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Si je ne suis pas content des services de mon garagiste, j'ai toute liberté d'aller voir ailleurs, je ne dois pas rallier la majorité des clients à ma cause. Si je ne suis pas content de mon syndic, je fais quoi ? Je change d'immeuble ?
Comparons des pommes avec des pommes.
Tintin
Si je ne suis pas content de mon syndic, je propose à l'assemblée générale d'en changer. Car je ne suis pas seul(e) copropriétaire de l'immeuble et ne puis décider seul(e) qu'il ne donne pas satisfaction.
La question n'est pas "comment changer de fournisseur" mais comment trouver un consensus à ce sujet.
Au cours des auditions de la commision de la justice, les syndics ont réclamés que tous les syndics d'immeubles, y compris les avocats, les architectes et les syndics copropriétaires, soient soumis aux mêmes règles.
Ce qui n'est pas le cas actuellement. Et qui ne le sera toujours pas si le contrôle des syndics passe uniquement par un organisme professionnel.
Je suis d'accord avec l'idée que tous les syndics doivent être soumis aux mêmes règles mais je pense que ce résultat peut être atteint par la modification de la loi. Par ailleurs, selon le vieux principe des vase communicants, si les syndics professionnels sont soumis à une déontologie stricte, les syndics non professionnels devront s'adapter et s'y soumettre également. Rien n'empêche, du reste, que l'on communique à ce sujet: un organisme comme le nôtre est bien placé pour "répandre la bonne parole".
La certification des syndics par les associations de copropriétaires sont un leurre pour les copropriétaires. Ce n'est pas en multipliant les organismes qui certifient les syndics que l'on va apporter un plus.
C'est comme si "Touring Secours" donnait des labels de bons conducteurs à ses membres.
Je n'ai aucun problème, vis à vis de ces certifications, mais à mes yeux, elles n'ont qu'une valeur relative.
Tintin
Je comprends les réticences à l'égard de la labellisation mais je constate que de nombreuses plaintes nous parviennent désormais et ont reçu une suite qui va jusqu'à la suppression du label. Ce n'est qu'une pierre à l'édifice, mais c'est une pierre.
Par contre, je ne suis pas d'accord avec la comparaison avec Touring- secours: le SNP participe à la certification et n'est pas le représentant des syndics.
Voici l'avis officiel du SNP concernant ce sujet:
Avis du SNP concernant la proposition de loi du Sénateur André Van Nieuwkerke, portant création de l’ « Institut des copropriétaires et syndics ».
La proposition, en bref.
La proposition du Sénateur André Van Nieuwkerke « entend principalement faire reconnaître et protéger la profession de syndic ainsi que mettre un terme aux pratiques abusives ». A cet effet, il est proposé d’instaurer un nouvel organisme déontologique, auquel seraient soumis exclusivement les syndics professionnels. L’Institut règle les conditions d’accès à la profession de syndic, la formation, la déontologie. Les représentants des associations de copropriétaires et d’organisations de consommateurs sont associés à la gestion de l’Institut, paritairement avec les représentants des syndics. Un système de médiation est instauré pour gérer « les plaintes opposant copropriétaires et syndics ». En outre, « le juge de paix peut retirer l’agrément » du syndic en cas de manquement à ses obligations.
L’avis du SNP.
Le SNP est très soucieux que les syndics d’immeubles à appartement exécutent correctement et ponctuellement leur mission, dans un contexte de transparence et de démocratie, au service de l’assemblée générale des copropriétaires qui est l’organe souverain de la copropriété.
C’est du reste l’un des principaux objectifs de la proposition de loi déposée par les députés Hamal, Nyssens et consorts qui a été inspirée notamment par le SNP.
Par ailleurs, le SNP estime que l’Institut des Professionnels de l’Immobilier (IPI) n’est pas encore, à ce jour, l’outil le plus performant pour assurer le respect de la déontologie et des bons usages par les syndics. Ceci tient notamment au fait qu’au sein de l’IPI les syndics sont minoritaires, de sorte qu’ils n’ont pas toujours disposé d’une attention suffisante des structures de cette institution. Cette situation est en train d’évoluer positivement mais il reste des progrès à faire.
