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#241 Re : Locations et baux » Pas de bail: mes droits? » 30-06-2008 19:12:40

jeanbrussel a écrit :

je dirais que Grmff et moi même avons raison car il est ......

Juste de dire que ce n'est pas juste

Cela a l'air d'être tout à fait vrai.

Le bail a été conclu après l’entrée en vigueur des dernières modifications législatives.

Le bail doit dorénavant obligatoirement être constaté par écrit. Cette obligation s’impose évidemment aux deux cocontractants et cela se confirme par le fait que la loi précise que «  La partie contractante la plus diligente pourra, faute d'exécution dans les huit jours d'une mise en demeure signifiée par lettre recommandée à la poste ou par exploit d'huissier, contraindre l'autre partie par voie procédurale s'il échet à dresser, compléter ou signer une convention écrite selon l'alinéa 1er et requérir si besoin que le jugement vaudra bail écrit ».

Par ailleurs, lorsque le bail est conclu pour 9 ans, ce qui est forcément le cas d’un bail verbal, le preneur peut, lorsque le bail n’est pas enregistré par le bailleur dans les deux mois de sa conclusion, mettre un terme à celui-ci sans devoir respecter de délai de préavis ni être tenu par une indemnité de rupture éventuelle.

Mais pour pouvoir enregistrer le bail, il faut un écrit, comme l’a soulevé très justement Grmfff !

Je n’ai pas connaissance d’une jurisprudence en la matière, mais je serais enclin à procéder de la sorte.

Le preneur ne saurait quitter les lieux sans respecter de délai de préavis ou payer une indemnité de rupture si elle trouvait à s’appliquer car, en effet, l’obligation de conclure le bail par écrit s’impose impérativement au preneur aussi, alors que nul ne peut alléguer sa propre turpitude en justice. La majorité de la doctrine estime en outre que la loi de 1991 cherche à établir un équilibre dans la défense des intérêts tant du bailleur que du preneur. Il ne convient donc pas de considérer le preneur comme la partie faible à qui seul la loi profiterait. Autrement dit, le caractère impératif s’impose au deux parties au contrat et protège les intérêts de l’une et de l’autre.

Il en irait a fortiori de même si le bailleur a sollicité que le bail soit constaté par écrit et que le locataire n’y aurait pas répondu favorablement.

Par contre, si le preneur met en demeure le bailleur de constater le contrat par écrit et que celui-ci ne répond pas dans le délai qu’impose la loi, aucune turpitude ne pourrait plus être reprochée au preneur et ce dernier serait donc en droit de terminer le bail sans délai et sans indemnité.

Mais comme dirait Pim, sans doute faudra-t-il attendre quelque(s) décision(s) judiciaires pour en avoir le cœur net.

Bien à vous,

#242 Re : Locations et baux » Pas de bail: mes droits? » 30-06-2008 19:12:40

Je crains que ce soit un tout petit peu plus compliqué que cela. Je creuse et je reviens.

#243 Re : Prêts hypothécaires/assurances » Mainlevée hypothécaire » 27-06-2008 22:17:04

L'inscription hypothécaire vaut pour 30 ans et s'éteint automatiquement par l'écoulement de ce délai.

La mainlevée permet de radier cette inscription avant le délai de 30 ans. Elle se fait à l'intervention d'un notaire, à vos frais. Renseignez-vous, mais il en ira de quelque 300 eur.

Bien  à vous,

#244 Re : Copropriétés forcées » Liste des adresses des copropriétaires » 15-09-2025 17:47:18

Grmff a écrit :

Il me semble utile de rappeler que les données privées des propriétaires membres d'une copropriété sont des données qu'on peut obtenir moyennement payement auprès du cadastre.

Lors de cette communication, aucun engagement d'une quelconque sorte ne doit être pris.

Exact, le prix variant d'ailleurs selon que les données contiennent, outre l'identité, la désignation cadastrale (parce que les recherches à faire ne sont tout de même pas les mêmes, puisque dans un cas c'est la touche F1 de l'ordinateur qu'il faut actionner et dans l'autre la F2, une différence fondamentale quoi, mais le tout sous réserve que le réseau n'est pas en panne, bien entendu).

