forum   Vous n'êtes pas identifié(e) : Inscription :: Identification | Recherche Forum

#41 Re : Copropriétés forcées » Le couple infernal syndic/conseil-de-gérance. » 02-07-2011 11:28:30

oldman a écrit :

Oui, le couple infernal Syndic+Conseil de gérance est une réalité, comme l'étaient les dictatures s'appuyant sur la nomenklatura dans certains pays très proches.

Le progrès passe par une reconnaissance de l'enfer des copropriétés, piège dramatique qui se referme sans pitié sur les victimes.

Si, comme le prétend un intervenant, seuls les nantis peuvent se payer une action en justice pour faire valoir leurs droits à ne pas être lésés, il faut conclure que l'injustice prévaut dans les copropriétés.

En effet, selon Maître Martine Wahl, il y a une "explosion des actions en justice".

Mais reconnaître l'ampleur des fraudes, des problèmes, du piège de la copropriété, c'est effrayer les investisseurs.

Ceci explique sans doute cela.


Si j’approuve Marianne quant à la réalité du couple infernal syndic-conseil de gérance dans certaines ACP, je ne la suis plus lorsqu’elle tente de généraliser cette situation, même si je suis convaincu que ce soit loin d’être marginal comme d’autres tentent de le faire croire !

Par contre, je crains la tache d’huile si on laisse faire.

A Grmff, qui affirme que la majorité des syndics qu’il connaît sont honnêtes, tout en refusant de s’interroger sur la situation à Bruxelles, je répondrai que sur les 15 syndics, dont j’ai pu suivre la gestion et qui ne géraient pas de petites ACP, je n’en connais qu’UN SEUL dont la gestion était parfaitement transparente et qui acceptait le dialogue sans mettre au ban de l’ACP le CP qui aurait eu l’outrecuidance de lui poser des questions sur la gestion.

J’apprécie que Grmff signale que dans les ACP qu’il gérait il y avait de nombreux « opposants », ce qui est parfaitement sain et le signe d’un réel dialogue.
Cela me change des unanimités auxquelles je suis habitué depuis 10 ans !

A Curieux, qui s’interroge sur la passivité des CP, je lui demanderai pourquoi les CP qui souhaitent s’investir dans la gestion de leur ACP, comme moi et la plupart des CP intervenant sur ce forum, sont systématiquement écartés par leur syndic et le conseil de gérance…alors que l’on ne cesse de nous bassiner les oreilles qu’il n’y a pas suffisamment de candidats pour cette mission !!!

Je ne connais pas le parcours de Curieux, « copropriétaire banalisé » mais je dirai qu’il ne faut pas se voiler la face. La réalité telle que certains la décrivent est malheureusement bien présente surtout dans certaines grosses ACP et je ressens chez lui comme un malaise à envisager cette réalité.

Ceci explique probablement la passivité d'une majorité toujours plus grande de CP aux AG.

Pour son confort, il vaut mieux ne rien savoir !

Désolé Curieux de vous avoir peut-être perturbé le sommeil.
Pour ma tranquillité,  j’aurais préféré ne JAMAIS savoir et croire que TOUT allait pour le mieux dans le meilleur des mondes, puisque tout fonctionnait à l’unanimité comme le suggéraient les PV que j’avais consultés avant d’acheter !!!

C’est grâce à la collaboration de certains responsables de l’IPI que nous avons été mis en contact avec des copropriétaires qui vivaient une expérience similaire à la nôtre et avec les mêmes techniques de dissuasion. Nous n’avons pas été rassurés. Certains, sur les conseils et avec l’aide de l’IPI, avaient entamé des démarches importantes.

Curieux demande quelle solution simple adopter en cas de problèmes dans une ACP.

Dans les cas graves dénoncés, à savoir un pouvoir dictatorial, abusif et incontrôlé, je pense qu’il n’y a pas d’autre solution que de lui opposer un contre pouvoir comme nous l’avaient suggéré certains responsables de l’IPI …il y a dix ans.

C’est ce que nous avons tenté de faire en créant alors une commission de contrôle des comptes. Nous étions 6 CP sur 102. Nous avons investigué et fait rapport aux CP par un toute boîtes.
Le syndic et le conseil de gérance ont considéré cela comme une déclaration de guerre, arguant que si l’AG avait élu des vérificateurs aux comptes, il n’était pas permis que d’autres CP refassent les contrôles déjà effectués.

Ceci explique probablement pourquoi certains syndics cherchent à s’entourer de contrôleurs qui ne savent pas ce qu’il faut contrôler et qui dépendent du syndic pour les contrôles qu’ils peuvent effectuer!!

Ceci expliquerait aussi les rejets de nos candidatures (dérangeantes pour les gestionnaires ) .

Inutile de préciser que nous nous sommes cassé les dents et que nous avons ainsi encore renforcé la toute-puissance du couple infernal jusqu'au jour, 8 ans plus tard, où le conseil de gérance en a eu marre du syndic et a décidé de le virer !!

Actuellement, c'est un nouveau couple infernal syndic-conseil de gérance avec les mêmes techniques !

L’IPI, à sa création, avait rassuré les copropriétaires plaignants car il y avait alors des responsables qui voulaient réellement assainir la profession d’agent immobilier et lui « redonner ses lettres de noblesse » car « elle en avait bien besoin » comme le signalait la campagne de presse de l’époque.

Puis, brusquement, alors que la fameuse loi cadre n’avait pas changé d’un iota, le bateau IPI a radicalement viré de bord et nos interlocuteurs ont quitté le navire, à notre plus grand regret.

Ce ne sont ni Pim, ni Grmff qui me contrediront que la suite n’a pas été glorieuse puisque l’IPI a à nouveau changé de cap il y a près de deux ans.
Mais nous, les plaignants, nous sommes comme Sœur Anne, nous ne voyons toujours rien venir même si l’on nous affirme que la bateau avance bien !

Je crois plus exactement que le bateau IPI avance comme ma barque, que j’ai volontairement choisie comme avatar, c’est-à-dire à contre courants.


Allez, courage quand même…klaar om te roeien ? Roeien !

