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Zitoun a écrit : 1. puisqu’il sera illusoire de supprimer le conseil de gérance, je propose que la loi le laisse « facultatif »,
Pas d'accord.
Dans une entreprise, la délégation syndicale n'est ni obligatoire ni unique. Chacun a le droit de choisir s'il veut être syndiqué et le cas échéant le syndicat auquel il adhère.
C'est une affaire privée, qui n'a rien à faire dans la loi; les conseils de gérance résultent d'une pratique ancienne, qui prédate la loi de 1994, et qui était en vigueur notamment dans les immeubles de type Amelinx gérés par la firme associée Gerim, qui avait l'exclusivité de la gestion pendant les 10 ans suivant la construction.
On sait ce qui en est advenu : grosse faillite, des dirigeants en prison, etc.
En revanche :
ce qu'il faut prévoir dans la loi, c'est un commissaire aux comptes. Ce sera donc quelqu'un qui sache ce que c'est que la comptabilité et qui certifie son contrôle pour en être responsable. Et pour ça, il faut une méthode comptable digne de ce nom, pas une comptabilité de buvette.
Pas d'accord avec vous.
Si la désignation d'un commissaire aux comptes (même extérieur à l'ACP) est nommé le syndic refusera à nouveau le contrôle des comptes à tout CP qui en ferait la demande.
Je vous signale que mon syndic pratiquait la comptabilité en partie double comme vous la souhaitez mais que cela ne l'empêchait pas d'escroquer son petit monde en incluant des charges qui n'étaient pas des charges communes.
Exemples:
- imputation de ses propres frais de défense en justice et du CdG contre des CP.
- imputation de travaux privatifs (chez les CP dociles) en charges communes
- imputation de travaux non urgents et non votés en AG
etc
Ce ne sont pas des contrôles comptables qu'il faut pour de tels syndics, ce sont des audits comme à Charleroi.
Le contrôle doit aussi, voire même surtout, porter sur l'opportunité des dépenses et contrôler si elles ont vraiment un intérêt COMMUN.
Il faut raison garder.
Bien que partisan, comme vous de la suppression de ce "nuisible", je ne crois malheureusement plus à sa suppression. Trop de CP le croient nécessaire comme ces mêmes CP sont intimement convaincus que la double signature sur les comptes est une garantie pour l'ACP.
Si le CdG doit rester, reléguons le à une tâche de simple contrôleur mais surtout pas d'assistant du syndic, ce qui permet aux syndics de se décharger de leur responsabilité sur l'ACP, via le CdG.
Il faudrait peut-être expliquer pourquoi les membres de ces CdG sont si attachés à leur poste.
A croire qu'il y a un sérieux avantage financier !!
[b]ABSA a écrit:
Si le syndic commet une faute déontologique, [b]il est important d'intervenir auprès de l'IPI
Voir mon post dans le sujet "Plainte contre la cogérance dans une ACP".
Une plainte à l'IPI est plus un leurre qu'une réalité.
Une seule personne à l'IPI section frncophone s'occupe de telles plaintes et même les dossiers bien structurés ne trouvent pas toujours la suite qu'il y aurait lieu d'attendre. L'IPI est un organisme de droit public sous la tutelle du Ministre des Classes Moyennes et seul l'Assesseur juridique (chambre francophone) décide si une plainte est recevable ou non....c'est lui seul qui examine le dossier ...et juge.... il n'a pas d'appel possible pour le plaignant...Est-ce normal ???
Ayant déposé plainte à l'IPI dès 1997 contre mon premier syndic, avec des copropriétaires de quatre autres ACP gérées par ce dernier, aucune plainte n'a abouti et ce syndic est toujours stagiaire ...depuis avril 1999.
Un record IPI .
Ne respectant pas la quasi totalité des règles déontologiques, ne respectant pas les statuts et la loi, j'ignore ce qu'il faut encore faire pour être sanctionné par l'IPI.
Il est vrai que ce syndic était habile et savait "mouiller" qui il fallait pour ne pas être inquiété !!!