Conscient de cette réalité que le SNP a collaboré à la mise sur pied d’un outil de « certification de qualité » pour les syndics d’immeubles, outil qui reste également perfectible.
Dans ce contexte, la proposition du Sénateur Van Nieuwkerke présente certes un intérêt, du moins quant à ses objectifs, que le SNP partage pleinement. Le SNP ne peut toutefois se rallier à la solution préconisée.
Cette position est motivée tout d’abord par des objections de principe.
L’idée même de créer une institution nouvelle, sui-generis, ne paraît pas de nature à régler adéquatement les problèmes décrits dans l’exposé des motifs de la proposition et dont le SNP reconnaît l’existence. A cette option, le SNP préfère celle d’un meilleur fonctionnement de l’IPI, et d’un renforcement de la représentation des syndics au sein de cette institution.
Par ailleurs, le SNP voit mal pourquoi la profession de syndic serait la seule à être organisée sur base d’une structure paritaire, alors que maintes autres professions de services sont gérées conformément à la loi organique en la matière, qui ne prévoit pas ce type de modalités. Cela n’enlève pas, néanmoins, l’intérêt d’instaurer des commissions de médiation, mais celles-ci devraient fonctionner sur base volontaire, en dehors de l’Institut dont relèvent les syndics.
Le caractère « paritaire » semble d’ailleurs difficile à mettre en œuvre car si l’on peut concevoir que tous les membres d’une profession soient tenus de s’affilier à l’institution qui les organise, ce n’est pas aussi clair en ce qui concerne les simples citoyens qui ont la qualité de copropriétaires. On peut du reste se demander quels sont les critères permettant de démontrer la représentativité des organisations de copropriétaires, et aussi comment on justifie la présence, au sein de l’Institut dont la création est préconisée, des organisations de consommateurs.
La proposition, dans son état actuel, suscite également des objections précises, notamment (liste non exhaustive) :
- L’obligation pour toutes les copropriétés de plus de 6 lots de se doter d’un syndic professionnel ; selon le SNP, cette contrainte est excessive et contre productrice car les petites copropriétés n’intéressent pas les syndics qui sont contraints d’y pratiquer des honoraires trop élevés ;
- La compétence attribuée au Juge de paix de retirer l’agrément des syndics est difficile à intégrer dans notre système juridique : il s’agit d’un mélange des genres (procédure judiciaire et disciplinaire) que le SNP ne peut cautionner. Par ailleurs, la seule sanction prévue est le retrait pur et simple de l’agrément ce qui manque de nuances.
- L’incompatibilité de la profession de syndic avec toutes les autres professions paraît injustifiée, même s’il faut prévenir les conflits d’intérêt en interdisant le cumul d’activités au sein d’une même copropriété. Il semble encore plus inadéquat d’interdire au syndic d’être en même temps copropriétaire !
En conclusion, le SNP réitère son souhait de voir l’IPI améliorer son fonctionnement afin de remplir pleinement son rôle à l’égard des syndics, en se départant d’éventuels réflexes corporatistes.
Dans ce but, il serait éventuellement souhaitable qu’une concertation soit instaurée entre les parties intéressées, pour améliorer la loi organique en vertu de laquelle les différentes professions sont organisées : en effet, les réserves formulés à l’égard de l’IPI peuvent sans doute être adressés aussi aux autres Instituts professionnels. Certaines idées contenues dans la présente proposition de loi pourraient être reprises à ce niveau.
D’autre part, le SNP continue à croire à son action de certification des syndics, sans se cacher pour autant que l’organisation actuelle peut être améliorée. Il estime en effet qu’un organisme professionnel et une structure privée de certification peuvent coexister.
Je confirme en effet que la taxe n'est en principe pas illégale, sur base de l'autonomie communale et de l'interprétation très restrictive des règles du genre "non bis in idem".