#42 Re : Copropriétés forcées » Le couple infernal syndic/conseil-de-gérance. » 02-07-2011 11:28:30

immorp a écrit :

Ceux qui étaient déjà installés avant que le titre d’agent immobilier ne soit créé (1993) l’ont effectivement obtenu sans être obligatoirement titulaire d’un diplôme. Mais dans ce domaine, l’expérience vaut souvent plus que le diplôme !


No comment !

#43 Re : Copropriétés forcées » Le couple infernal syndic/conseil-de-gérance. » 02-07-2011 11:28:30

immorp a écrit :

Il n’existe pas de diplôme pour les copropriétaires…
On fait avec…..

Immorp,

Dans un récent post sur un autre forum vous avez dit que le syndic devait avoir des compétences en matière comptable, juridique, technique ...et même psychologique !

Connaissez-vous beaucoup de syndics qui peuvent réellement se targuer de telles compétences.

Ont-ils les diplômes requis ?

#44 Re : Copropriétés forcées » Le couple infernal syndic/conseil-de-gérance. » 02-07-2011 11:28:30

Grmff a écrit :

Au risque de me répéter (c'est fou ce que je me répète sur ce forum... yen a des comme ça...), il est à noter que:
1. Tout les syndics ne sont pas des escrocs.
2. Toutes les copropriétés ne sont pas des pétaudières
3. Les membres de conseil de gérance sont dans la toute grande majorité des personnes qui font ce travail bénévolement pour le plus grand bien de la copropriété, dans le sens d'un intérêt général, ils sont précieux, et pas légions quand on demande des remplaçants... Perso, je trouve que la plupart méritent une médaille, et non des insultes généralisantes (ou des généralités insultantes, pluto)

Je ne dis certainement pas que la situation actuelle est parfaite, mais ne jetons pas l'eau avec le bébé du bain!!!

Moi aussi, je vais me répéter !

Je pense que personne ne peut dire le pourcentage de bons ou de mauvais syndics, ou encore de copropriétés paradisiaques ou de copropriétés pétaudières, ni de bons ou mauvais conseils de gérance.

Je ne suis pas certain que les ACP à gros problèmes ne concernent qu’une minorité de copropriétés comme certains veulent le faire croire.

Ainsi, j’ai lu l’article de Ph. Van Someren dans Le Soir Immo du 7 décembre 2006, « Faut-il réformer la loi sur la copropriété ? ».
L’auteur fait référence aux doléances de copropriétaires contre les syndics et relatées au hasard des consultations juridiques, d’articles de presse, de discussions dans des forums ou dans le courrier des lecteurs.

Il précise que son propos n’est pas de jeter l’anathème sur les syndics, dont la plupart d’entre eux le pratiquent (leur métier) sûrement avec professionnalisme et probité. De la même manière, ce n’est pas l’ensemble des copropriétés, mais une minorité d’entre elles, qui rencontrent de véritables problèmes de fonctionnement.

Quant à l’article de La Libre Belgique du 8 août, de Ch. Mikolajczak, «D’écoeurantes copropriétés », s’il ne généralisait pas les problèmes graves vécus par plusieurs copropriétaires, il ne minimisait pas pour autant ceux-ci.

Aucune statistique n’ayant été réalisée à ce jour, personne ne peut donner le pourcentage de copropriétés (ou des syndics) à problèmes.

Lorsque l’on affirme qu’il ne s’agit que d’une minorité, faut-il comprendre une quantité insignifiante, voire négligeable ?

Il ne faut pas confondre le vœu (de TOUS), que tout fonctionne bien, avec la réalité qui peut parfois dépasser la fiction. Voir ce qui a été dénoncé à Charleroi et dans les Immobilières Sociales.

Pourquoi y a-t-il tant d’émoi autour d’une loi qui ferait le bonheur de (presque) tous les copropriétaires de notre pays depuis 1995 ?

Fort de mon expérience de copropriétaire victime depuis 10 ans d’une gestion occulte, autoritaire, arbitraire et abusive, j’ai rencontré des copropriétaires de diverses ACP dans lesquelles ces copropriétaires sont muselés.

Lorsque je totalise le nombre d’ACP gérées par ces différents syndics, j’arrive approximativement à 500 ACP (la majorité comptant plus de 50 appartements)…rien que pour Bruxelles.

Est-ce cela que d’aucuns qualifient de minorité d’ACP ?

Bien sûr, il ne s’agit pas d’une enquête ou étude scientifique mais d’une simple déduction.

En effet, peut-on raisonnablement croire qu’un syndic qui GERE un immeuble en étroite collaboration (= cogestion) avec le conseil de gérance, qui refuse d’apposer sa plaque de syndic à l’entrée de l’immeuble, qui ne donne aux CP et avant les AG aucune information concernant la gestion de l’immeuble (contrats, rapports d’expertise, liste détaillée des sinistres d’assurance, rapports d’actions en justice, cahier des charges, devis, etc…) et refuse systématiquement à tout CP le droit à ces informations au seul motif que TOUT a été contrôlé par le CdG et les vérificateurs aux comptes, gèrera différemment les (50, voire 100 ou 300) autres immeubles de sa société ?

Comme l’a dit Grmff dans un autre sujet, le syndic qui n’en a rien à f…de la loi, des statuts ou de la déontologie ne respectera pas davantage de nouvelles règles émanant d’un éventuel nouvel ordre …ou même une loi modifiée…et forcément, il agira pareillement dans tous ses immeubles.

Un syndic a SA manière de gérer et de tenir SA comptabilité et cela dans TOUS les immeubles qu’il gère.

Pour faire un parallèle entre les ACP et les Immobilières Sociales, qui aurait cru il y a peu que tant d’entre elles fonctionnaient si mal parce que totalement incontrôlées.

Un pouvoir non contrôlé ou mal contrôlé aboutit nécessairement à des dérives.

Bien sûr, il n’y a pas eu 500 plaintes contre les syndics dont je parle, car il faut OSER contester de telles pratiques.

En effet, cette manifestation dite d’ « opposition », alors qu’en fait elle se veut constructive, aboutit toujours à une mise au ban de l’ACP par les (co)gestionnaires :
- Refus d’indemnisation en cas de sinistre : le CP qui conteste doit aller en justice
- perte d’avantages octroyés par le CdG (vidanges d’eau gratuites = 100 Euros, intervention en cas de perte de clefs dans la cage d’ascenseur par ex = 50 Euros
- correction des décomptes individuels et travaux privatifs imputés en charges communes : entre amis…on s’arrange !!
- etc…

Ceci explique la passivité de la plupart des CP et leur absentéisme aux AG.
Les cas que j’ai connus attestent que TOUT est mis en œuvre pour que les CP se comportent comme des moutons.

