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Revenons au code civil si vous voulez bien. Si vous avez un jugement mettant fin au bail aux torts du locataire, ce n'est pas vous qui avez mis fin au bail moyennant congé.
Par ailleurs, je soupconne une occupation sans titre et sans droit à l'issue du bail résilié par la Justice de Paix. Dès lors en cas de conclusion d'un nouveau bail il n'y a pas de baux successifs.
d'où mon questionnement : comment interpréter le départ du locataire précédent (sur lequel vous répondiez donc) : parti de lui-même vu ses mails, ou est-ce mon préavis qui joue, ou est-ce le jugement qui a suivi mais qui ne prend pas en compte mon préavis (puisque expulsion)
Quand d'après le jugement il y a résiliation? Quand le locataire devait quitter les lieux? Quand l'appartement a été libéré? Quand commence le bail suivant?
je recopie l'extrait du jugement pour être plus clair :
"disons le bail avenu entre parties résilié aux torts de la partie défenderesse (...) condamnons (celle-ci à libérer les lieux (...) A defaut par elle de ce faire, la partie demanderesse est autorisée à la faire expulser (...)"
À ma connaissance le seul moyen d'expulser un locataire récalcitrant, c'est d'avoir un jugement. Vous avez un jugement. À vous de voir, si votre locataire libère volontairement le logement. À défaut faite ce qui est écrit dans le jugement: la partie demanderesse est autorisée à la faire expulser. Il faut simplement vérifier si le jugement est exécutoire même en cas d'appel ou éventuellement d'opposition.
L'expulsion coûte environ 1.000 €. Pour ce faire, vous vous rendez au greffe du tribunal avec la copie du jugement et vous demandez l'expédition. Ensuite vous remettez l'expédition à un huissier de justice de votre choix de préférence dans l'arrondissement judiciaire du tribunal.
(NB je vais vérifier mais je pense que le Juge a résilié, peut-être n'avais-je pas mentionné mon préavis, que le locataire n'a pas retiré à la poste mais qu'il a qd même reçu par mail)
Commencez par mettre un peu d'ordre dans vos affaires. Si vous ignorez où vous en êtes, on en sera encore moins. Par ailleurs, vous n'aurez aucune chance en Justice de Paix.
libra a écrit :Roger a écrit :Et si non, il y a le non-paiement depuis plus de 3 mois, donc ça constitue ipso facto une rupture de contrat de sa part ou bien j'aurais dû "attendre la décision du juge" ?
Seul le juge de Paix peut résilier un bail en casde faute grave du locataire.
D'accord...mais donc dans mon cas, il y a eu 4 étapes :
- non paiement de sa part depuis 1er janvier (vous me direz que c pas à moi de "juger"...)-il m'envoie un courriel (conservé) "Je suis en passe de quitter la région et n'y rentre que lorsque j'ai mon fils.
"Mes jours de présence sont faciles à identifier vu que je n'y suis plus jamais"-j'envoie mon préavis de 3 mois avant la fin convenue.
(logique puisque c'était prévu et surtout pcq non-paiement depuis 5 mois)- 1,5 mois après, le juge prononce résiliation et expulsion
qu'est-ce qui prévaut dans tout cela et peut-on être CERTAIN au final que ce n'est pas moi qui ait "résilié" (et que donc je ne suis pas obligé de refaire un bail court à prix plancher avec le suivant) ? merci
Cette situation est assez courante. Malheureusement il n'y a aucune certitude. Ce n'est pas parce que votre locataire ne paie pas les loyers que le Juge de Paix va résiller le bail. Il peut par exemple donner des termes et des délais aux locataire ou pire remettre l'affaire à plus tard.
Par ailleurs, à partir du moment où vous avez fait votre renom, vous ne savez pas demander la résiliation du bail. On ne sait pas résilier un bail deux fois. C'est soit vous qui le faite; soit le Juge de Paix. Ayant résiler le bail, vous devez demander la validation de votre renom.