Je peux vous assurer que les pratiques de ce syndic étaient suivies avec intérêt par les syndics de ce coin de Bruxelles et qu'en l'absence de sanctions, ils savent aujourd'hui jusqu'où ils peuvent aller trop loin et j'en fais les frais avec son successeur.
Merci l'IPI.
Je suis tombé de Charybde en Scylla.
Luc a écrit :Le syndic refuse l'accès aux documents de contrôle, puisque c'est lui qui gère les ascenseurs envers le SECT, ... .
C'est en effet le syndic qui gère mais c'est nous qui payons !!
Il me semble alors que le syndic a le devoir de rendre compte de sa gestion puisqu'il agit pour compte d'autrui.
Lors de l'AG de 2005, alors que ce point n'était pas à l'ordre du jour, mon syndic a d'autorité demandé un devis pour la modernisation des ascenseurs.
Après l'AG et suite aux interrogations des nombreux absents à l'AG le syndic a été contraint d'écire à tous les CP que "si les dispositions relatives à la modernisation des ascenseurs avaient effectivmeent été reportées, il avait décidé de profiter de l'exécution des travaux urgents (depuis avril 2004 !!) pour effectuer la modernisation des ascenseurs qui de toute façon serait rendue obligatoire en 2013 ".
Quant aux coordonnées du syndic dans l'ascenseur, comme pour Luc et Oldman, elles ne s'y trouvent pas !!
Si mon syndic n'est pas membre de l'ABSA il affiche toutefois sa "certification qualité SNP".
Faisant une synthèse de tout ce qui se dit sur les forums de copropriété de Pim, voici mes réflexions concernant les propositions de modification de la loi de 1994, tout en laissant aux juristes le soin de la rédaction du texte de loi.
1. Je pense que tout le monde (ou presque) reconnaît que les gros problèmes que connaissent les copropriétaires sont les conséquences de la cogestion illégale du syndic et du conseil de gérance, ceux que nous avons appelés le « couple infernal ».
2. Nous sommes aussi d’accord pour reconnaître que les assemblées sont (souvent) manipulées, et en déduisons alors que les syndics utilisent des techniques de manipulation des masses pour faire passer leurs projets.
3. Nous sommes d’accord pour dénoncer l’absentéisme croissant des copropriétaires lors des AG et le nombre croissant de procurations majoritairement remises aux membres du conseil de gérance.
4. Nous dénonçons aussi que les ordres du jour sont imprécis, souvent sibyllins, et ne correspondent pas aux points réellement votés.
5. Nous sommes encore d’accord pour dire que les PV d’AG, lorsqu’ils sont rédigés par le syndic, ne sont pas (toujours) objectifs.
6. Nous dénonçons aussi que des travaux non indispensables sont parfois effectués et que personne ne connaît réellement l’état du bâtiment …qui est aussi notre immeuble et nous dénonçons aussi que des travaux indispensables sont reportés par manque de fonds.
7. Nous sommes nombreux à dénoncer la difficulté des divers recours (IPI, conciliation, citation, requête, Justice de paix, première instance) envers le syndic (celui qui gère de fait l’immeuble), à la fois organe et mandataire, mais aussi personne physique ou personne morale, ou encore agréé IPI ou simple employé d’une personne morale.
8. Curieusement, alors qu’une majorité d’intervenants copropriétaires dénoncent l’inutilité du conseil de gérance (voir même sa nuisance), les intervenants syndics appellent à l’indispensabilité de celui-ci pour pouvoir bien gérer, surtout dans les grandes copropriétés.
9. Nous dénonçons tous l’absence de toute information relative à la gestion de notre bien et en particulier l’absence de documents permettant d’assister de manière constructive à l’AG et non être mis devant le fait accompli de décisions déjà prises par le syndic …et le CdG.
10. Nous sommes unanimes à reconnaître que chaque syndic établit sa comptabilité selon ses propres règles et sans respect d’un PCMN et que ces comptabilité, qui s’apparentent davantage à des comptes de ménagères, sont en plus non transparentes.