Quant aux copropriétaires bailleurs, ils ont tout intérêt à être BIEN avec le syndic et les membres du conseil de gérance, d’où leur absence aux AG pour ne pas devoir s’opposer aux gestionnaires.

Alors, minorité = quantité négligeable d’ACP ou minorité = 49% des ACP ?

#45 Re : Copropriétés forcées » L'AG au coeur du système décisionnel voulu par la loi: C'EST UN LEURRE » 02-02-2018 19:14:34

PIM a écrit :

Zitoun a écrit :

Le cautionnement de cette discrétion par Pim m'inquiète car celle-ci ferait fi de l'art. 1993 du Code Civil qui impose à tout mandataire de faire rapport à son mandant.

Je ne cautionne rien du tout !
J'ai juste essayé de comprendre ce qui a bien pu se passer et j'ai donné un éclairage possible.

Décidément, le salon "copropriété" est un concentré exceptionnel de mauvaise foi !

Sorry Pim pour le cautionnement.

J'ai voulu réagir à votre invocation de la discrétion pour expliquer l'absence d'informations du PV vis-à-vis d'une majorité d'absents à cette AG.
Je ne peux accepter que les nombreux mandants, comme les absents, ne sauront jamais pourquoi l'ACP a décidé de renoncer à cette action en justice.

#46 Re : Copropriétés forcées » L'AG au coeur du système décisionnel voulu par la loi: C'EST UN LEURRE » 02-02-2018 19:14:34

sad a écrit :

PIM a écrit : simple motif qu'un syndic + des membres du CdGérance, sans explications, les auraient sans doute hypnotisés ...tous les copropriétaires sont manipulés ou manipulables.

Tout cela me paraît un peu court.

Quel candeur !

N'importe qui peut devenir copropriétaire - mais pas syndic (en principe).

Manipulable - mais oui. Impressionable encore plus. Et aussi achetable par des "cadeaux" divers.

Pourquoi aussi peu de monde aux assemblées générales (quand les dégoutés sont parti il ne reste plus que les ...  ?

Pourquoi modifier une loi, avec comme motif de "pacifier" les copropriétés ?

Pourquoi tant d'affaires en justice ?

Manipulables ? Bien évidemment.

J’invite Pim à (re)lire « Tintin au pays des soviets ».

A la page 36 on y voit Tintin qui assiste à un rassemblement de citoyens lors des élections de soviets.

Premier tableau.
Les camarades écoutent attentivement (leurs têtes sont levées) le président du bureau de l’assemblée qui déclare : « Camarades, trois listes sont en présence… ! L’une est celle du parti communiste !... »

Deuxième tableau.
Le président dit encore : « Que ceux qui s’opposent à cette liste lèvent les mains !...Qui donc se déclare CONTRE cette liste ? »
Toutes les têtes sont baissées et les adjoints du président brandissent des pistolets prêts à faire feu sur les opposants à la liste communiste.

Troisième tableau.
Les têtes des camarades sont encore un peu plus baissées et les trois membres du bureau du parti communiste sourient lorsque le président dit: « PERSONNE ?? …Je proclame donc la liste communiste votée à l’unanimité ! »

Depuis 10 ans, j’assiste dans mon ACP à de telles AG, hormis heureusement les armes à feu, quoique les moyens de pression sont impressionnants (pneus crevés, voitures griffées, courriers subtilisés, cafards devant la porte, refus d’indemnisation d’assurance, etc….comme je les ai déjà dénoncés  !!!

QUI OSERAIT S’OPPOSER AUX DECISIONS DEJA PRISES PAR LE SYNDIC ET LES MEMBRES DU CONSEIL DE GERANCE qui détiennent toujours plus de 50% de voix (de l'assemblée) grâce aux procurations qu’ils vont expressément chercher et qu’ils se partagent ?

Peut-on accepter que ces procurations, en fait des blancs seings puisqu'aucune information n'est communiquée aux CP durant l'année et que les ordres du jour sont des plus évasifs quant aux points à discuter, engagent l'ACP ?

La loi devrait être plus stricte quant à l'utilisation des procurations et interdire les blancs seings.

#47 Re : Copropriétés forcées » L'AG au coeur du système décisionnel voulu par la loi: C'EST UN LEURRE » 02-02-2018 19:14:34

curieux a écrit :

luc a écrit : PIM a écrit : ...
Je pose cette question pour la raison suivante:
- si c'est un extrait du PV de l'AG : il est tout à fait possible qu'en réalité les copropriétaires présents à l'AG aient reçu une série d'explications complémentaires verbales (et qui ne sont pas actées pour éviter, par exemple, que le PV ne puisse être utilisé en justice.... contre la copropriété)  et que ces explications reçues en AG aient, en fait, motivé la décision prise à l'unanimité de renoncer à la poursuite de  l'affaire.


Luc a écrit : ...Oublier de notuler une phrase essentielle des débats pour "éviter" qu'elle soit utilisé contre le pouvoir en place est une technique courante.

Mais cela est et reste un faux en écriture.

...



Si l'analyse de PIm est exacte, il n'y aurait ni faux, ni omission.  Il y aurait référence explicite à l'existence de faits qui demanderaient la discrétion.

On peut être d'accord ou non à propos de cette nécessité de discrétion.

A défaut de connaître les faits de première main, ni d'avoir le dossier, nous ne pouvons affirmer que le PV d'AG est d'une quelconque façon contraire à la réalité des faits.


Pour répondre à PIM, oui, il s'agit des propos du syndic E repris dans son PV.

Le cautionnement de cette discrétion par Pim m'inquiète car celle-ci ferait fi de l'art. 1993 du Code Civil qui impose à tout mandataire de faire rapport à son mandant.

Finalement, le devoir de discrétion invoqué serait comme la raison d'Etat qui permet de couvrir beaucoup de choses.

