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Habituellement, le notaire ne dresse qu’un seul acte qui comprend l’acte de base et le règlement de copropriété. Ils constituent les statuts de l’immeuble et leurs contenus est décrit à l’article 577-4 § 1. Pour toute modification à l’un ou à l’autre, le notaire doit dresser un acte modificatif.
Le règlement d’ordre intérieur, qui détermine le règle de vie dans la copropriété, étant un acte sous seing privé (art 577-4 §2) l’intervention du notaire n’est pas nécessaire.
Toute modification doit être décidée par l'assemblée générale.
En plus tous ces documents (ROI, RdC, acte de base, ...) ne peuvent pas être en contradiction avec la loi sur la copropriété (Art. 577/2 à 577/14 CC).
Si ces conditions ne sont pas respectées, il faut d'abord changer ces documents avec les majorités et procédures requises.
La question est de savoir si un règlement de copropriété ou un ROI doit être modifié s’il n’est pas conforme à la loi sur la copropriété ?
Il est à noter que la loi sur la copropriété est impérative (art 577-14). Si un des règlements est en contradiction avec la loi, c’est cette dernière qui s’appliquera. Il existe cependant deux exceptions à cette règle où la loi autorise le règlement de copropriété à être plus strict. Il s’agit de l’article 577-6§3, au niveau des quorums pour tenir l’AG, et l’article 577-7, à propos des majorités lors des votes en AG. Notons qu’il s’agit de conditions plus strictes et donc que les conditions minimums sont celles de la loi.
En conclusions, si les statuts ne sont pas conformes à la loi, cela n’implique pas un blocage de l’ACP mais il faut « jouer » avec plusieurs textes (RdC, ROI, Loi). D’où risque d’une insécurité juridique. Il est donc hautement souhaitable de procéder à la mise en conformité des statuts existants à la loi.
D'une manière, c'est l'assemblée générale qui peut modifier le règlement d'ordre intérieur. Les modifications ne doivent pas actées auprès d'un notaire. Il est important cependant que le syndic tienne à jour le dit règlement.
Pour répondre à votre question, personne ne peut assurer ou assumer la fonction de syndic. Celui-ci doit être nommé par un AG ou par le juge. Votre copropriété est donc sans représentant légal. Ce qui peut vous être un problème pour vous mais aussi pour certains tiers comme vos fournisseurs par exemple.
Mais pourquoi n’avez-vous plus de syndic ?
Il est malade ? L’Ag n’a pas nommé de syndic ?
Quoiqu’il en soit, la solution la plus rapide est de convoquer une AGE, sur base de Art 577-6§2 qui permet à 20% de copropriétaire de convoquer une assemblée, afin de nommer un syndic ou un syndic provisoire.
Si cela est impossible, vous pouvez agir auprès du juge sur base de l’Art 577-8 § 7 qui autorise un copropriétaire à demander la nomination d’un syndic provisoire en cas d’empêchement ou de carence du syndic.
Il est toujours difficile de se prononcer sur un problème technique repris sur le Forum. Un nombre important d’éléments pouvant intervenir et modifier la perception du problème (Urgence ou non par exemple).
De manière donc générale, c’est au syndic de prendre les mesures conservatoires qui s’imposent et/ou de convoquer une AG extraordinaire pour résoudre le problème.
Si des travaux urgents s’imposent au niveau des parties communes et que l’AG les refusent, le copropriétaire lésé peut faire appel au juge de paix, sur base de l’article 577-9 §4 du code civil, afin de forcer la copropriété à les réaliser . Il ne faut pas attendre le délai de trois mois pour cela.
992 millions d'€ d'amende ! Le cartel des ascenseurs sanctionné par la Commission européenne
A lire entre autre sur le site de la DH
La page du site de l'IPI relative au code de déontologie ( nouvelle mouture)reprend ceci :
CHAPITRE I Dispositions communes a tous les agents immobiliers administrateurs de biens
CHAPITRE II Obligations specifiques de l’agent immobilier syndic
CHAPITRE III Obligation specifique de l’agent immobilier regisseur
Il y a manifestement une différence entre l'administrateur de bien, le régisseur et le syndic qui sont tous les trois agents immobiliers. Ai-je mal lu ?
Oui.