Je crois que vous avez bien fait de faire votre renom. Imaginez que vous ne l'avez pas fait, que vous demandez au juge de paix qu'il résille le bail, qu'il ne fait pas suite à votre demande; vous vous retrouvé avec un bail de neuf ans.
À partir du moment où vous avez adressé votre renom en bonne et due forme, le juge de paix, si je ne me trompe pas peut au plus prolonger le bail de courte durée pour un motif exceptionel.
On en arrive à une situation assez curieuse. Au cas où vous ne faites pas votre renom, vous pouvez demandez au juge de paix la résilation du bail et une indemnité de rupture. Si vous faites votre renom, vous ne pouvez pas demander une indemnité de rupture.
Le préavis peut être plus long que la durée minimale prévue par la loi ?
Pas vraiment. Cependant, on peut faire un préavis qui commence dans plusieurs mois.
Par ailleurs dans le passé j'ai reçu un préavis d'un avocat sans qu'il soit précisé la date du début du préavis:
"Le contrat de bail d’une durée de 3 ans a pris cours le 1er juin 2011 pour prendre fin de plein droit le 31 mai 2014. Mes clients entendent que le bail s’achève à ce terme.
Il s’ensuit que conformément à la loi et au contrat de bail, par mon intermédiaire, mes clients vous notifie le congé moyennant un délai de 3 mois avant l’échéance du bail."
Je trouve celà intéressant. J'ai envoyé un préavis dans ces termes à un locataire enquiquinant une année à l'avance. Il n'a pas attendu un an pour quitter les lieux. Bon débarras.
Comme en plus, il a eu l'intelligence de na pas payer le dernier mois de loyer, je compte réclamer le paiement des loyers jusqu'à l'échéance finale du préavis.
Et si non, il y a le non-paiement depuis plus de 3 mois, donc ça constitue ipso facto une rupture de contrat de sa part ou bien j'aurais dû "attendre la décision du juge" ?
Seul le juge de Paix peut résilier un bail en casde faute grave du locataire.
J'ai un locataire qui a des arriérés de loyer. Régulièrement il s'octroi une réduction de loyer.
Pas grand choses. Cependant les petits ruisseaux deviennent un fleuve. Je passe à l'action. Requête 1344. L'affaire est fixé au 8 septembre dernier.
La veille le soir, le locataire me téléphone et me propose de rembourser sa dette à concurrence de 75 Euros par mois. Je prépare des conclusions d'accord en ce sens. Quand on comparaît devant le juge, celui ci demande l'apposition d'un paraphe à chaque montant. Ce qu'on fit. Bref, l'affaire est dans le sac. Le locataire n'est pas expulsé et le bailleur peut espérer récupérer sa créance.
Quelques jour après, je reçois le jugement. C'est un calendrier de conclusions. On est donc reparti et je doute fort que le locataire puisse régiger ses conclusions sans l'aide d'un avocat. Délai 1er novembre prochain. On verra bien.
Ce matin, je reçois un courrier, d'un juriste de la Commune de Schaerbeek. Il m'annonce que le locataire conteste toutes dettes.
J'ai failli en rire et le mentionner plus haut, mais vu que c'est écrit en toute lettre, en plus... HAHAHA. Envoyer un recommandé à 5,30 € + le déplacement et l'écrit, pour... le remplacement d'une pile !
La grande classe !
J'ai un jour reçu un recommandé pour le paiement d'une taxe d'un montant inférieur à 5,30 Euros.
J'ai un jugement intermédiaire, condamnation du locataire a payer 200 EUR/mois et a déguerpir (+ expulsion). Le LOC a payé 2 fois 200 EUR, et est toujours dans les lieux.
Je n'ai pas encore signifié, et dans 10 jours prochaine épisode JDP.Est-ce que cela veux dire que je peux demander a un huissier d'expulser sans signifier.