Cette discrétion est d'autant plus inquiétante lorsque l'on sait que très peu de CP assistent aux AG. Dans le cas présent, 56% de présents et représentés et il y avait beaucoup de représentés.

Je ne connais pas de PV qui mentionnent d'ailleurs le nombre de représentés et QUI les représente.

#48 Re : Copropriétés forcées » L'AG au coeur du système décisionnel voulu par la loi: C'EST UN LEURRE » 02-02-2018 19:14:34

sad a écrit :

La saga immobilière belge (bruxellisation comprise) n'a que faire de la démocratie.

La loi de 1994, censée mettre de l'ordre suite au scandale des années 1980 (les dirigeants de B. mis en prison après le krach boursier qui avait vu s'envoler les fonds de rèserve de toutes ces buildings construites par A. dans toutes les villes de Belgique, sans distinction linguistique) en rendant les syndics seuls responsables de leur gestion et en cantonnant les "conseils de gèrance" (ou "cogérants" comme B. les appelait) dans une mission de surveillance uniquement, ne plait évidemment pas aux investisseurs.

C'est bien pour cela que leur syndicat veut les ramener dans un "conseil d'administration", résurrection de la co-gestion que vous appelez "couple infernal" - dont le copropriétaire lambda est non seulement un intrus mais aussi le coupable de service tout désigné s'il veut y mettre son nez.

Charleroi donne de l'espoir aux innombrables copropriétaires floués qui vont en justice.
...

Dans ce Far West belge, qui aura gagnera ?

Les syndicats d'investisseurs (s'auto) décernent des "Quality Labels" et autres "certifications" aux syndics, y compris leurs membres évidemment,

Les syndicats d'investisseurs font venir leurs juges de paix aux séminaires qu'ils organisent.

Oui, dans ce Far West immobilier belge, le juge sort de son tribunal pour discuter !


Puisque vous avez fait allusion au séminaire d'un "syndicat d'investisseurs" au cours duquel un Juge de paix s'était exprimé, souvenez-vous que lorsque j'ai signalé que les problèmes que les copropriétaires lambdas connaissaient dans leurs ACP étaient tous la conséquence de la cogestion illégale du couple-infernal, syndic-conseil de gérance, j'ai été applaudi par une très large majorité de participants...et nous étions très nombreux.

Quelques temps plus tard, j'assistais à une réunion organisée par l'ancien président du SNP et consacrée à la copropriété.

Monsieur de Clippele a affirmé que la proposition du SNP de faire du conseil de gérance un véritable conseil d'administration de l'ACP avait été abandonnée.

Les applaudissements de la réunion précédente avaient-ils été entendus ?

Comme le dit Luc, les dunes ne se sont pas faites en un jour et considérons cette réaction comme un élément positif à nos revendications.

Continuons à oeuvrer pour modifier la loi de 1994 afin d'éviter les abus de gestions autoritaires et abusives, parce que totalement incontrôlées.

#49 Re : Copropriétés forcées » L'AG au coeur du système décisionnel voulu par la loi: C'EST UN LEURRE » 02-02-2018 19:14:34

curieux a écrit :

1° : pourquoi AUCUN copropriétaire n'a-t-il, d'après le récit, pas même posé une question ?
Et je suppose que les changements de syndic ont été votés en AG.
D'où provient l'asymétrie d'implication, d'intérêt, "d'audace".   Les moyens d'ordre intellectuel, financier, social,  de personnalité, etc ...  sont-ils si différents ?
Ce n'est  pas le règne de la terreur quand même ?

2° : qu'est-ce qui fait que ce récit soit "publié" maintenant et ici ?  Quelle est la position du narrateur ?


Pourquoi personne n'a posé, ou osé poser, de questions est précisément la question que nous nous posons tous ?

Je précise que j'ai apporté une correction au récit en mettant en italique les propos du syndic E repris dans son PV.

S'agit-il de techniques de manipulation de foule, comme l'a dit Luc ?

S'agit-il du règne de la terreur ? Oui, dans de nombreux cas par la perte d'avantages octroyés par les cogestionnaires en cas de "contestation" de la gestion.

J'ai remarqué que la devise dans les grosses ACP était "Moi, couillon, NON, mais TOUS couillons, OUI" pour ne pas sortir du lot !

Il serait certainement judicieux qu'une étude sociologique analyse les comportements des copropriétaires, notamment en AG .

Je peux vous dire que les 7 cas que je vais relater, mais laissez moi un peu de temps, attestent d'une absence totale de transparence de la gestion par le syndic et d'un pouvoir autoritaire du conseil de gérance.

Il faut admettre que les contrôles réalisés au cours du mandat du syndic B par les vérificateurs aux comptes entre 1997 et 2000 ont été inefficaces puisque c’est le syndic C qui constata qu’il y avait des montants injustifiés pour un montant de 8.988 € imputés en charges communes, alors que les contrôleurs avaient donné le quitus au syndic B pour une partie des sommes injustifiées.

Voilà qui devrait conscientiser les copropriétaires à ne pas faire totale confiance aux contrôleurs qui contrôlent, mais contrôlent QUOI.

Comment expliquer l’attitude de l’ACP qui, sans être au courant, lance citation, obtient un jugement favorable et renonce ensuite, sans savoir pourquoi et sans chercher à savoir pourquoi, à poursuivre la procédure ?

Est-ce l’intérêt commun de renoncer à vouloir récupérer une créance de 10.000 €

Peut-on déduire de cette affaire que le syndic, organe de l’ACP, en accord avec 2 membres du CdG (organe de l’ACP) a défendu les intérêts de l’ACP ?

Dans les faits, le syndic E donne quitus au syndic B.
Ne faut-il pas voir dans cette attitude un « arrangement » entre syndics ?

De quelle prérogative disposait-il pour aller à l’encontre de ce jugement ?
De plus, son attitude de ne pas rendre compte en détail des arguments retenus pour décider de clôturer le dossier est contraire au principe que tout mandataire doit rendre compte de son mandat.

En effet: que signifient les propos du syndic E « sans aller plus loin dans les détails qui pourraient être utilisés contre la copropriété » j'ai décidé de cloturer ce dossier ?

Quel a été le rôle de l’avocat dit « de l’ACP », en fait l’avocat du syndic C qui, lui, n’a pas jugé que l’action était partiellement injustifiée ?