Par ailleurs, d'autres taxes sont mises concurremment à charge du propriétaire et de l'occupant, telles certaines taxes sur les secondes résidences.
En ce qui concerne la procédure, je suis d'accord avec Gof, en principe: si le propriétaire peut être considéré comme redevable de la taxe, il devrait recevoir les documents d'enrôlement. Il faut évidemment avoir connaissance du règlement pour se prononcer définitivement. Pas compliqué, il suffit de le demander à la commune.
Ce sujet rappelle le scandaleux problème de la consommation d'eau à Bruxelles, où le propriétaire se voit contraint de payer à la place du locataire en cas de défaillance de celui-ci (voir nos articles dans Le Cri de décembre 2008 et janvier 2009).
Evidemment, ces montants sont recouvrables à charge du locataire mais encore faut-il que ce dernier soit solvable!
Par ailleurs, il a été jugé que la compagnie des eaux ne pouvaitr réclamer des montants au propriétaire si elle n'avertissait pas en temps utile le propriétaire de la carence du locataire. Ne serait-il pas possible d'invoquer cet argument?
Il me semble qu'à priori il faut éviter de parler de contribution alimentaire et tenter de congédier l'occupant des lieux dans les meilleurs conditions. Il pourra invoquer cet argument de lui-même et il sera temps alors d'ergoter sur l'état de nécessité etc...
L'idéal serait de pouvoir considérer l'occupation actuelle comme une occupation précaire et dès lors de demander la libération du bien sans délai (éventuellement concéder un "délai de grâce").
Bien sûr, cette interprétation peut être contestée mais vous verrez bien. L'important est de ne pas procéder comme pour un bail: pas de "congé" mais une demande de libérer les lieux. Pas de délai de préavis mais un délai octroyé à titre gracieux, pour raison "humaine".
En cas d'action en justice, pas de requête mais une assignation pour occupation sans titre ni droit.
S'il s'avère finalement qu'il s'agit bien d'un bail dont le locataire est dispensé du paiement du loyer (ce qui est tout autre chose qu'une location qui serait concédée sans loyer et qui n'est plus une location), donc s'il n'y a pas eu novation, il s'agit alors d'un bail de 9 ans et les règles de ce dernier sont d'application. Mais vous pouvez alors réclamer que le loyer soit à nouveau payé!!!
Je crois qu'on trouve partout des locataires qui font semblant de ne pas comprendre lorsqu'on leur demande une augmentation, même si elle est prévue par la loi!
Répondez que si vous étiez au Royaume-Uni il ne vous viendrait pas à l'idée de contester le système local (ce qui ne manquerait pas d'être considéré comme "very shocking, indeed!").
Je vais m'informer sur les règles en matière d'indexation dans ce pays.
A propos: bonne année à tous les visiteurs de ce site, et, à tout Seigneur tout honneur, à son auguste webmaster

En effet, la proposition de loi, qui est le résultat de travaux menés au sein du SNP, sous la houlette d'Olivier Hamal et par l'équipe de Madame Nyssens, et qui est soutenue en outre par des députés PS, Ecolo, CD&V, VLD et Groen, sera examinée tout au long de janvier et fera l'objet de larges auditions.
Le but de la proposition est de favoriser un meilleur fonctionnement des copropriétés, même si nous savons que la loi ne peut résoudre tous les problèmes.
Le SNP ne doute pas que d'intéressantes propositions d'amendements soient introduites et nourrissent utilement la réflexion.
Le SNP a fait traduire ses baux de résidence, tant principale que secondaire. Ces documents sont disponibles en nos bureaux ou peuvent être commandés.
A noter toutefois: il n'est pas recommandé de conclure un contrat en anglais car en cas d'action en justice il faudrait faire réaliser une traduction jurée! Dès lors, la version anglaise, qui sera régulièrement adaptée, doit servir uniquement d'aide à la compréhension.