Le code de déontologie est organisé comme suit:
TITRE I DISPOSITIONS COMMUNES
TITRE II OBLIGATIONS SPECIFIQUES DE L’AGENT IMMOBILIER COURTIER
TITRE III OBLIGATIONS SPECIFIQUES DE L’AGENT IMMOBILIER ADMINISTRATEUR DE BIENS
La loi stipule que le syndic ou le régisseur sont administrateurs de biens.
Ceci dit, je pense que nous aurrons bientôt des informations statistiques plus précises de la part de l'IPI.
Est-il possile d'avoir connaissance de la jurisprudence de lIPI ?
Oui à l'adresse http://www.ipi.be/web/biv/web/fr/public … ossier.htm
Pourrait-on connaître les chiffres relatifs aux syndics ?
Je ne connais pas la répartition entre courtier et administrateur de biens.
Et pour ceux qui le savent pas encore, un syndic est un administrateur de biens.
Dans différents sujets, la question a été posée de savoir s'il était utile de déposer plainte à l'IPI.
Vois des chiffres obtenus auprès de l'IPI.
En 2006,
421 plaintes ont été déposées contre des agents immobilers.
244 plaintes ont été classées sans suite par l'assesseur juridique et ce après enquête de sa part (non fondée, manque d'éléments probants,...). Pour rappel, l'assesseur n'est pas membre de l'IPI, il n'est donc pas agent immobilier, et il est nommé par le Roi.
177 dossiers ont donc été traités par les chambres exécutives.
Résultats:
- 21 radiations
- 11 suspensions
- 11 blâmes
- 14 avertissements
Je ne connais pas la répartition entre courtier et administrateur de biens.
L'IPI a l'intention de communiquer sur le sujet. Nous aurons alors des chiffres plus complet et des analyses des différents problèmes.
Madame Laloux est arrivée fort tard pour des raisons indépendantes de sa volonté et s'est assise très naturellement auprès de l'autre membre du SNP, avocat à Charleroi, qui ne connaissait pas le représentant de l'ABSA et s'était installé devant lui par hasard. Et voilà comme on écrit l'histoire...
Je confirme.
J'aurais très bien pu m'asseoir à côté de Luc ou de Zitoun
. Vu que nous ne nous connaissions pas. Et beaucoup de regards se sont tournés vers moi lorsque j’ai dit « représentant de l’IPI ».
Je vous invite cependant à faire attention de ne pas mélanger l'IPI et l'ABSA. Je suis un syndic pro, membre de l'ABSA, et j'ai été mandaté pour une mission précise par l'IPI. Cette mission étant de présider le groupe de travail sur le sujet qui nous occupe. Les pistes que nous étudions, et qui ont été émises, émanent de ce groupe de travail. Elles ne sont donc pas toutes étiquetées ABSA.
L’IPI viendra avec des propositions en son temps avec des textes précis et écrits.
Par rapport au SNP et si vous lisez les propositions reprises dans le Cri et les points que j’ai avancé, vous constaterez des points communs, des divergences et aussi des idées reprises d’un côté et pas de l’autre et vice versa. Comme par rapport aux idées avancées par le CP présents.
Même écho de ma part.
Mettre des visages sur certains pseudos, voici aussi un avantage pour moi de cette réunion.
A ne pas oublier que c'est le Ministre des Classes Moyennes qui nomme le président de la Chambre exécutive francophone de l'IPI- organisme de droit public - qui est actuellement l'ancien substitut du Roi à Dinant.
Le Président de l'ABSA est également membre de la Chambre Exécutive de l'IPI... celle qui est chargée d'analyser les dossiers de plaintes déontologiques.
Il faut cesser de présenter l'IPI comme un ensemble monolithique.
En complément au info de PIM:
- Il est à noter que le président et l'assesseur juridique ne sont pas des agents immobiliers et que leurs nominations sont indépendantes de l'IPI. C'est à ce niveau qu'il est décidé si un plainte est fondée ou non et si elle doit être traitée par la chambre exécutive.
- Le président de l'ABSA est membre suppléant au niveau de la chambre exécutive. Il n'a jamais, à ce jour, siégé au niveau de la chambre. Il traite cependant des dossiers en tant que rapporteur auprès de celle-ci.
- La volonté de l'ABSA est d'améliorer les outils existants et ce y compris au niveau de l'IPI.
Il existe un nouveau code de déontologie ce qui est positif.
Il existe un groupe de travail sur la loi du 30 juin 1994.
Nous faisons nos remarques et commentaires au bureau de l'IPI et nous constatons qu'il existe un réel dialogue.