S’agissait-il simplement d’un règlement de comptes entre syndics, sur le compte de l’ACP, puisqu’il faut signaler qu’il y avait de gros problèmes relationnels entre les syndics B et C dans une autre ACP ?

Voilà à quoi peuvent servir les fonds communs !

Dans tous les cas que j'ai connus, ces avocats se sont comportés en exécutants serviles de leur client...le syndic et le conseil de gérance, alors qu'ils ont une déontologie.

Enfin, je réponds à votre question à mon sujet, en vous invitant à relire toutes mes interventions sur le forum de PIM depuis décembre 2004 pour comprendre mon parcours de copropriétaire.

Je suis un copropriétaire "banalisé", comme l'a dit Luc, dans le sens que je n'ai aucun mandat dans l'ACP, mais vous semblez ne pas accepter ce terme "banalisé" car je ne suis effectivement pas un copropriétaire "mouton" comme des syndics et le conseil de gérance aimeraient qu'ils soient (tous).

Quant au choix de ce forum pour publier ce récit, il faut reconnaître la qualité de ce forum qui laisse l'opportunité à chacun de s'exprimer.

Pourquoi maintenant ?

Parce qu'une proposition de modification de la loi de 1994 vient d'être déposée par la sénatrice Nyssens et que ce texte doit encore être amendé.

Les cas que je vais décrire montrent les dangers réels d'un pouvoir étendu, confié au conseil de gérance, car il y a confiscation du pouvoir de copropriétaire.

Je précise que le cas n°1 ne se passe pas dans mon ACP.

P.S.  Et vous, Curieux, quelle est votre position, copropriétaire, membre d'un conseil de gérance, syndic pro ou bénévole.

Je suggérerais à PIM, pour une meilleure compréhension des interventions, que figure, sous le pseudo, la qualité de l'intervenant...en lieu et place du très sympathique qualificatif, redondant puisque le nombre d'interventions renseigne sur l'assiduité de l'intervenant.

#50 Re : Copropriétés forcées » Le médiateur de l'IPI » 06-01-2007 13:31:57

PIM a écrit :

On pouvait donc difficilement soutenir que l'esprit d'un vrai ombudsman indépendant soit ainsi rencontré...

Alors, plutôt que de maintenir en place cet artifice intellectuel, il a été décidé par le Bureau en place en 2005 de supprimer cette appellation "inadéquate"...

C'est effectivement l'impression que nous avions ressentie compte tenu de la nouvelle absence d'évolution de notre dossier !

#51 Re : Copropriétés forcées » Le médiateur de l'IPI » 06-01-2007 13:31:57

luc a écrit :

.

Ce qui est valable pour la SNCB est valable pour l'IPI. Quand on sait dépenser 300.000 euros pour une campagne publicitaire, on est professionnel ou on gaspille de l'argent.

Ma suggestion: n'est-t-il pas temps d'installer un ombudsman à l'IPI? Avec la même indépendance de contact et d'action que celui de la SNCB?

Luc,

Il y avait un ombudsman à l'IPI et nous lui avons écrit en raison de l'absence de réactions de la Chambre Exécutive.

Son adresse était ombudsman@ipi.be.

Je viens de consulter le site de l'IPI et on ne mentionne plus la présence d'un ombudsman.

... à suivre

#52 Re : Copropriétés forcées » L'AG au coeur du système décisionnel voulu par la loi: C'EST UN LEURRE » 02-02-2018 19:14:34

Non, ceci n’est pas une fiction.

Afin de soulever le débat sur le pouvoir décisionnel de l’AG, au cœur de la loi de 1994, je vous livre les expériences vécues ces dernières années dans différentes ACP de près de 100 appartements à Bruxelles.

Ces cas mettent en évidence que les décisions émanent du syndic assisté de son conseil de gérance, ce que d’aucuns ont appelé le « couple-infernal » et non des copropriétaires, sinon, comment expliquer que ces derniers prennent des décisions importantes sans oser demander d’explications.

Cas n°1

Cette ACP créée au début des années 90 connut de graves problèmes avec le promoteur. Le premier syndic A (professionnel), laissant derrière lui une comptabilité négligée, fut révoqué et remplacé en octobre 95 par un autre syndic professionnel B.

Des dissensions apparurent avec le syndic B aboutissant à sa révocation en décembre 97 pour être remplacé par un troisième syndic professionnel C.

Des différences ont été constatées par le nouveau syndic C entre les prélèvements opérés sur les comptes par le syndic B au cours de son mandat par rapport aux justificatifs comptables existants.

Le syndic C releva l’existence de fournisseurs impayés avec lesquels il fut nécessaire de transiger.

Une citation en remboursement des montants injustifiés, à hauteur de 8.988 Euros, et en paiement de dommages et intérêts fut lancée en mars 2000.

Un jugement, condamnant le syndic B au paiement de 7.790 €, majoré des intérêts de 1.475 €, des dépens de 493 € et des intérêts judiciaires des 327 €, soit un total de 10.085 € (406.828 FB), fut rendu en mars 2002 et certains attendus méritent d’être cités.

« Absence de justifications de prélèvements opérés à concurrence de 8.988 €

Attendu que le mandataire est tenu de rendre compte de sa gestion et faire raison au mandant de tout ce qu’il a reçu en vertu de sa procuration (art. 1993 du Code Civil) ;

Qu’en l’espèce, la défenderesse (syndic B) a été interpellée à propos d’une discordance de 8.988 € constatés entre les prélèvements opérés par elle et les justificatifs qu’elle est en mesure de produire ;

Que pour toute explication, la défenderesse se borne à invoquer le quitus donné par l’assemblée générale des copropriétaires en décembre 96 ;

Que dans la mesure où la demanderesse n’établit pas à suffisance de droit l’existence d’une intention dolosive ou encore d’une fraude dans le chef de son mandataire, les conséquences du quitus donné ne peuvent être remises en cause ;

Attendu toutefois que le quitus ne couvre que la période antérieure au 1er octobre 96, pour laquelle la discordance se monte à 1.196 € ;

Que le solde, soit 7.792 € n’a pas donné lieu à quitus libératoire de la part des copropriétaires ;

Attendu que la défenderesse, qui devrait pouvoir répondre immédiatement à toute demande d’explications à propos du maniement de fonds appartenant à des tiers, ne fournit aucun élément en ce sens et se limite à dire – de manière assez cynique d’ailleurs- que si la demanderesse émet des réserves à propos de la fidélité de sa comptabilité, elle ne peut se servir de ces chiffres pour déterminer le montant des prélèvements injustifiés ;

Qu’une telle attitude n’est pas compatible avec le statut de mandataire salarié qui implique de pouvoir se justifier à première demande ;
… »

La défenderesse, (syndic B) interjeta appel de ce jugement en 2002, lequel jugement fut communiqué intégralement à TOUS les copropriétaires, qui cependant, durant deux ans, n’avaient été informés d’aucun détail de cette affaire.