Non, cela ne tient pas la route, en tout cas pour des logements autres que les petits logements occupés par des personnes défavorisées. Ces loyers là ont augmenté plus que les autres et cela continue peut-être là où la pénurie est la plus criante, précisément parce que la demande a augmenté du fait de la précarité croissante et de la pression démographique étrangère. Et aussi parce que ces locataires là sont souvent plus "risqués" que les autres et que les propriétaires provisionnenent des pertes prévisibles. Et puis aussi parce que c'est dans ce segment que l'on trouve les marchands de sommeil, dont le comportement ne se justifie tout simplement pas.
Pour tous les autres loyers on constate un tassement, voire une baisse. Le raisonnement de la Cour ne tient donc pas et je pense que cette juridiction s'en moque du reste: on ne peut pas croire qu'ils y croient. Il faut bien qu'ils donnent une apparence de motivation à ce qui est en fait une prise de position purement politique.
CE DERNIER COMMENTAIRE N'ENGAGE QUE BEATRICE LALOUX ET NON LE SNP
De plus, l'argumentation de la Cour constitutionnelle fait abstraction des autres dettes éventuelles des locataires, arriérés de loyers et de charge notamment. C'est n'importe quoi!!!!
Vous pouvez faire un avenant au bail, en précisant que le locataire est désormais telle société. Dans ce cas je vous conseille de prévoir soit que le précédent locataire (la personne physique) est également locataire, soit qu'elle se porte caution personnelle pour toutes les obligations du bail (une telle clause figure dans les baux du SNP.
Je ne connais pas le contrat-type de Pim (mais je suis certaine qu'il est excellent).
Néanmoins, je puis vous dire que vous pouvez prévoir une durée de 18 mois. A la fin, si aucune des deux parties ne donne un congé trois mois avant l'échéance, ce contrat deviendra un bail de 9 ans dont les 18 premiers mois sont écoulés. la réglementation applicable changera assez radicalement puisqu'il ne s'agira plus d'un bail de courte durée mais d'un bail de 9 ans (qui est la règle dans le système actuel du bail de résidence principale)
Le locataire doit assurer ses "risques locatifs", c'est à dire sa responsabilité civile en cas de dommage causé à l'immeuble dont il serait responsable (notamment l'incendie), et le contenu du logement, soit ses propres biens.
Vous pouvez tout à fait décider de commun accord de mettre fin au bail actuel. Cela se fait par un document signé par le bailleur et le locataire actuel. Ensuite, vous signez un nouveau contrat avec le nouveau locataire.
En ce qui concerne la garantie locative, elle peut rester au nom du locataire actuel en précisant qu'elle garantit le nouveau bail mais je vous conseille de la mettre au nom de la nouvelle locataire, c'est plus clair! De même, il faut que les locataires se mettent en rapport avec la compagnie d'assurances pour régulariser la situation.
Reste la question de l'état des lieux. Je vous conseille de préciser dans le nouveau bail que l'état des lieux qui a été fait au début du bail actuel reste valable. Si vous n'avez pas fait d'état des lieux, ou qu'il n'est pas suffisamment détaillé, c'est l'occasion, je vous conseille vivement d'en faire faire un, de préférence par expert, c'est à votre avantage! Il faudrait dans ce cas régler la question des éventuels dégâts locatifs que vous constateriez maintenant. Evidemment, s'il n'y a pas d'état des lieux ou qu'il est mal fait, les dégâts seront par définition difficiles à prouver!
Vous avez raison: le préavis est de 3 mois et vous pouvez donc occuper les lieux jusqu'à la fin du mois de novembre. Après la fin des 3 ans le bail est devenu un bail de 9 ans auquel le locataire peut mettre fin à tout moment avec 3 mois de préavis. Le préavis prend cours le 1er jour du mois qui suit celui auquel le congé a été reçu par le bailleur.
Si aucun état des lieux n'a été effectué, le bailleur reste libre de démontrer que vous avez causé des dégâts locatifs mais ce sera difficile car il y a une présomption juridique (susceptible de preuve contraire) que vous avez reçu le bien dans le même état que celui dans lequel vous le restituez.
