe de le signaler à son cocontractant.

Je conçois qu'il ne doit pas être facile pour un syndic d'expliquer à celui-ci que l'on s'est fait suspendre ou radier de l'IPI et que l'on préfère la solution de dire que la société possède un autre répondant mais c'est refuser la transparence de sa gestion.

#193 Re : Copropriétés forcées » Division d'un lot privatif » 23-12-2004 23:50:12

Pour éviter toute confusion, ne faut-il pas différencier les termes "quotités" et "millièmes" et préciser ce que disent les statuts sur la participation de ce garage dans les charges communes

Si les millièmes du garage divisé resteront les mêmes, le nombre de lots augmentera.

Dans le cas de charges communes réparties par lots il y aura donc un problème et à mon avis il faudra modifier les statuts.

La division du lot dont parle Grmff a-t-elle été divisée entre plusieurs propriétaires ?

#194 Re : Copropriétés forcées » Priorité des travaux. » 22-12-2004 12:21:53

J'oubliais de signaler que pour moi, les propriétaires des terrasses en mauvais état ne pouvaient pas participer au vote.

Il est évident qu'ils n'allaient pas voter CONTRE.

#195 Copropriétés forcées » Priorité des travaux. » 22-12-2004 12:21:53

Zitoun-5136
Réponses : 3

L’ordre du jour d’une AG porte sur des travaux à exécuter à TOUTES les terrasses privatives au motif de leur mauvais état.

Comme dans la plupart des actes de base, celui-ci définit clairement que le sol de ces terrasses est privatif et que l’armature en béton, les hourdis et caetera sont communs.

Toutes les terrasses ne présentant pas les mêmes dégradations, on peut en conclure sans devoir faire appel à un expert que le mauvais état résulte de l’absence ou d’un mauvais entretien (privatif) de ces terrasses.

Or, l'ordre du jour porte sur TOUTES les terrasses.

L’immeuble comportant plus de 100 appartements et n’ayant pas un fonds de réserve suffisant permettant la réfection de toutes les terrasses simultanément, le syndic propose d’étaler les travaux à raison de 5 terrasses par an en commençant évidemment (sic) par celles qui sont les plus détériorées.

L'argument d'un fonds insuffisants est fallacieux car le syndic pouvait faire un appel de fonds spécial.

Il faut ajouter que le syndic estime que TOUS les frais de réfection seront considérés comme communs, sans tenir compte des statuts !!

Conclusions :
1)    les propriétaires qui ont entretenu leur bien en bon père de famille sont pénalisés doublement par rapport à ceux qui ont négligé cet entretien.
a.    Ils devront patienter 20 ans ( !!) pour obtenir la réfection de leur terrasses aux frais de la communauté.
b.    Ils perdront la plus-value donnée par ces travaux aux terrasses réfectionnées.
2)    On déresponsabilise les propriétaires puisque les négligences sont prises en charge par la copropriété.

Ceci est un exemple de « gestion courante » d’un  syndic.

Peut-on accepter une telle manière de procéder qui conduira à un laisser-aller général ?

Lorsque 51% des copropriétaires seront irresponsables, les 49 autres paieront pour eux.

Mon inquiétude:

Quelle garantie peut-on avoir que lorsque les terrasses défectueuses seront réfectionnées aux frais de la communauté l'on continuera à refectionner les terrasses en bon état ?

L'argument utilisé par le syndic pour mettre à charge de TOUS ces travaux n'est pas probant.


A méditer !

P.S. Ce problème ne concerne pas mon immeuble.

#196 Re : Copropriétés forcées » Légalité des commissions perçues par le syndic. » 22-12-2004 21:50:38

Grmff a écrit :

Chers tous,

Voici la partie du message de Yaqua qui m'a particulièrement énervée.
Citation :Citation Ce faisant, on oublie de dire que si l'organe de contrôle qu'est le conseil de gérance jouait correctement son rôle, dans la transparence, on préviendrait bien des problèmes. Et c'est là que le bât blesse !