Le syndic C fut révoqué à son tour en juin 2003 pour fautes graves.

Il fut remplacé d’abord par le syndic D et ensuite en novembre 2003 par le syndic E, tous deux syndics professionnels.

Curieusement, lors de l’AG de décembre 2003, alors que le nouveau syndic venait de reprendre la gestion de cette ACP et qu’aucune information préalable ne fut donnée aux copropriétaires, le syndic E signala, qu’après avoir examiné ce dossier, il concluait, en accord avec 2 membres du conseil de gérance, que cette affaire était partiellement injustifiée mais « sans aller plus loin dans les détails qui pourraient être utilisés contre la copropriété » ( !!!) il proposait de clôturer le dossier .

L’assemblée à l’unanimité des copropriétaires ( !!) présents ou représentés, soit 56% de l’ensemble de l’ACP, et sans demander la moindre explication, acquiesça à cette proposition, renonçant ainsi à une possibilité de récupérer plus de 10.000 Euros.

Non, ceci n’est pas une fiction.

Cette affaire interpelle à divers titres concernant les rôles des organes ou mandataires (CdG, vérificateurs aux comptes, syndic, avocat):


Alors, l’AG au cœur du système décisionnel voulu par la loi de 1994 ?

#53 Copropriétés forcées » L'AG au coeur du système décisionnel voulu par la loi: C'EST UN LEURRE » 02-02-2018 19:14:34

Zitoun-5136
Réponses : 33

Copropriété : l'assemblée générale au coeur du système

tel était le titre de l’article de Gabrielle Lefèvre paru dans l’Edition de L’Immo du SOIR, page 6, du jeudi 14 avril 2005.

Extraits
Depuis le 1er août 1995 (date d'entrée en vigueur de la loi du 30 juin 1994), c'est la loi et non plus ses statuts qui fixent les règles de fonctionnement de la copropriété. Les statuts demeurent, naturellement, mais ne fonctionnent plus désormais que dans un cadre très strict imposé par le législateur.
Or, la nouvelle loi a profondément bouleversé l’équilibre ancien, notamment en reconnaissant aux copropriétés la personnalité juridique, en organisant de façon précise le processus décisionnel….
L’assemblée générale des copropriétaires est au cœur de ce nouveau système. Elle est l’organe souverain de la copropriété. C’est elle qui recueille et de qui émanent tous les pouvoirs. Le conseil de gérance, jadis organe décisionnel dans bon nombre de copropriétés, n’est plus aujourd’hui qu’un simple organe de contrôle du syndic, dénué de pouvoir autres que ceux que l’assemblée reste en mesure de lui déléguer pour des missions précises et un temps limité.C’est dire si la réunion de l’assemblée générale, ses délibérations et ses décisions ont acquis une importance jamais atteinte jusque-là….

Gabrielle Lefevre
*******************

#54 Re : Copropriétés forcées » Proposition de loi concernant tous les syndics » 28-12-2006 20:07:09

Grmff a écrit :

Je sais que vous vivez une situation difficile. Mais soyez conscient que cela se passe bien dans pas mal de copropriétés....

Parce que ce n'est pas en rajoutant des règles que ceux qui ne respectent rien aujourd'hui respecteront mieux les nouvelles règles...


Le cas de l’ACP de Luc, auquel Grmff faisait allusion, est très complexe mais il relève incontestablement d’une gestion occulte (pourquoi ?) qui, elle, n’est pas unique.

Je ne suis pas certain que les ACP à gros problèmes ne concernent qu’une minorité de copropriétés comme semble l’affirmer Grmff.

J’ai lu l’article de Ph. Van Someren dans Le Soir Immo du 7 décembre 2006, « Faut-il réformer la loi sur la copropriété ? ».
L’auteur fait référence aux doléances de copropriétaires contre les syndics et relatées au hasard des consultations juridiques, d’articles de presse, de discussions dans des forums ou dans le courrier des lecteurs.

Il précise que son propos n’est pas de jeter l’anathème sur les syndics, dont la plupart d’entre eux le pratiquent (leur métier) sûrement avec professionnalisme et probité. De la même manière, ce n’est pas l’ensemble des copropriétés, mais une minorité d’entre elles, qui rencontrent de véritables problèmes de fonctionnement.

Quant à l’article de La Libre Belgique du 8 août, de Ch. Mikolajczak, «D’écoeurantes copropriétés », s’il ne généralisait pas les problèmes graves vécus par plusieurs copropriétaires, il ne minimisait pas pour autant ceux-ci.

Aucune statistique n’ayant été réalisée à ce jour, personne ne peut donner le pourcentage de copropriétés (ou des syndics) à problèmes.

Lorsque l’on affirme qu’il ne s’agit que d’une minorité, faut-il comprendre une quantité insignifiante, voire négligeable ?

Il ne faut pas confondre le vœu (de TOUS), que tout fonctionne bien, avec la réalité qui peut parfois dépasser la fiction. Voir ce qui a été dénoncé à Charleroi et dans les Immobilières Sociales.

Pourquoi y a-t-il tant d’émoi autour d’une loi qui ferait le bonheur de (presque) tous les copropriétaires de notre pays depuis 1995 ?

Fort de mon expérience de copropriétaire victime depuis 10 ans d’une gestion occulte, autoritaire, arbitraire et abusive, j’ai rencontré des copropriétaires de diverses ACP dans lesquelles ces copropriétaires sont muselés.

Lorsque je totalise le nombre d’ACP gérées par ces différents syndics, j’arrive approximativement à 500 ACP (la majorité comptant plus de 50 appartements)…rien que pour Bruxelles.