Mes propositions sont les suivantes :
1. puisqu’il sera illusoire de supprimer le conseil de gérance, je propose que la loi le laisse « facultatif », même pour les gros immeubles, mais son rôle, à défaut de pouvoir baliser les limites quant à l’ « assistance du syndic », de ne lui laisser que la seule mission de contrôler le syndic, càd veiller à ce que ce dernier exécute correctement les décisions d’AG et celles prévues par la loi sans toutefois outrepasser celles-ci. Qu’en aucun cas, même en présence d’un CdG, le syndic n’a le droit de refuser à un CP l’accès à TOUS les documents de l’ACP au motif que le CdG a déjà contrôlé. S’il existe, il faut aussi responsabiliser ses membres quant aux conséquences de rapports trop complaisants à l’égard du syndic.
2. la loi doit impérativement interdire au syndic de présider les assemblées générales sous peine de nullité de celles-ci. S’il n’y a pas de candidat, il n’y aura pas d’AG. TANT PIS. De toute manière le syndic a l’obligation de faire exécuter les travaux urgents et indispensables, donc il n’y a rien à craindre pour les responsabilités de l’ACP.
3. exiger qu’un minimum de 50% de tous les CP soient présents (et non seulement représentés) pour valider une AG, même une seconde et interdire qu’il y ait plus de 20% de procurations. Je pense que ce sera la SEULE manière de conscientiser les CP à la gestion de leur immeuble et augmenter le taux de participation.
4. les ordres du jour devraient reprendre les termes exacts qui seront repris sur les bulletins de vote ainsi que les majorités à obtenir pour valider la décision. Toute dérogation à cette règle annulera la décision prise (en cas de contestation en justice). Interdire les votes à main levée (non identifiables) .
5. interdire au syndic d’être le secrétaire de l’AG et de rédiger le PV. Choisir un CP non membre du conseil de gérance. Le secrétaire aura l’obligation de mentionner toutes les remarques faites par un CP. En cas de dérogation à cette règle le PV sera considéré comme non probant. Le PV devra aussi mentionner le nombre de présents et représentés ainsi que la liste des mandants et leurs mandataires.
6. la loi devrait inclure les points relatifs à la charte de qualité du SNP, notamment l’obligation d’établir un rapport technique du bâtiment reprenant tous les travaux effectués depuis sont origine.
a. La loi devrait rendre obligatoire le fonds de réserve
b. La loi devrait rendre obligatoire la budgétisation de ces travaux (cfr charte SNP) par l’élaboration d’un plan d’épargne de ces travaux
c. En cas de manquement (impossibilité d’exécuter les travaux par manque de fonds), rendre le syndic responsable via son assurance RC
7. le syndic doit obligatoirement être une personne physique et agréée IPI (relation intuitu personnae), le syndic ne peut plus être une personne morale. Cela aura automatiquement une répercussion sur les gros bureaux de syndics qui, très justement, font si peur à la plupart d’entre nous.
8. si le conseil de gérance a l’interdiction d’assister le syndic dans sa gestion, les syndics professionnels seront contraints de gérer moins d’immeubles, ce qui mettra fin au développement des gros bureaux de syndics. Le fait que ce soient précisément des syndics qui défendent l’existence des conseils de gérance est la preuve que sans CdG ils ne pourraient pas gérer…des gros immeubles et surtout pas autant.
9. hormis le fait que le syndic devrait être contraint de fournir un minimum d’informations aux copropriétaires (devis (minimum trois et avant l’AG), contrats, rapports d’experts, convention du syndic, etc…) à l’époque de l’internet, la loi devrait obliger les syndics a utiliser ce media comme outil de gestion et mettre TOUS les documents à disposition des copropriétaires qui possèdent cet outil. Un password limiterait l’accès aux seuls CP de l’ACP. A nouveau, s’inspirer de la charte de qualité SNP.
10. bien évidemment, imposer des règles comptables.
Vous aurez remarqué que je faisais référence à la charte de qualité SNP.