Il faut toujours signifier. Cependant on peut signifier avec commandement de déguerpir et ou de payer. En cas d'expulsion, il y aura toujours un commandement de déguerpir.
Ce que j'ai appris chez mon huissier:
Dans environ 50% des explusions, les gens sont chez eux et ne s'imagine pas voir débarquer l'huissier. Cela ne correspond pas à mes statistiques: 0% chez moi...
À mon expérience, c''est assez rare que le locataire n'a pas quitté les lieux. Parfois il quitte les lieux avec les clés du champ le soir la veille.
J'ai eu un cas assez particulier. C'est un locataire qui systématiquement ignorait les courriers ordinaires. Pas de preuve d'envoi. C'est à ce point qu'il ignora le courrier ordinaire de l'huissier l'informant de la date d'expulsion. Il parti en vacance. Pendant son séjour à l'étranger l'huissier procède à l'expulsion. Je change le cylindre de la porte d'entrée de l'appartement. À son retour, il me téléphone pour me signaler qu'il ne savait plus entrer dans l'appartement.
J'explique qu'il a été expulsé. Le locataire tout étonné s'en va porter plainte à la Police de Schaerbeek. Un inspecteur de police me téléphone. Je l'informe de l'expulsion, je précise qu'à la police de Schaerbeek il y a un service des expulsions où il pourra avoir confirmation de mes dires et je précise également le nom de l'huissier de justice sans plus n'étant pas chez moi.
Peu après, j'ai appris que ce policier s'est renseigné auprès de l'huissier de justice. Bref, à la police de Schaerbeek, on se fie plus aux informations venant de l'extérieur qu'à ceux venant de l'intérieur.
J'ai un autre cas en cours. Expulsion prévue le 26 octobre prochain. Le locataire m'a annoncé qu'il ne partira pas.
libra a écrit :Le locataire n'est-il pas tenu d'informer le bailleur?
Haha
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J'ai plusieurs fois eu le cas où le locataire enlevait le détecteur de fumée.
C'est bête comme législation...
C'est ce qu'on a quand on a un législateur qui agit par idéologie.
Comment le propriétaire peut-il savoir quand un détecteur "bip" pour cause de batterie faible et à remplacer ?
Délicat si un jour il faut parler de responsabilité de l'un ou de l'autre.
Le locataire n'est-il pas tenu d'informer le bailleur?
j'ai un formulaire type que je remplis et que je fais signer par le loc et c'est bon
le nombre de détecteurs y est précisé, leur modèle, les endroits où ils sont placés et il est précisé aussi qu'ils fonctionnent à l'entrée du loc, que celui ci doit remplacer les piles quand c'est nécessaire à ses frais et ne peux les enlever pour les utiliser à un autre usage
La législation quant aux détecteurs de fumée est régionale. À Bruxelles, c'est au bailleur à remplacer les piles. Je crois d'ailleurs au moins une fois tout les cinq ans.
Une solution ne serait-il pas de faire un bail normal avec un loyer normal et de payer une indemnité convenue à l'avance durant la durée des travaux. En espérant que le locataire ne bloque pas les travaux.
Bonjour,
Quelle est la jurisprudence en terme de demande de résiliation amiable d'un bail par le locataire suite la perte de son emploi?
Je m'explique : dans la région de Charleroi, un couple de locataire avec 2 enfants doivent déménager suite à une perte de revenus.
Ils donnent leur préavis de 3 mois dans les règles (bail de 9 ans, bail est dans la 4ème année) mais demandent en parallèle à leurs propriétaires une résiliation amiable (plus courte que 3 mois) car ils ne peuvent plus du tout payer le loyer. Ils ont déjà en tout 1 seul mois de retard de loyers.
Ils ont aussi effectuer de lourdes modifications au bien qui leur été nécessaires (qui apportent une réelle valeur ajoutée (clôture, .cale-porte) mais les propriétaires ne veulent pas leur "racheter" ces travaux, car le bail stipule que tout travaux doivent être sur accord écrit, ce qu'ils n'ont pas demandés.