Est-ce cela que d’aucuns qualifient de minorité d’ACP ?

Bien sûr, il ne s’agit pas d’une enquête ou étude scientifique mais d’une simple déduction.

En effet, peut-on raisonnablement croire qu’un syndic qui GERE un immeuble en étroite collaboration (= cogestion) avec le conseil de gérance, qui refuse d’apposer sa plaque de syndic à l’entrée de l’immeuble, qui ne donne aux CP et avant les AG aucune information concernant la gestion de l’immeuble (contrats, rapports d’expertise, liste détaillée des sinistres d’assurance, rapports d’actions en justice, cahier des charges, devis, etc…) et refuse systématiquement à tout CP le droit à ces informations au seul motif que TOUT a été contrôlé par le CdG et les vérificateurs aux comptes, gèrera différemment les (50, voire 100 ou 300) autres immeubles de sa société ?

Comme l’a dit Grmff dans un autre sujet, le syndic qui n’en a rien à f…de la loi, des statuts ou de la déontologie ne respectera pas davantage de nouvelles règles émanant d’un éventuel nouvel ordre …ou même une loi modifiée…et forcément, il agira pareillement dans tous ses immeubles.

Un syndic a SA manière de gérer et de tenir SA comptabilité et cela dans TOUS les immeubles qu’il gère.

Pour faire un parallèle entre les ACP et les Immobilières Sociales, qui aurait cru il y a peu que tant d’entre elles fonctionnaient si mal parce que totalement incontrôlées.

Un pouvoir non contrôlé ou mal contrôlé aboutit nécessairement à des dérives.

Bien sûr, il n’y a pas eu 500 plaintes contre les syndics dont je parle, car il faut OSER contester de telles pratiques.

En effet, cette manifestation dite d’ « opposition », alors qu’en fait elle se veut constructive, aboutit toujours à une mise au ban de l’ACP par les (co)gestionnaires :
-    Refus d’indemnisation en cas de sinistre : le CP qui conteste doit aller en justice
-    perte d’avantages octroyés par le CdG (vidanges d’eau gratuites = 100 Euros, intervention en cas de perte de clefs dans la cage d’ascenseur par ex = 50 Euros
-    correction des décomptes individuels et travaux privatifs imputés en charges communes : entre amis…on s’arrange !!
-    etc…

Ceci explique la passivité de la plupart des CP et leur absentéisme aux AG.
Les cas que j’ai connus attestent que TOUT est mis en œuvre pour que les CP se comportent comme des moutons.

Quant aux copropriétaires bailleurs, ils ont tout intérêt à être BIEN avec le syndic et les membres du conseil de gérance, d’où leur absence aux AG pour ne pas devoir s’opposer aux gestionnaires.

Alors, minorité = quantité négligeable d’ACP ou minorité = 49% des ACP ?

#55 Re : Copropriétés forcées » Types de comptabilité » 30-03-2006 22:13:54

Francis a écrit :

Quelle est la proportion de copropriétés qui ont un réel problème de gestion à quelque titre que ce soit ?
Je suis persuadé, et informé, qu'une très large majorité d'immeubles sont correectement gèrés, Copropriétés à problèmes, 5% maxi. de l'ensemble des copropriétés.  Aidons les à s'en sortir.
...
...
Ce message est un peu un coup de gueule, tapé d'un jet, un soir de ras le bol.


mad De grâce, Francis, ne lancez pas des chiffres à l'aveugle sans être capable de les prouver. Cela n'apporte absolument rien au débat. mad

#56 Re : Copropriétés forcées » cahier de doléances - adaptation de la loi » 21-04-2006 11:52:51

Grmff a écrit :

Pour répondre à Zitoun,

Je pense que Pim à tout à fait raison de remettre Saxo au pas. En effet, il critiquait de manière scandaleuse et démagogique le SNP qui nous fait l'amitié de participer au débat, en amenant de l'information de première qualité, et des conseil qui ne le sont pas moins.

Les soupçons de Saxo sont tout à fait injustifiés. SI des syndics sont membres SNPO (et paye 5x plus cher leur cotisation que les simples quidam), je ne suis pas sûr dutout que l'apport des pros ait une quelconque influence sur la ligne politique ou éditoriale du SNP.

Bref, pourvu que Saxo n'ait pas vexé BL... et qu'elle reste par minou!


Cher Grmff,

J'ai le sentiment que vous vous inquiétez pour le silence de Madame Laloux sur ce forum après qu'elle ait annoncé le 27 mars à 20h27 à Luc "Disons que vous cherchez à me faire grimper à l'arbre et que cela marche"

Je peux vous rassurez puisque ce même jour à 22h57 elle envoyait un joli trait d'humour sur le forum de Pim et dont je vous donne le lien

Mon lien

Madame Laloux va donc très bien et pratique l'autodérision, qu'elle conseille d'ailleurs à tous comme moyen de thérapie.

#57 Re : Copropriétés forcées » procurations » 22-05-2006 10:11:02

Colet a écrit :

Zitoun a écrit :à Luc et  à Colet,

Et pourtant Luc sait de quoi je parle puisqu’il vit, lui aussi, un calvaire.

Quant à vous, Colet, je n’ai jamais lu que vous aviez connu des problèmes dans votre copropriété.

Vivriez-vous dans la copropriété « Utopia » ou « Paradisio » ?


Je dois bien avouer que depuis que je navigue sur ces forums, je suis stupéfait par les problèmes graves qui existent dans certaines copropriétés.
Dans la mienne, s'il y a bien eu quelques petits accrochages mineurs avec certaines dames qui vivaient mal leur ménopause, je constate en effet qu'en comparaison avec la vôtre, je dois vivre au paradis.


Oufti Colet, quel bonheur vous connaissez !

10.gif  060105liberty_2.gif

#58 Re : Copropriétés forcées » cahier de doléances - adaptation de la loi » 21-04-2006 11:52:51

Je constate que les propos de Saxo ont été très mal interprétés car ils répondent en tous points aux souhaits de Pim à savoir : « …Il y a lieu de partager des expériences et questions concrètes  … »

Je sais que Saxo a assisté à la conférence sur la « Journée du copropriétaire » et que sa déception a été immense par les interventions de certains orateurs. Luc l’a par ailleurs confirmé pour la partie néerlandophone de cette conférence.