Cette charte contient de très bonne obligations, ce que je conteste violemment est sa mise en application puisque le SNP ne peut garantir que les syndics qui y souscrivent la respectent.
L’engagement des syndics à respecter cette charte n’est qu’un engagement sur l’honneur.
Quant à forcer les CP à participer aux assemblées générales, je vous relaterai mon expérience en tant que membre d’un club nautique situé en Hollande, à 150 km de mon domicile.
Inscrit comme « membre de passage » à un tarif supérieur à celui de membre effectif du club j’ai été invité à l’assemblée générale statutaire du club. J’ai signalé au Président du club, qu’habitant à 150 km du club, je n’avais pas envie de faire un AR de 300 km sur ma soirée.
Cette absence signifiait mon refus d’adhérer comme membre effectif du club avec sa conséquence financière. L’année suivante, j’ai participé à l’assemblée générale du club et suis devenu membre effectif. Cette réunion consistait à obliger les membres à se rencontrer pour mieux se connaître et ce n’est pas une mauvaise chose.
Aurélie a écrit
aurelie a écrit : Le syndic de mon immeuble ne cesse avec l'appui du Cg qui cosigne certaines de ses décisions de me matraquer au cours des AG parce que j'ose mettre en doute ses propos sur base d'arguments juridiques ou techniques.
A plusieurs reprises il a donné des informations volontairement inexactes.
Je suis maintenant contrainte de saisir le juge de paix pour faire annuler certaines décisions prises par l'AG sur cette base.
Certains d'entre vous ont-ils l'expérience de ce type d'action et quels sont les écueils à éviter ?
Merci
Aurélie,
je confirme ce que Oldman vient de signaler concernant la longueur et les difficultés des procédures judiciaires.
Je sais malheureusement de quoi je parle, étant en justice depuis 10 ans et je ne vois pas encore le bout du tunnel malgré une procédure gagnée en appel après 6 ans.
Je vous invite à lire toutes mes interventions sur ce forum depuis 2004, elles relatent en détail tout ce qu'un syndic et un conseil de gérance sont capables d'infliger à un copropriétaire qui, comme vous, a l'outrecuidance de s'interroger sur la gestion de son immeuble.
Ce n'est pas pour rien que je les appelle le "couple infernal", pour m'avoir cité en Chambre du Conseil pour "contentieux de gestion".
Je précise que dans cette affaire, le syndic et le CdG ont été déboutés, les faits n'étant pas établis, mais le syndic a imputé en charges de copropriété ses propres frais de justice ainsi que ceux du CdG.
Depuis 10 ans, l'ACP a dépensé environ 50.000 Euros en frais de justice (honoraires avocat + frais de procédure) pour tenter de mater quelques copropriétaires qui s'interrogent sur la gestion !!!
Et il faut mentionner quelque chose sur son site internet, quand on est "labelisé"?
Pour respecter la charte il faut signaler à tous les copropriétaires cette labellisation.
Il me semble que l'internet est un des moyens d'information !
Mais pourquoi cette question ?
Vous ne l'avez pas mentionnée ? 
Je ne suis malheureusement pas au bout de mes surprises.
Sur 14 syndics "labellisés" (Bxl et Brabant wallon), voici ce qu'annoncent trois d'entre eux sur leur site internet:
Premier syndic
Parce qu’ il respecte les engagements définis pour le bon accomplissement de sa mission de syndic, ***(nom du syndic) a en outre reçu le label qualité du Syndicat National des Propriétaires et Copropriétaires ( SNP) www.aes-snp.be
Deuxième syndic
Nous avons obtenu le Label de Qualité Syndic.
Troisième syndic
***nom du syndic : certification de qualité syndic octroyée par le Syndicat National des Propriétaires le ***2005.
Selon le « Petit Robert » : octroyer signifie accorder à titre de faveur, de grâce.
Curieusement, les 11 autres labellisés ne mentionnent rien !
Je me permets de rappeler aux intervenants que le règlement du forum n'autorise pas de donner des noms de personnes, firmes, etc.
