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kaplan a écrit :
Je suppose que c'est pareil pour un nouveau propriétaire qui achète un bien danslequel se trouve un locataire dont le bail est enregistré et qui est entré en vigueur le 15 juillet.
Ce nouveau propriétaire devra donner un congé ( ex: occupation personnelle ) avec un préavis de 6 mois et quelque chose . il envoie une lettre recommandé qui est présenté au locataire le 25 juillet et le préavis commence donc le 1 aout pour finir le 31 janvier de l'année suivante .
C'est bien cela (?)Et le locataire qui paye tout les 15 de chaque mois devra partir le 15 janvier au plus tard ou payer les 15 dernier jours de janvier si il désir rester jusqu'a la fin de ce mois de janvier.
C'est bien cela aussi (!)Bien à vous.
Tout juste!
Et est-il possible de donner un préavis plus long ou plus court que 3 mois?
Est-il autorisé d'envoyer son préavis 4 mois à l'avance pour quitter le 14 septembre? Ou est-ce que le préavis est toujours de 3 mois, ni plus, ni moins?
Bien sûr! La durée de préavis est une durée minimum. Il ne s'agit pas d'une date précise de signification du congé. Donc, il est toujours possible de donner davantage de temps à l'autre partie...
Les considérations émises par l'ABSA sont exactes. Les deux immeubles ne donnent lieu qu'à une seule ACP ayant la personnalité jruridique.
Il ne faut pas perdre de vue toutefois que les concepts juridiques ne sont pas toujours parfaitement transposables d'une discipline juridique à l'autre! Je ne connais pas la législation sur le permis d'environnement mais il faut un peu creuser les notions d'immeuble, de demandeur et, du point de vue de cette législation!
En outre, ne pas oublier que "sans intérêt, pas d'action". Quel est l'intérêt des deux CP dans cette affaire, ou dans cet aspect de l'affaire? Au besoin contester la recevabilité de cette demande!
Ce ne sont que des pistes. En dehors de l'aspect déroutant de l'attitude de ces CP, ce dossier me paraît très technique et relever de spécialistes, de l'urbanisme notamment.
non, le "préavis" durera 3 mois et quelque chose!
exemple: bail conclu un 15 septembre.
Le locataire peut donner congé à tout moment.
Il envoie un recommandé qui est présenté au bailleur un 25 juillet.
Le préavis commence le 1er août suivant et se termine le 31 octobre...
Vous dites vous-même qu'il s'agit de travaux privatifs...
Sous réserve d'autres précisions et accords (statuts, décision unanime des copropriétaires...), le problème se pose au niveau des relations de voisinages, purement et simplement et non de l'ACP et du syndic.
C'est notamment le domaine privilégié de la notion d''"abus de droit" qui permet de sanctionner la personne qui use de son droit non pas dans son intérêt propre mais pour nuire à autrui.
Pistes: tentative de conciliation en justice de paix. A défaut, action en référé devant le Président du Tribunal de Première Instance (avec avocat).
Pour plus d'infos: service juridique du SNP, réservé aux membres. Voir www.snp-aes.be ou tel. 02/512.62.87
Rien n'est prévu dans la loi concernant la résiliation anticipée, par l'une ou l'autre partie, d'un bail de courte durée. Si une clause du bail organise cette possibilité, il faudra qu'elle prévoie également les modalités relatives au préavis. A défaut de telles précisions, selon moi, il faut se référer au droit commun et faire courir le préavis à partir de sa communication.
En ce qui concerne le préavis du congé de fin de bail, comme la loi ne dit rien, il faut que le congé soit signifié trois mois au maximum avant l'échéance.
Les dithyrambes de Grmf finiront par m'embarrasser
Plus sérieusement, il est vrai que la requête en conciliation ne présente aucune difficulté en principe. Encore qu'il faille la rédiger judicieusement pour être certain qu'elle permette de passer ensuite à la phase judiciaire.
Par contre, la rédaction de la requête pour la procédure de jugement est plus complexe et il faut notamment un certificat de domicile du ou des locataires. C'est à celle là que je faisais allusion dans mon précédent message.
le propio a réfusé de debloquer la garantie locative;je suis allé au juge de paix mais il ne s'est pas présenté!quel recours il me reste?merci pour votre aide
Il faut déposer une requête pour demander que le juge de paix condamne le propriétaire à vous rendre la garantie. En effet, s'il ne s'est pas présenté à l'audience de conciliation, il n'y a plus qu'à demander un jugement en bonne et dure forme. Le greffe vous fournira un modèle de requête et il faudra vous procurer un certificat de domicile du bailleur.