Pour en avoir longuement discuté avec Saxo, je sais que ses interrogations rejoignent les miennes et celles de bon nombre de copropriétaires occupants, à savoir : Quel jeu jouent ceux qui affirment défendre les copropriétaires ?

Selon l’ABSA, ces organismes de défense sont : le SNP, le CNIC, la FBC.

La question soulevée par Saxo au SNP est légitime dans la mesure où un véritable syndicat doit clairement afficher sa position.

Or, le SNP est le « Syndicat national des propriétaires ». Depuis novembre 2005 il dit aussi être celui des copropriétaires (comme si ce n’était pas évident à ses yeux !) et annonce pour ce faire qu’il va ajouter un « C » à sa raison sociale. A ce jour le SNP n’est pas encore le SNPC.

Nous ne sommes malheureusement pas les seuls à dénoncer que seuls les copropriétaires – bailleurs font l’objet de toutes les attentions du SNP.
Les copropriétaires occupants souhaiteraient pouvoir être défendus par le SNP avec cette même énergie face à la toute-puissance de certains syndics.

Je sais que l’argent est le nerf de la guerre mais certaines professions ou organismes doivent avoir une déontologie en rapport avec leurs objectifs.

Je pense qu’à l’époque de l’affaire « Renault Vilvorde », les métallos n’auraient pas apprécié (et je pèse mes mots !) de voir dans leur journal syndical une publicité pour Renault, même pas pour la Logan.

C’est ce paradoxe que Saxo a voulu mettre en évidence à la veille d’une large concertation sur la modification de la loi.

Il est important que tous les participants intéressés (et ils deviennent nombreux !!) à cette négociation fassent connaître leur position exacte et il n’y a pas que Saxo à s’interroger sur « Qui va représenter les intérêts des copropriétaires occupants » ?

Le CNIC n’est pas un syndicat mais un « Centre national d’information des copropriétaires ».

Il ne peut être un syndicat des copropriétaires depuis qu’il est sponsorisé par le plus gros syndic belge (venu de France).

Ancienne ou nouvelle loi, ce sont eux qui dicteront la leur…comme le font déjà certains petits syndics qui tentent d’assurer leur survie en misant sur l’égoïsme individuel présenté comme l’intérêt collectif.

Quant à la FBC, la « Fédération belge des copropriétaires », quel est son poids réel ?
Il s’agit d’une fédération dirigée par un syndic professionnel dont le véritable objectif est le coaching de syndics bénévoles, souvent des copropriétaires déçus par la gestion d’un syndic professionnel.

Les copropriétaires occupants sont donc ignorés dans leurs problèmes vécus au quotidien.

Comme le dit Winnykamien (expert en administration de biens et président de l’ABSA) dans un article récent paru dans Le Cri, pour soutenir l’idée du coaching: ce coach ne se substituera pas aux mandataires syndics et conseil de gérance, lesquels sont seuls habilités à prendre les décisions qui concernent la copropriété.

En clair, les conseilleurs ne seront pas les payeurs !!

Prudence donc.


J’en appelle à Madame Laloux pour qu’elle soit attentive aux véritables problèmes des copropriétaires occupants.

J’attire son attention sur les conséquences d’un aveuglement persistant : les copropriétaires lésés par l’absence de démocratie dans leur immeuble et qui reculent devant une procédure judiciaire lourde, coûteuse et longue n’ont d’autre alternative que de manifester leur mécontentement dans le secret des urnes, en renforçant les positions de l’extrême droite.

Les confidences de ces copropriétaires m’ont fortement interpellé comme ils devraient interpeller tous ceux qui s’interrogent sur la montée de l’extrême droite.


« Pourquoi évoquer l’Etat de droit uniquement quand cela arrange ? L’Etat de droit doit être soutenu comme un guide pour tous et pas à la carte». Tel est l’avis de Dan Van Raemdonck, président de la Ligue des droits de l’homme.



Alors comme Saxo, j’interroge tous les intervenants de ce forum :

QUI DEFEND LES INTERETS DES COPROPRIETAIRES OCCUPANTS ?

#59 Re : Copropriétés forcées » cahier de doléances - adaptation de la loi » 21-04-2006 11:52:51

PIM a écrit :

Je répète mon message de hier soir ! :

J'aimerais que le forum ne se transforme en "procès" contre l'une ou l'autre association.

L'espace mis à disposition ici doit profiter à tout le monde. Il y a lieu de partager des expériences et questions concrètes et d'apporter des propositions de solutions pour chacun de nos visiteurs puisse y trouver de quoi résoudre le problème qui l'interpelle.

Merci donc de ne pas se lancer dans des généralités et autres anathèmes qui n'intéressent personne...


Si les intervenants continuent à se tromper de cible / d'objectif : je ferme cette discussion !


Pim,

je ne comprends pas cette menace de "carton rouge", car ce sujet répond en tout à ce vous énoncez.

Ce "carton rouge" m'étonne d'autant plus que vous aviez vous-même lancé un sujet dans le salon "informations en vrac", qui selon vos propres termes allait susciter des réactions.

Il s'agissait du "Projet de Laurette Onckelinckx: blocage des loyers"

Va y avoir de l'agitation ! aviez-vous annoncé vous-même !!

Mon lien


Et des propos virulents à l'encontre de la ministre Onckelinckx...y en a eu pardi!

Et vous n'avez pas brandi ce carton rouge.

Pourquoi deux poids et deux mesures alors que ce débat a une excellente tenue et suscite un grand intérêt ?  Il suffit de voir les compteurs de fréquentation.

Enfin, vous êtes le seul maître de votre forum mais je pense honnêtement que ce serait une erreur.

#60 Re : Copropriétés forcées » Types de comptabilité » 30-03-2006 22:13:54

Voilà qui est fait.

Espérons, comme l'a souhaité Tintin que le sujet ne dérive pas de la comptabilité.

Alors, à vos plumes !

Pied de page des forums

Pim.be : votre forum de l'immobilier résidentiel belge depuis 2002.

Les dernières discussions sont ici » Récentes | Sans réponse
Règlement du forum | Liste des membres