#245 Re : Prêts hypothécaires/assurances » frais de dossier » 25-06-2008 19:38:08

J'ai oublié de préciser. Le formulaire de demande de prêt, qui est également soumis au contrôle de la CBFA, doit clairement mentionner les frais de dossier et d'expertise lui-aussi.

Bien à vous,

#246 Re : Locations et baux » Bail commercial ou.... » 02-07-2008 14:58:35

voui, mais à condition que les lieux "sont affectés principalement par le preneur ou par un sous-locataire à l'exercice d'un commerce de détail ou à l'activité d'un artisan directement en contact avec le public."

La règle est impérative et ne souffre pas de dérogation.

#247 Re : Locations et baux » Pas de bail: mes droits? » 30-06-2008 19:12:40

Ce n'est pas parce qu'il n'y a pas d'écrit qu'il n'y a pas de contrat.

Vous êtes le titulaire d'un bail verbal conclu pour 9 ans.

En cas de vente, le nouveau propriétaire est tenu de respecter intégralement ce bail.

Mais le mieux est de demander au bailleur actuel de constater le bail par écrit, comme vous l'y autorise le nouvel article 1er bis des dispositions du Code civil relatives au baux de résidence principale.

Vous commencez par une lettre aimable. Si vous n'obtenez pas de réaction, vous renvoyez la même chose par lettre recommandée et si toujours pas de succès huit jours plus tard, vous donnez rendez-vous chez le juge de paix, muni de la preuve de vos paiements et d'un certificat de domiciliation vous concernant comme preuve de l'existence du bail.

Bien à vous,

#248 Re : Ventes et achats » petite question pratique sur le prix de vente réel d'une maison » 25-06-2008 19:16:24

La base imposable est le prix de vente. Le Code des droits d'enregistrement s'empresse toutefois de rajouter que "Toutefois, la base imposable ne peut, en aucun cas, être inférieure à la valeur vénale des immeubles transmis."

En cas d'insuffisance, vous encourez une amende égale au droit éludé.

De plus "En cas de dissimulation au sujet du prix et des charges ou de la valeur conventionnelle, il est dû individuellement par chacune des parties contractantes une amende égale au droit éludé. Celui-ci est dû indivisiblement par toutes les parties" (c'est-à-dire par le plus solvable).

Et je vous assure que les receveurs veillent au grain ... camera.jpg

Bien à vous,

#249 Re : Locations et baux » La signature d'un nouveau bail rend t elle caduque le precedent? » 25-06-2008 21:11:46

Grmff a écrit :

Dès lors, faire passer un loyer toute charge comprise, à un loyer hors charge avec une provision pour charge de 25€, ce n'est pas passer d'un forfait à des charges réelles. C'est rajouter des charges réelles en considérant que le loyer précédent était sans charges.

Etant donné que cela modifie fondamentalement la qualification des sommes réclamées, il me semble que c'est illégal. Mon pif me le dit, et je suis sûr que Gof va pouvoir traduire cela en termes juridiques adéquats.

Merci Gof... lol  lol

Je ne prétend pas détenir la vérité évidemment. Mais l'art. 7 auquel j'ai déjà fait allusion, et qui est de droit impératif aussi, permet de demander la révision des charges forfaitaires ou leur permutation en charges réelles.

Si un "loyer" est stipulé toutes charges comprises, une partie de ce montant, bien que non précisé, couvre forcément le loyer à proprement parler, et l'autre partie les charges.

Le fait que la distinction n'a pas été opérée de manière explicite dans le bail, ce qui est certes dommage sur un plan contractuel, ne réduit en rien le constat qu'elle existe pourtant bel et bien dans les faits.

Rien n'empêche donc les parties contractantes de préciser par la suite comment se décompose le "loyer toutes charges comprises" et ensuite d'appliquer la révision autorisée par l'article 7.