Pourquoi ne pas rendre le conseil de gérance légalement responsable de sa "co"gestion s'il n'a pas informé les copropriétaires de ses initiatives ?

J'avoue avoir d'autant plus énervé que ceci venait en conclusion du message de Yaqua.

Dès lors, ce que je mentionnais, c'est que je suis d'accord que l'on s'en prenne au syndic professionnel. C'est son métier. Et vous l'avez parfaitement compris, c'est le mien aussi. (indice...) Mais que l'on s'en prenne au conseil de gérance, non! Mille fois non!

Et le reste du message était simplement une ode au conseil de gérance.

Je rajouterai simplement que les candidats au conseil de gérance, il n'y en a que très rarement. Je terminais donc par le conseil: si vous n'êtes pas d'accord avec le conseil de gérance, faites-vous en membre et ne critiquez pas sans savoir! Je connais finalement peu de cas de candidatures rejetées...

Il est vrai que le conseil de gérance fait la pluie et le beau temps, par le jeu des mandats. Mais la plupart des membres de conseil de gérance que je connais prend ses responsabilité avec sérieux, dans l'intérêt de la copropriété.

Et je rajouterai (pour mettre de l'huile sur le feu...) que si on a le syndic que l'on mérite, c'est pareil avec les membres du conseil de gérance.

Cher Grmf,

comme je vous envie de n'avoir connu que des conseils de gérance compétents, honnêtes et soucieux de transparence.

Dans mon cas personnel, le conseil de gérance qui cogérait avec le syndic depuis 12 ans (situation qui vient d'être reconnue illégale par le Juge de paix) confirme aujourd'hui par écrit la gestion "douteuse" que je dénonce depuis 8 ans.

Le syndic n'a pu se maintenir à son poste que grâce aux nombreuses procurations détenues par le conseil de gérance ce qui pose le problème des procurations.

Le problème des procurations fera l'objet d'un autre sujet.

Or, le conseil de gérance a fait approuver des comptes douteux puisqu'il reconnaît aujourd'hui des détournements dans le chef du syndic.

Pour revenir au conseil de gérance, je rappelle que le présent sujet que j'ai initié s'intitule "légalité des commissions ...".

Il serait utile de relancer un sujet sur le conseil de gérance.

Quelqu'un possède-t-il le jugement de Justice de paix d'Overijse-Zaventem disponible sur le site du VVFqui dénonce les abus du conseil de gérance ?

Je pense qu'il faut être membre de ce syndicat pour y avoir accès.

L'analyse de ses attendus devrait certainement apporter des éclaircissements au débat.

P.S. Je signale aussi à Grmf que je suis candidat comme membre du CdG depuis 8 ans et rejeté...grâce aux nombreuses procurations détenues ...par le conseil de gérance !!!!!!!!

#197 Re : Copropriétés forcées » Légalité des commissions perçues par le syndic. » 22-12-2004 21:50:38

J'ai beau relire tous les messages de Yaqua (le mal nommé !!).

Je n'y lis aucun conseil du style:
- y a qu'à inclure dans la convention....
- y a qu'à mettre le point à l'ordre du jour
- y a qu'à demander au syndic ...
- y a qu'à aller contrôler les documents...
etc

Le législateur n'est pas en reste lui non plus:
- y a qu'à demander au Juge de paix...
etc

De toute manière je ne décèle chez Yaqua aucune agressivité pouvant expliquer la réaction aussi vive de Grmf.

Si je ne me trompe, Grmf est syndic professionnel et je constate que lorsque l'on aborde certains sujets "sensibles" le dialogue devient difficile.

En principe, c'est l'ACP (souveraine faut-il le rappeler) qui donne les directives au syndic.

Dans les faits, l'ACP n'est qu'une chambre d'enterrinement et le syndic travaille habituellement "en étroite collaboration" avec le (très mal nommé) conseil de gérance.