La maison est neuve, PEB B, mais consomme un max, panne de chaudière sur 2 hivers consécutifs, charges provisionnelles de 250 euros en plus d'un loyer de 2000 euros/mois. Mais aucun décompte de charges ne leur a été fourni, et pourtant les charges ont été augmentées de 200 euro à 250 euros.
Leur souhait serait que les travaux qui ont entrepris pour améliorer le logement, puisse compter dans la balance et sortir plus vite.
En échange, ils sont prêts à faire visiter la maison à tout moment pour que les propriétaires puissent au plus vite signer un nouveau bail et avoir leur loyer.Ont-ils intérêt de lancer une demande en conciliation auprès du juge de paix ? ou pas?
d'autres idées pour les aider et constituer un dossier pour se défendre ?Merci
Un peu spécial comme demande. Le locataire veut quitter les lieux sans remplir ses obligations et demande une indemnité. Ce serait plutôt au propriétaire de demander une indemnité de compensation pour préavis manquant.
Vu la situation du locataire, les deux parties ont me semble t-il à mettre le plus rapidement un terme au bail et le locataire n'a pas à formuler des conditions. Le propriétaire pourrait être conciliant en acceptant sans aucune indemnité un départ avant le terme final.
Je reçois cinq factures. Les unes portant sur un compteur, d'autres sur plusieurs compteurs; les unes avec adresse de livraison, les autres sans; les unes avec numéro Ean, les autres sans. J'ai cherché à comprendre avant d'abandonner après deux heures. À l'aide. Ce n'est pas Electrabel.
Dans des cas pareils, je réclame une indemnité égale à ce qu'il me réclame. C'est d'ailleurs je crois prévu par la loi. Je n'ai malheureusement jamais trouvé le texte de la loi.
Dans ma rue, les compteurs de gaz et d'électricité sont relevés chaque année vers la mi-août. Pour une raison que j'ignore, ce n'est que fin septembre début octobre que les fournisseurs d'énergies adressent les factures.
Electrabel, en sus des consommtions relevées, facture une estimation de consommation durant la période entre la relevé et la facturation. Celà vient à point pour leur trésorerie. Pour un compteur la consommation estimée pour un mois et demi est supérieure à celle relevée qui porte sur une année.
J'ai un cas semblable à Etterbeek. J'ai décri la situation dans un autre fil que je ne retrouve pas. Il n'y a pas de règle stricte en la matière et dès lors c'est à l'appréciation du Juge de Paix. Dès lors en cas de procédure en justice de paix on s'expose au paiement d'une indemnité de procédure de 1.320 € (litige non évaluable en argent). Il faudrait dès lors trouver une autre raison pour entamer une procédure en justice de paix. Par exemple, un retard de paiement de loyer, si petit soit-il, un refus d'entretenir la chaudière, le chauffe-bain, le chauffe-eau, ...
Suite au non paiement d'un décompte des frais de chauffage et des charges communes, j'ai entamé une action pour cause de trouble de jouissance (tapage) et de non paiement d'un décompte.
Le tapage et la surpopulation sont liées. Beaucoup d'enfants font beaucoup plus de bruit qu'un enfant.
Quand j'ai entamé la procédure, j'avais une attestation de tous les autres locataires, un jugement du Juge de Paix de Saint-Josse et un courrier d'une CPAS duquel il appert qu'il faut une chambre à coucher par deux personnes.
En outre, je me suis fait assisté par un avocat.
Le Juge de Paix a lui même transformé ma demande pour cause de tapage en une demande pour cause de surpopulation et a résilier le bail avec ordre de quitter les lieux dans les deux mois. Le juge de paix estimait qu'il fallait un logement avec quatre chambres à coucher. La famille comportait six enfants; trois au début du bail.