Je suis par contre tout à fait d'accord que le cas échéant, il convient de fixer un vrai loyer qui est moins élevé que celui toutes charges comprises, étant entendu que la réduction doit, pour respecter l'interdiction de la révision du loyer à tout moment, correspondre à des frais qui peuvent être raisonnablement justifiés.

Pour revenir à la dernière question de Rizko, l'article 1723 du Code civil précise que "Le bailleur ne peut, pendant la durée du bail, changer la forme de la chose louée", à moins évidemment que de le faire de l'accord exprès du preneur. Ceci est d'autant plus vrai lorsque cela a pour but de modifier les obligations qui incombent au bailleur en exécution des engagements qu'il a pris.

(@ Grmfff! : quand je disais que le sujet était passionnant ...  big_smile )

Bien à vous,

#250 Re : Prêts hypothécaires/assurances » frais de dossier » 25-06-2008 19:38:08

Si c'est un crédit hypothécaire que vous sollicitez, la loi du 4 août 1992 relative au crédit hypothécaire exige que le prêteur mette à disposition un prospectus et des tarifs.

Le prospectus doit clairement indiquer quels frais sont réclamés à l'occasion de l'instruction d'une demande de prêt (c'est-à-dire frais de dossier et frais d'expertise) et préciser dans quelles conditions ses frais sont dus.

Les frais de dossier ne sont dus que si le prêteur remet une offre de prêt, les frais d'expertise qui si l'expertise a été réalisée.

Le prêteur peut vous réclamer de le provisionner à cet effet.

Le montant des frais doit clairement apparaître dans les tarifs.

Les prospectus et tarifs doivent avoir été approuvés préalablement à leur diffusion par la Commission Bancaire, Financière et des Assurances.

Bien à vous,

#252 Re : Locations et baux » La signature d'un nouveau bail rend t elle caduque le precedent? » 25-06-2008 21:11:46

Je ne partage que partiellement les analyses exposées en suite de la question de RIZKO0805 (mais sinon ce ne serait pas drôle non plus  lol ) et, au risque d'un débât qui pourrait s'avérer si pas passionnant, à tout le moins passioné, je vous livre ci-après le fruit de mes quelques réflexions.

La loi est certes impérative en sorte que tout acte qui lui est contraire est frappé de nullité, quand bien même celle-ci est relative.

Commençons par un exemple pour illustrer les propos qui vont suivre. Si le bail est conclu pour une courte durée, il ne peut en principe être résilié que du commun accord des cocontractants. Or, s’il fallait suivre la thèse développée dans ce salon concernant le caractère impératif de la loi, qui exclut la possibilité d’un congé avant le terme d’un bail de courte durée, cet accord serait frappé de nullité, ce qui serait évidemment absurde.

La loi vise en l’espèce la résiliation unilatérale. Elle permet, en d’autres termes, des dérogations à ses principes, mais que du consentement exprès des parties et moyennant le respect de quelques verrous.

Si l’on reprend les choses dans l’ordre, notre pimonaute stagiaire a acheté un immeuble comportant plusieurs appartements loués.

Nous sommes bien d’accord que de par l’effet de la loi, il se voit, en sa qualité de nouveau propriétaire, subrogé dans les droits et obligations de son vendeur.

Il est donc devenu le titulaire de tous les baux, qui n’ont rien perdu de leur efficacité à raison de la mutation immobilière.

Ensuite, notre pimonaute stagiaire propose, à chacun de ses locataires, personnes majeures et, on peut l’espérer, capables, de conclure de nouveaux baux, c’est-à-dire de nouveaux contrats.

Comment faut-il dès lors interpréter cet acte d’échange de consentements ?

A mon sens il ne peut s’agir que d’une novation au sens de l’article 1271, 1° du Code civil, en ce sens qu’une nouvelle dette a été contractée, chacune des parties pour ce qui lui concerne, qui est substituée à l’ancienne, cette dernière étant éteinte.