Dans ma copropriété celui-ci a même été rebatisé conseil de gestion. C'est tout dire.

Concrètement, lorsqu'il y a plusieurs années j'ai interpellé le syndic lors d'une AG sur la nécessité d'établir une convention afin de définir clairement les méthodes de gestion (ce qui est aujourd'hui prévu par la charte de certification) le syndic m'a répondu qu'il avait signé une convention ... avec le conseil de gérance.

Manifestement le syndic confond ACP avec conseil de gérance.

A ce jour, aucun propriétaire n'a reçu cette convention.

Il est capital de redéfinir les rôles de toutes les parties.

Le syndic, qui n'est que l'exécutant des décisions de l'ACP, a trop tendance à sortir de ce rôle qui lui paraît trop "étriqué" et prend à la place de l'ACP des initiatives qui ne lui incombent pas (sauf celles prévues par la loi et les statuts).

Ceci justifie notamment le désintérêt croissant des propriétaires pour les AG et le sentiment d'être dépossédé de la gestion de son bien.

#198 Re : Copropriétés forcées » Légalité des commissions perçues par le syndic. » 22-12-2004 21:50:38

yaqua a écrit :

Pouvez-vous expliquer, Zitoun :
1) "Lorsque le syndic n’est pas le courtier d’assurance..."
2) "Les "bénéficiaires" des sinistres sont essentiellement les membres du conseil de gérance etc."

1) =  il y a un courtier, mais ce n'est pas le syndic.
Que fait le courtier ?????
2) = il y a beaucoup de sinistres
Imaginaires ??????

Au risque de me répéter, il y a peu à rajouter sauf que notre prime est passée en 4 ans de 8.400 Euros à 11.500 Euros et la franchise de 185 à plus de 2.000 Euros.

Mon avis sur le sujet est que si les commissions sur la gestion des sinistres est légale, une ACP a tout intérêt à élire un syndic qui soit également courtier d'assurance afin de réduire les frais.

Je ne sais pas si c'est le voeu de l'IPI.

#199 Re : Copropriétés forcées » Légalité des commissions perçues par le syndic. » 22-12-2004 21:50:38

Luc a écrit :

S'il y a des travaux non indispensables (urgence ou neccessité douteuse, non provisoire, ... ), alors l'AG à la possibilité de rejeter ces dépenses spécifiques (ou les honoraires reclamées) si l'accord préalable n'a pas été demandé.

Je suppose que vous parlez bien dans ce cas du montant de la facture des travaux non indispensables et que non seulement ces montants mais aussi les éventuels honoraires du syndic pour la gestion et la surveillance de ceux-ci pourraient être rejetés par l'ACP.

Dans mon cas personnel, je crois que ce n'est qu'en exigeant le remboursement de ces frais par le syndic que l'ACP retrouvera enfin cette souveraineté dont elle dispose légalement.

#200 Copropriétés forcées » Syndic agréé IPI : personne physique ou morale ? » 05-01-2005 09:01:34

Zitoun-5136
Réponses : 16

L’IPI n’agrée que des personnes physiques.

Dans les faits, on constate cependant que c’est souvent une personne morale qui représente l’ACP comme syndic alors que l’élection d’un syndic est une nomination intuitu personnae.

Il importe donc de mentionner clairement lors de cette nomination la personne physique responsable.

Que se passe-t-il lorsqu’un syndic (pers. physique) est omis de l’IPI ?

Pour moi, le contrat conclu entre l’ACP et le « syndic » devient caduque et une nouvelle nomination s’impose.

Il n’est pas normal que la société syndic engage un nouveau représentant agréé IPI à l’insu des copropriétaires et rétorque lorsque le problème est soulevé en AG qu’il s’agit d’un problème interne à sa société.

Dans un autre forum il est question de « certification des syndics » par le SNP, le FNAB et le KAEVG.

Alors, certification de personne physique ou morale ?

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