Il faut en tout cas lui envoyer immédiatement une lettre recommandée en la prévenant que vous saisirez la justice sans autre avertissement si vous n'êtes pas en possession du loyer dans une semaine.
Vous pouvez dans le même temps demander déjà au greffe de la justice de paix de la convoquer pour l'audience de conciliation. Et vous procurer le formulaire de la requête.
Si vous hésitez sur la façon de libeller la requête, notre service juridique est à la disposition des membres pour vous aider...
Renseignements au 02-512.62.87 ou sur notre site www.snp-aes.be
Vous avez un bail de 9 ans ayant pris cours le 1er juillet 1990 (en supposant qu'il a pris cours le jour de la conclusion).
Ce bail se terminait le 30 juin 1999 et il se reconduit de 3 en 3 ans, à défaut d'un congé signifié à tout moment par le locataire, ou 6 mois avant chaque échéance triennale par le bailleur.
La prochaine échéance est donc, comme vous le signalez, le 30 juin 2008.
Le fait de mettre le bien en vente ne concède pas au bailleur le droit de résilier le bail anticipativement. Il doit vendre le logement "avec le bail".
L'acquéreur pour sa part aurait le droit, après la finalisation de la vente, de vous donner congé avec préavis de 3 mois (pour occupation personnelle, travaux ou avec paiement d'une indemnité), du moins si le bail n'est pas enregistré. Je vous conseille donc de veiller à accomplir cette formalité, il en est temps jusqu'à la signature de l'acte notarié. Bien sûr, l'acheteur pourra toujours, s'il le souhaite, vous donner un congé avec préavis de 6 mois pour occupation personnelle...
Bonjour à tous,
Je me lance dans le difficile et angoissant métier de propriétaire
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Mon annonce est sur le wab du puis à peine une journée que j'ai déjà 6 amateurs. Tant mieux, me direz-vous et oui mais voici l'origine de mon insomnie:Je suis en train d'acheter une maison, c'est long, c'est lent à cause d'un ambirligo juridique pas piqer des hannetons
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Du coup, je ne peux même pas encore donner de date à laquelle l'appartement que je mets en location sera libre.Y a-t-il un délais légal entre le moment où j'accepte de signer le bail avec une des personnes intéressées et le moment où l'appartement est réellement libre?
Est-ce que, comme pour la vente, une promesse de location est envisageable? Ca se fait, ça (?)
Où alors, m'y suis-je encore pris beaucoup (beaucoup) trop tôt
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Merci pour vos réponses!
Je crois que vous vous y être pris fort tôt
Néanmoins, je vous signale qu'une promesse de bail (unilatérale ou bilatérale) est valide en principe. Mais si vous ne pouvez pas fixer de délai, je doute qu'un candidat se présente. Il faudrait en tout cas, si vous contractez une telle promesse, prévoir une date limite au delà de laquelle ni vous ni le candidat ne serait plus tenu!
selon l'article 3 §9 de la loi sur le bail de résidence principale, "dans tous les cas où un congé peut être donné à tout moment, le délai de préavis prend cours le premier jour du mois qui suit le mois durant lequel le congé est donné".
L'article 3 §5, alinéa 3 stipule que "lorsque le bailleur met fin au contrat conformément aux §2 à 4 (pour occupation personnelle, travaux ou avec indemnité), le preneur peut lui aussi, à tout moment mettre fin au bail moyennant un congé d'un mois.
CQFD: le préavis prend cours le premier jour du mois qui suit le congé donné à son tour par le locataire.
Lettre reçue ce jour de la Région bruxelloise:
"Nous avons bien reçu votre lettre relative à la redevabilité des associations de copropriétaires dans le cadre de la taxe régionale 2006 à charge des entreprises et indépendants.
Nous vous informons que les associations de copropriétaires ne sont pas soumises à cette taxe.
En conséquence, notre administration a décidé de procéder à l'exonération d'office des associations de copropriétaires enrôlées. Vous pouvez donc informer vos membres qu'IL N'EST PLUS NECESSAIRE DE NOUS FAIRE PARVENIR DES DEMANDES D'EXONERATION INDIVIDUELLES.