C’est donc bien le nouveau bail qui trouve à s’appliquer. Ce n’est qu’à partir de ce constat qu’il convient de se poser si cette novation est en contradiction avec les dispositions du même Code relatives à la résidence principale du preneur.

En ce qui concerne la durée du bail (surtout dans l’hypothèse d’un contrat de courte durée) et le montant du loyer, il me semble qu’il faut admettre qu’il ne pourrait y avoir novation, les clauses du nouveau contrat devant être considérées comme nulles, de nullité relative, et celles de l’ancien contrat pouvant donc subsister. Ceci se déduit de l’art. 3, § 6 et 7, § 1er des dispositions du Code relatives au baux de résidence principale.

Par contre, qu’en est-il des charges ? L’article 7 précise qu’à tout moment chacune des parties peut demander au juge la révision des frais et charges forfaitaires ou leur conversion en frais et charges réels. L’on peut raisonnablement déduire de ce texte que les parties restent libres de conclure en cours de bail une convention dérogatoire à la convention initiale en sorte que les baux conclus par notre cher stagiaire, en ce qu’ils opèrent novation et que celle-ci n’est pas contraire aux dispositions impératives de la loi qui s’applique en matière des frais et de charges, sont tout à fait valables.

En ce qui me concerne donc, j’estime que l’analyse de l’avocat du locataire part droit dans le brouillard.

Bien à vous,

#253 Re : Locations et baux » Qui doit payer la réparation » 24-06-2008 14:38:59

Depuis l'année passée, l'article 2 des dispositions du Code civil relatives au bail de résidence principale du preneur ont été complétées comme suit :

§ 2. Par l'application des articles 1720, 1754 et 1755 du Code civil aux baux régis par la présente section, le bailleur est obligatoirement tenu de toutes les réparations autres que les réparations locatives. Ces réparations autres que les réparations locatives peuvent être définies par le Roi, par arrêté royal délibéré en Conseil des ministres. Ces dispositions ont un caractère impératif et auront un effet pour les contrats de bail signés après l'entrée en vigueur du présent article.

Il convient donc d'interprêter votre bail au sens de la dernière phrase de ce nouveau paragraphe, étant entendu qu'il n'y a pour l'heure aucun arrêté royal qui détermine la liste des réparations autres que locatives. Il faut donc s'en référer à la manière dont la jurisprudence interprête ceci.

L'interprétation de Jeanbrussel me semble donc cohérente, étant entendu que l'usure qui résulte d'un usage normal ne peut cependant incomber au locataire. Il faut, en d'autres termes, arriver à démontrer un usage anormal qui n'est pas celui d'un bon père de famille, normalement avisé et prudent. Le cas échéant, il vous appartient d'en apporter la preuve.

Mais d'autres intervenants dans ce forum sont plus qualifiés en la matière.

Bien à vous,

#254 Re : Locations et baux » expert lors de l'état des lieux » 22-06-2008 08:54:07

Francis a écrit :

(...) (expert judiciaire) tenu a une procédure un peu plus contraignante.

Juste un peu ?

#255 Re : Locations et baux » Je suis locataire d'un logement récemment vendu » 19-06-2008 18:50:23

En achetant l'immeuble, la nouvelle propriétaire a été subrogée dans les droits et obligations de l'ancien. Cela revient à dire qu'elle remplace purement et simplement l'ancien bailleur et qu'elle est tenue de continuer à exécuter le bail comme si c'était elle qui l'avait conclu.

La clause relative aux frais d'électricité des communs et de leur entretien aurait sans doute pu être libellée de manière plus claire, mais elle ne laisse cependant aucun doute, d'autant plus que l'ancien propriétaire l'interprêtait bien dans le sens où cela comprenait le nettoyage des communs. La nouvelle propriétaire est donc, par l'effet de la subrogation, tenue de continuer l'exécution du bail exactement de la même manière.

Idem pour les autres points du bail.

Si elle maintient sa position, commencez par lui adresser un courrier dans lequel vous exposez la manière dont le bail était exécuté avant son achat, en insistant bien que l'achat ne peut affecter vos droits à vous.