En ce qui concerne la garantie, je suppose que vous avez au moins un reçu?
Vous avez droit à des intérêts calculés au taux moyen des livrets de dépôt pour toute la durée du bail.
sorry là je ne vous suis pas !
chosir la méthode tenant compte de la plus value ???
Oui, si votre plus-value est négative, il n'y a pas d'indemnité à payer!
et n'étant pas un pro, l'histoire de l'article 9 supplétif, je ne comprends pas très bien non plus
Cela veut dire que la disposition ne s'applique qu'à défaut de clause contraire dans le bail
et moi il était bien indiqué dans mon contrat : que le preneur devrait à son départ laisser les lieux dans l'état dans lequel il les a trouvé à son entrée compte tenu de ce qui aurait été dégradé par la vétusté et l'usage normal
et que tous les travaux embellissement, etc ..resteraient acquis au bailleur sans que celui ci doive une indemnité et que celui ci pourrait s'opposer à la fin du bail à la suppression par le preneur de tous ces travaux et aménagements...mais aussi que le bailleur pourrait également exiger lors du départ du preneur que celui ci rétablisse les lieux dans leur état primitif et ce aux seuls frais du preneur
ces clauses n'ont donc aucune valeur ?
Oui cette disposition est valable puisque l'article 9 de la loi n'est que supplétif. C'est la disposition du bail qui doit être retenue.
oui mais une convention contraire peut annuler ça non ?
car je ne vais quand même payer à mon ex locataire les travaux qu'elle a fait, ( pour la plupart en plus sans mon accord écrit) alors que ses travaux ne sont pas une plus value, mais une gène pour moi m'empèchant en plus de louer pour une autre activité que celle qu'elle exerçait !!!
Si vous estimez qu'il n'y a pas de plus-value, vous pourriez choisir la méthode tenant compte de la plus-value.
D'autre part, comme je l'ai écrit dans mon précédent message, le régime de cet article 9 est supplétif, c'est à dire qu'il ne vaut qu'à défaut d'accord différent entre parties, dès la formation du bail ou, cela va de soi, au moment où le problème se pose.
Régime mis en place par l'article 9 de la loi. (Il s'agit d'un article supplétif, autrement dit, il est possible de prévoir dans le bail un autre système).
Le bailleur ne peut exiger la suppression des travaux au départ du preneur (= travaux régulièrement exécutés en vertu du droit qui lui est reconnu par la loi sur le bail commercial).
En revanche il peut s'opposer à ce que le preneur exerce son droit d'enlèvement des travaux.
Si, lors de son départ, le preneur laisse les transformations en l'étaét, soit d'initiative soit à la demande du bailleur, ce dernier est tenu d'une indemnité.
Cette indemnité a pour objet de rembourser au locataire tout ou partie de l'investissement qu'il a effectué....
L'indemnité consiste
- soit dans le remcoursement de la valeur des matériaux et de coût de la main d'oeuvre
- soit dans le paiement de la plus-value dont bénéficie l'immeuble
L'option entre ces deux modes de calcul appartient au bailleur.
(voir notamment l'ouvrage de Bernard Louveaux sur le bail commercial, pp. 215 sqq).
Ben wi! Il serait plus judicieux de parler de revenu cadastral de base, même si l'expression n'est pas totalement erronée. J'ai immédiatement demandé à ce que cela soit modifié pour la prochaine édition de nos baux.
Merci donc pour la remarque!

Je crois que ceci est typiquement une situation pour laquelle il n'y a pas de vraiment bonne solution, chacune d'elles comportant des avantages et inconvénients.
Il est certain que dans l'état actuel de la législation, le mieux est que les baux prennent cours le 1er d'un mois.
Evidemment, cela pose tous les problèmes qui ont été évoqués ci-avant (ou bien on tronque le bail d'une partie de mois ou bien on commence une occupation avant la date de début de bail ce qui crée une insécurité juridique pour la période en question.