Nous avons également décidé de REMBOURSER D'INITIATIVE les associations de copropriétaires qui ont déjà payé la taxe auprès de nos services.
...".
Qu'on se le dise! 
Le SNP a écrit à l'administration pour demander officiellement confirmation du fait que la taxe en question ne s'applique pas aux associations de copropriétaires. Il va de soi que si la réponse n'est pas satisfaisante nous ne nous en tiendrons pas là...
Des nouvelles dès que possible.
En effet, nous avons eu hier un flot de questions sur ce sujet.
Notre avis est que la taxe en question n'est pas due par les copropriétés et nous verrons comment faire valoir ce point de vue s'il n'est pas accepté par l'administration. A suivre...
Rien à redire à l'impeccable analyse de Grmf!
Dès la fin de la 3ème année, le bail est réputé conclu pour 9 ans.
Par ailleurs, le renouvellement pour deux ans est en tout cas contestable en ce qui concerne le loyer puisque cela ne peut se faire qu'aux mêmes conditions. La durée de deux ans est contestable également, bien que le Ministre de la Justice Stéphane De Clercq ait répondu à une question parlementaire que la durée n'était pas une "condition" au sens de l'article 3 de la loi sur le bail de résidence principale. La question n'a jamais été tranchée, à ma connaissance, par les tribunaux.
Selon moi, s'il s'agit de travaux à une partie privative, ce n'est pas de la compétence de l'assemblée générale statuant à une majorité quelconque. Il faudrait donc une décision à l'unanimité de tous les copropriétaires, présents ou non à l'assemblée générale. Ce ne serait pas une décision de la copropriété mais des copropriétaires!!!
Dans cette mesure, on peut se demander si les délais de recours prévus par la loi s'appliquent dans le cas présent. J'ai tendance à penser que non.
Quoi qu'il en soit, il faut se demander également quand commence à courir le délai de recours contre une décision de l'assemblée générale, dont l'existence n'est avérée qu'en vertu d'un procès-verbal. Dans le cas présent, on peut se demander en effet si une décision a été prise; seul le pv semble en faire foi et dès lors, le délai de recours de trois mois par rapport à la date de l'assemblée est totalement inadéquat! C'est une des questions qui devraient être réglées par une nouvelle loi...
L'histoire du petit Nicolas.
Le petit Nicolas déménage à la campagne et achète un âne d'un
Vieux fermier pour 100 euros. Le fermier doit livrer l'âne le lendemain mais justement, le lendemain...
" Désolé fiston mais j'ai une mauvaise nouvelle, l'âne est mort.
- Bien alors, rendez-moi mon argent.
- Je ne peux pas faire ça. Je l'ai déjà tout dépensé.
- OK alors, vous n'avez qu'à m'apporter l'âne.
- Qu'est-ce que tu vas faire avec ?
- Je vais le faire gagner par un tirage au sort.
- Tu ne peux pas faire tirer un âne mort!
- Certainement que je peux. Je ne dirai à personne qu'il est mort."
Dans sa situation, le fermier se dit qu'il ne peut pas vraiment refuser.
Il ramène donc l'âne au petit Nicolas.
Un mois plus tard, il revient voir le petit Nicolas :
" Qu'est devenu mon âne mort ?
- Je l'ai fait tirer au sort. J'ai vendu 500 billets à 2 euros l'unité et j'ai fait un profit de 998 euros.
- Et personne ne s'est plaint ?
- Seulement le gars qui a gagné. Ça fait que je lui ai rendu ses 2 euros."
il y a différentes choses à faire...
Commencer par mettre le syndic en demeure, par recommandé, d'organiser l'assemblée générale dans les meilleurs délais; il faudrait qu'un maximum de copropriétaires signent la lettre.
S'il ne réagit pas il faut passer à la vitesse supérieure et demander au juge de paix la désignation d'un administrateur provisoire. Là aussi vous auriez intérêt à regrouper des copropriétaires pour introduire la demande. Il faut un avocat...
Procurations: vous pouvez vous faire décerner des procurations avec possibilité de substitution du bénéficiaire. Attention, un même copropriétaire ne peut pas disposer à l'assemblée d'un nombre de voix supérieur à l'ensemble des autres propriétaires présents ou représentés...
Vous en f...? La copropriété c'est comme la politique: si vous ne vous en occupez pas elle s'occupe de vous! Mais il faut aussi relativiser les problèmes et éviter de leur accorder plus (encore) d'importance qu'ils n'en ont!