Vous n'êtes pas toujours satisfait du fonctionnement des copropriétés, de l'IPI,.....
Nous de même. Nous avons décidé de travailler afin d'améliorer ceux-ci dans l'intérêt des administrateurs de biens et de nos clients.
Le syndic refuse l'accès aux documents de contrôle, puisque c'est lui qui gère les ascenseurs envers le SECT, ... .
Cher Luc,
Je confirme et signe, le syndic est le gestionnaire des ascenseurs en copropriété. Il le fait au nom et pour le compte de l'ACP mais il est le gestionnaire. Et c'est lui que vise la loi.
Le nom du gestionnaire doit être affiché dans l'ascenseur. Lisez-vous le nom de votre ACP ou celui de votre syndic?
Pour répondre à Tintin, Luc et petitfuret:
Le syndic a commis une faute, il est responsable de celle-ci par rapport à l'ACP, à un copropriétaire ou un tiers.
Le fait que le syndic démissionne ne change rien au fait qu'il doit assumer ses erreurs, d'autant plus si l'AG ne lui a pas donner décharge.
En cas de faute de votre syndic et d'après la nature de celle-ci, vous pouvez, avant tout, lui demander de faire jouer son RC professionnel avant d'aller un justice. Celle-ci couvre sa normalement sa responsabilité "en raison des dommages ou préjudices corporels; matériels ou immatériels causé à des tiers dans le cadre de son activité professionnel qui résultent d'ommissions, oublis, retards, inexactitude, erreurs de fait ou de droit, d'inobservation de délais, d'erreur à l'occasion de la transmission d'informations, de documents ou de fonds et, de manière générale, de toute faute généralement quelconque."
Si le syndic commet une faute déontologique, il est important d'intervenir auprès de l'IPI.
Préciser "assister le syndic et de contrôler sa gestion" est nécessaire. La cogestion va à l'encontre de l'article 577-8 §6.
Le syndic peut être "responsable directement envers une autorité compétente". L'exemple de la loi sur les ascenseurs est le plus claire. Cette loi précise tous ce que doit réaliser le gestionnaire de l'ascenseur et elle définit le gestionnaire comme suit: "le propriétaire ou celui qui met de la part du propriétaire l'ascenseur à la disposition des utilisateurs." En copropriété, il s'agit clairement du syndic en direct et non comme représentant de l'ACP.
Le Syndic "greffier" de l'ACP. L'idée est à creuser.
Quelques réflexions sur le sujet:
D'accord avec Luc quand il dit "Le syndic agit selon moi comme organe dans le cadre des tâches définit dans la loi de 1994." et mandataire dans le cadre d'autres missions confiées au syndic.
où une ACP peut-elle recruter un syndic qui s'occupe efficacement et conscieusement de la gestion d'une copropriété forcée????
Je crois qu'ils existent. En tout cas j'en connais. Est-ce qu'ils sont une majorité? Je ne sais pas.
Mais ils ont une tendance à fuir les ACP à problèmes, vu que le rendement temps investi/honoraires est non seulement plus bas, mais le risque d'être mis à la porte, après avoir nettoyé l'étable n'est pas négligeable.
Je pense aussi qu'ils existent et heureusement. Il est aussi clair qu'un professionnel doit veiller à la rentabilité de son activité. Il est donc important que le syndic prévoit dans son contrat de manière claire ses honoraires complémentaires. Il est évident que pour "nettoyer l'étable", comme dit Luc, il ya un surcroit de travail qui doit être payé au syndic.
Au niveau de la comptabilité de l'ACP, nous demandons aussi que les choses soient clair. Avoir un plan comptable normalisé en partie double obligatoire à tous les syndics, pro et non pro, serait une bonne chose.
Les problèmes majeurs sont :
- L’éducation des copropriétaires à cette forme de démocratie…
- Le coût de l’information pourtant indispensable, en valeur et en temps. Il en rebute bon nombre…
D'accord à 100%. Notre site et le syndic info ont pour but d'informer les copropriétaires. Le syndic info est édité à ce jour à 15.000 exemplaires envoyés à nos copropriétaires.
Nous pensons que les copropriétaires informés comprendront mieux les mécanismes de leurs ACP. Ils y seront plus actifs avec des interventions plus efficaces lors des AG, ils connaîtront mieux leurs devoirs et ils pourront mieux défendre leurs droits.