Merci d'adapter/corriger vos messages en conséquence (je n'ai pas le temps de le faire)
Il s'agit d'une information publiée sur Internet, voici le lien:
Tintin a écrit : Voici une information au sujet du groupe "FONCIA", publiée hier.
-------------------------------------------------------------------------------
...
Les Banques Populaires expliquent que l'acquisition de Foncia constitue un "véritable relais de croissance au sein de la banque de détail". Le mutualiste "s'implante sur un secteur en pleine croissance et moins sensible que d'autres secteurs de l'immobilier aux cycles économiques".
...
Voilà certes un bon placement, très rentable pour des mutualistes, au détriment des copropriétaires responsables. Copropriétaires qu'il faut écarter à tout prix de la gestion, car se sont des empêcheurs de profit pour les actionnaires.
Tintin
*************
Ce Mutualiste là n'est pas n'importe qui. Il a flairé le bon créneau.
Nos interventions sur ce forum tentent d'expliquer les raisons de la croissance de ce bon créneau.
A ceux qui réclament des solutions, j'en donnerai deux:
devenez actionnaires:
1) des ascensoristes,
2) de ce Mutualiste
Vous récupérerez ainsi une partie de ce que nos syndics nous prennent en nous ôtant le pouvoir de décision aux AG.
Cas n°2
Je livre à votre réflexion un document qui m’a été communiqué par un copropriétaire et que j’ai lu en public le 9 mai 2006 lors de la conférence du SNP sur la copropriété à l’ULB, pour mettre en évidence les difficultés rencontrées par les copropriétaires et qui proviennent essentiellement de la toute-puissance du conseil de gérance et de la complaisance des syndics.
Il s’agit du courrier d’un syndic « remercié » à son successeur dans une petite ACP de Bruxelles.
Que faut-il faire pour que de tels cas, qui ne sont pas isolés, ne se reproduisent plus ?
Extraits :
Cher confrère,
…
Nous vous félicitons pour votre nomination en tant que syndic, et vous formulons tous nos voeux de succès pour assumer les trop nombreux litiges ouverts entre copropriétaires. Espérant que vous parviendrez à établir enfin la paix dans cette petite communauté.
Il est pour nous consternant de lire la liste des fautes dites « graves» énumérées par Monsieur X en sa qualité de Président du conseil de gérance…A moins qu’il n’admette qu’en 12 ans de bonne gestion par la s,a.Y (ancien syndic) toujours et systématiquement félicitée par la majorité au pouvoir Monsieur X et son conseil de gérance a agité TOUTES les ficelles du pouvoir.
Il est enfin étonnant de lire que Monsieur X (président du CdG), dans sa présentation des faits, oublie sciemment de préciser qu’aussitôt après la tenue de l’Assemblée Générale Statutaire son jusqu’alors estimé syndic, Monsieur Z (gérant de la s.a. Y, ancien syndic), n’a plus pu supporter la pression du conseil de gérance, ainsi que ses manipulations machiavéliques destinée à entretenir méchamment la haine viscérale qui règne entre les membres du conseil de gérance (soutenus par une majorité absente, silencieuse et mal informée) contre les époux ***.
Il est enfin intéressant, mais surtout regrettable et désolant; de constater à quel point le conseil de gérance a retourné sa veste depuis que Monsieur Z (gérant de la s.a. Y, ancien syndic) dépense prioritairement son énergie pour imposer, sinon la paix, au moins des rapports loyaux et honnêtes entre les copropriétaires pour que cesse enfin l’escalade des procès et la prolifération des frais y relatifs …Tout cela pour en arriver à une situation inversée : Majorité contre Y (la s.a. Y, ancien syndic) et les époux **** dubitatifs , mais POUR (l’ancien syndic)!!!
…
Enfin, que la copropriété se rassure, ni Monsieur Z (gérant de la sa Y, ancien syndic) ni la s.a. Y ne désirent empêcher et moins encore interdire à Maître W (le nouvel avocat de l’ACP) d’intervenir pour la copropriété ****.