Peut-être pourrait-on décider de faire commencer le bail le 1er du mois suivant tout en prévoyant une occupation précaire avec indemnité d'occupation pour la période du mois précédent où le locataire est déjà dans les lieux...
Ne pas oublier, dans ce cas-là, de faire commencer l'assurance dès le début de l'occupation!
Je comprends que vous trouviez l'augmentation importante mais il faut tenir compte de deux facteurs:
D'une part, vous avez bénéficié pendant trois ans d'un loyer non indexé. Si l'indexation avait été faite chaque année, la différence 'd'un coup' serait moins importante mais, au total, vous auriez payé bien plus.
D'autre part, il faut savoir que l'inflation est bien plus importante que les années précédentes. Et encore: les loyers sont indexés sans tenir compte de l'impact des carburants, de l'alcool et du tabac (indice santé), de sort qu'ils augmentent moins vite que les prix des autres biens de consommation. Le précompte immobilier, qui est à charge du bailleur, de même que l'impôt des personnes physiques, se calcule sur base du revenu cadastral, qui est, lui, indexé avec l'indice des prix à la consommation et non pas avec l'indice santé de sorte que les rentrées du bailleur diminuent en valeur absolue lorsqu'il perçoit l'indexation.
Le propriétaire peut indexer les loyers quand il le veut - au maximum une fois par an - en se basant sur le loyer de départ, l'indice du mois qui précède la conclusion du bail (indice de départ) et l'indice du mois qui précède l'anniversaire de l'entrée en vigueur (indice nouveau)
Selon mon calcul, l'indexcation s'établit comme suit:
(471 € x 124,37 - ind. mars 2008 -) : 115,28 - ind. février 2005 = 508,14 €
Finalement, le calcul de l'avocat vous est plus favorable.
par ailleurs, il est légal de réclamer 3 mois d'arriérés et, en outre, le bailleur a le choix de demander l'indexation ou de ne pas le faire et il n'est pas obligé de traiter tous ses locataires de la même façon.
Erik a raison de poser la question de la forme sous laquelle la garantie a été déposée.
En effet, il est tout à fait possible de constituer légalement une garantie de 3 mois:
- ou bien sous forme de garantie bancaire reconstituée progressivement par le locataire
- ou bien sous forme de blocage de valeurs mobilières (bons d'assurance, obligations, bons de caisse...) au lieu d'une somme d'argent.
Si la garantie de 3 mois a été simplement bloquée sur un compte sous forme d'espèces, vous pouvez à tout moment exiger que le 3ème mois vous soit restitué.
Vous pourriez également, après avoir demandé officiellement cette restitution et si cette demande n'est pas suivie d'effet, prévenir par écrit le bailleur que vous allez vous abstentir de payer un mois de loyer et que cela se compensera avec le 3ème mois de garantie versé indûment. Je doute qu'un juge de paix qui serait saisi de la contestation ne vous donne pas raison d'agir de la sorte. Evidemment, cela n'aura pas un très bon effet sur votre relation avec le bailleur et ce dernier ne sera guère enclin de vous donner satisfaction sur quoi que ce soit, par la suite, s'il n'y est pas légalement tenu...
Je voudrais aussi attirer votre attention sur le fait que 3 mois de garantie, compte tenu de la valeur d'un logement et des risques pris par le bailleur en le confiant à un locataire (qu'il ne connaît pas et dont il ne peut que présumer la bonne foi, la solvabilité et le comportement adéquat), ce n'est vraiment pas énorme...
En effet!
Reste à espérer que les juges de paix, ou certains d'entre eux, ne prendront pas prétexte de la nouvelle disposition légale pour adopter l'habitude de remettre le traitement des affaires dont la phase "conciliation" aura échoué...
Il faut en tout cas penser à insérer dans la requête une phrase exposant que le dossier ne requiert que des débats succincts et demandant qu'il soit traité à l'audience d'introduction.
Tenez-nous au courant des pratiques dont vous auriez connaissance!