D'accord avec Grmff et Luc par rapport aux comités.
Nous pensons que les conseils de gérance sont utiles aux bon fonctionnement de la copropriété. Ils doivent cependant rester dans les limites prévues par la loi.
Pour les travaux aux bétons de Tintin, d'accord avec l'approche de Grmff. Le choix des spécialistes (architectes, expert,...) est réalisé par l'AG.
Le code de déontologie le rappel:
"Art. 18 L’agent immobilier doit respecter le droit ou le choix des commettants et de leurs cocontractants lorsqu’il s’agit de faire appel aux services d’un professionnel, tel un expert, un notaire, un entrepreneur, sans préjudice des conseils qu’il prodiguerait à ses commettants et de ses habilitations contractuelles ou statutaires."
Les actions en justice concernant les ACP.
La personnalité juriqique des ACP est la grande avancée de 1994. Avant cette date, toutes actions liées à une ACP étaient bien compliquées. Ce fait seul a augmenté le nombre de procédures.
Les syndics sont responsables de leurs gestions de part la loi de 1994. Ils existent d'autres responsabilités qui découlent d'autre législation (comme par exemple le loi sur les ascenseurs).
N'oublions pas aussi qu'il existe des actions menées concernant le recouvrement d'impayés par des copropriétaires ou le non respect des ROI.
Il est à noter que le nouveau code de déontologie des agents immobiliers stipule dans son article 8:
" Préalablement à l'acceptation de toute mission, l'agent immobilier doit proposer à son commettant potentiel un projet écrit de convention adapté à l'exercice de la mission qu'il pourrait lui être confié par le commentant potentiel. Ce projet doit être conforme aux normes applicables et stipuler de manière claire et non ambigüe les obligations des parties, en particulier en ce qui concerne le mode de calcul et de paiement des honoraires"
La meilleur manière d'atteindre cet objectif est de joindre son contrat à son offre. Les AG pourront faire leur choix en connaissance de cause.
L'ACP doit elle au niveau de l'AG mandaté la ou les personnes qui signeront le contrat du syndic. En effet, sur base de l'article 13 de la déontologie, il doit s'assurer "de l'identité, de la qualité et des coordonnées précises de son commettant ou des représentants de ce dernier, ainsi que que de l'adéquation des pouvoirs des ces personnes avec l'objet de sa mission".
Voilà un bien vieux sujet qui est abordé dans le Forum. Mon étonnement rejoint celui de Marianne.
Les syndics professionnels travaillent, en grande majorité, non assujetti à la TVA depuis 1995.
Le syndic ayant le choix d’être oui ou non assujetti à la TVA, l’IPI publiait, à lépoque, des barèmes hors TVA pour cette raison.
Un non-assujettissement ou un assujettissement partiel n’est que « toléré » par l’administration de la TVA.
Pas de problème au niveau des contrôle TVA.
Il est clair que la comptabilité doit permettre d'identifier les prestation de syndic et les autres. Certains syndics ont optés pour la création d'une société pour les activités de syndics et d'une 2ème pour les autres activités.
Lorsqu’il rédige un PV d’assemblée générale et communique celui-ci aux copropriétaires, lorsqu’il gère un sinistre etc., ce sont bien des prestations de services soumises à TVA.
Négatif, ce sont des prestations qui entre dans le cadre sa mission de syndic, organe de l'ACP.
Vous oubliez que le syndic qui n’est pas assujetti devra majorer ses honoraires pour compenser le fait qu’il ne pourra pas récupérer la TVA sur ses achats de services ou investissements.
Effectivement.
A l'époque et en accord avec les ACP, les syndics qui ont fait le choix de travailler non assujetti ont augmenté de la moitié de la TVA leurs honoraires hors TVA. L’autre moitié de la TVA représentant l’économie réalisée par les ACP sur les honoraires de son syndic.
Actuellement, il n'existe plus de barème. A chacun de comparer la qualité des services et les prix!
Je suis donc parfaitement d'accord avec Immorp :
Posez-vous plutôt la question sur le rapport qualité-prix !
Voici un lien vers la proposition de loi de Mme Nyssen
Sur le site du Sénat, je ne vois pas trace d'une proposition de loi de Madame Nyssen.
Par contre, il ya bien le 15/12/2006 une proposition de loi qui a été déposée. Mais, elle est de Mr Michel Delacroix (Sénateur FN)
A lire sur le site du sénat.