Bien à vous,

#256 Re : Locations et baux » expert lors de l'état des lieux » 22-06-2008 08:54:07

Si le propriétaire mandate une personne pour le représenter à l'état des lieux de sortie, il n'y a pas de raison de s'y opposer. Ce mandataire, conseiller technique du propriétaire, représente ce dernier et uniquement ce dernier. Il n'est pas question ici de partialité mais de représentation.

Rien n'empêche le locataire d'en faire de même. C'est l'exemple évoqué par le sieur Brussel.

Autre chose consiste à proposer à l'autre partie de s'accorder sur la désignation d'un ou de plusieurs experts chargés de rendre un avis et tendant à concilier lesdites parties. Ceux-ci doivent évidemment faire état d'une impartialité parfaite sinon au risque de violer les droits des parties.

#257 Re : Locations et baux » Locataire sous administration de bien » 17-06-2008 17:49:25

Heureux d'apprendre que cela se soit finalement passé pour le mieux.

Cordialement,

#258 Re : PIM:Suggestions et nouveautés » Nouvelles versions des beaux baux Pim » 18-06-2008 15:01:09

Baxter, je n’ai pas tout à fait compris où vous vouliez en arriver et je vais donc tâcher d’être plus concret.
L’article 1285 précise la chose suivante :

La remise ou décharge conventionnelle au profit de l'un des codébiteurs solidaires, libère tous les autres, à moins que le créancier n'ait expressément réservé ses droits contre ces derniers.
Dans ce dernier cas, il ne peut plus répéter la dette que déduction faite de la part de celui auquel il a fait la remise.

Pour éviter les conséquences de la remise ou décharge conventionnelle d’un codébiteur solidaire, voici une clause possible :

Lorsque plusieurs personnes comparaissent au présent bail en tant que preneur, elles s’obligent solidairement et indivisiblement à l’exécution de toutes les obligations dudit bail.
Par dérogation à l'article 1285 du Code Civil, au cas où l'une ou plusieurs des personnes visées à l’alinéa précédent, leurs héritiers ou ayants droit seraient déchargés par le bailleur, les autres resteraient tenus pour le tout sans que le bailleur doive réserver ses droits à leur égard.

Bien à vous,

#259 Re : PIM:Suggestions et nouveautés » Nouvelles versions des beaux baux Pim » 18-06-2008 15:01:09

PIM a écrit :

Dans la "comparution", en début de bail, il est indiqué "Obligés solidairement et indivisiblement" : cela ne suffit pas à cet égard ?

Au contraire, cette clause est parfaite (tout comme vos baux d'ailleurs).

Ce n'est toutefois pas ce cas de figure que vise l'art 1284, mais celui où plusieurs comparants se sont obligés ensemble. La décharge de l'un emporte celle des autres en sorte que le bailleur qui accorderait pareille décharge à l'un des cocontractants se verrait privé des autres débiteurs sans s'en rendre compte. En insérent une clause dérogatoire, cet ecueil peut être évité.

#260 Re : Divers (hors achat/location) » Entrepreneur empiète sur mon terrain » 17-06-2008 17:34:51

Le référé est une procédure judiciaire d'urgence devant le président du tribunal compétent selon l'objet du litige et qui permet d'obtenir un jugement avant dire droit.

S'agissant d'une procédure d'urgence, elle est soumise à des conditions strictes comme la crainte d'un dommage important si une décision n'intervenait pas rapidement.

On en parle souvent lorsque l'une ou l'autre célébrité a vent de ce qu'un article l'éclaire sous une lumière peu luisante et qu'elle demande, dans l'urgence, l'interdiction de la parution.

Dans votre cas, le référé pourrait être utilisé aux fins de faire constater les troubles que vous subissez par voie d'expertise, à défaut de l'accord des parties sur un constat contradictoire (et sans reconnaissance préjudiciable).

La procédure en référé permet donc d'obtenir une décision d'urgence, mais ne tranche pas sur le fond de l'affaire, qui elle relève de la compétence du tribunal "classique".

Bien à vous,

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