Au contraire de Y (la s.a. Y) qui n’a fait que perdre temps, argent et énergie dans de sempiternels débats litigieux, la situation est toute autre pour Me W qui peut, quant à lui, défendre un dossier « vache à lait ».
Ce qui nous importe, c’est de garder la conscience tranquille pour être resté honnête.
Au passage, notez, cher confrère, que nous serions bien incapables de vous établir un listing des dépenses de l’année 2002. Et pour cause, tout se gère au QG situé au 4ème étage …(de l’immeuble, càd chez le président du CdG) y compris les paiements !
Comprenez qu’il est facile de démontrer que nous avons été manipulés durant tant d’années sans pouvoir dire quoi que ce soit SINON --> BUITEN !!!!
Z
Administrateur-délégué
P.S. Les ponctuations, surlignages, etc sont dans le texte
**************************
SNP a écrit :
...
Le but de la certification est de mettre en évidence les syndics qui la demandent et s'engagent publiquement à respecter une certaine déontologie.
Nous n'avons pas la possibilité matérielle de surveiller concrètement le comportement de chacun d'eux et devons nous contenter d'exiger qu'ils réitèrent annuellement ces engagements. Et retirer la certification si nous acquérons la conviction qu'ils ne les respectent pas.
...
Je l'ai déjà dit sur ce site: nous n'avons pas la prétention de croire que nous avons trouvé la panacée aux problèmes que rencontrent les copropriétaires. Mais il faut commencer quelque part. Des aménagements seront certainement nécessaires.
En attendant, les copropriétaires dont le syndic bénéficie d'une certification décernée par nous ont un recours effectif contre ceux-ci. Encore faut-il qu'ils utilisent les moyens adéquats.
Désolé de revenir sur ce sujet, mais il m’importe de signaler sur ce forum ce que je viens de découvrir.
Bref rappel des faits : mon syndic a demandé sa certification de qualité SNP le 16 décembre 2005.
Malgré deux AG statutaires, des 20 décembre 2005 et 21 décembre 2006, mon syndic n’a pas informé les copropriétaires de l’octroi de cette certification et par conséquent des engagements auxquels il a souscrit.
Pire, je viens de consulter son site internet et à la page « services » « syndic » je lis ceci :
Parce qu’il respecte les engagements définis pour le bon accomplissement de sa mission de syndic, (Mr) *** a en outre reçu le label qualité du Syndicat National des Propriétaires et Copropriétaires ( SNP) www.aes-snp.be
Quelle tromperie !!
Le SNP, dans son post du 23/03/2006, confirmait cependant ne pas avoir les moyens matériels de contrôler les engagements des syndics qui demandaient cette certification.
Le SNP confirmait clairement que cette certification était octroyée parce que les syndics s’engageaient à respecter une certaine déontologie et non parce qu’ils respectaient celle-ci.
NUANCE !!
Or, voici les griefs que je formule à l’encontre de mon syndic qui ne respecte pas les principaux articles de cette charte, qu’il s’agisse des règles administratives, techniques ou financières !!
1. il n’a jamais porté à la connaissance des copropriétaires l’obtention de cette certification. La simple indication sur certains documents publicitaires de sa société, distribués plus de huit mois après l’obtention de la certification, et aujourd’hui sur tous ses courriers, ne peut être considérée comme une notification aux copropriétaires, au même titre que «Le fait de noter sa nomination dans le procès-verbal de l’assemblée générale n’est pas considéré comme une convention écrite » (charte SNP, partie I, art. 1,)
2. il n’a jamais signé de convention avec notre ACP et encore moins fourni le cahier des charges stipulant les règles détaillées de gestion de sa société. Non-respect des articles 1 et 2, partie I de la charte SNP.
3. il n’a pas établi le dossier administratif de l’immeuble (partie I, art. 3 et 4)
4. il prélève anticipativement et sans accord de l’assemblée générale des honoraires trimestriels.
5. pire, il a toujours refusé notre demande, depuis 2004, de mettre un point « options de gestion » à l’ordre du jour de l’AG (partie I, art. 9, 10, 11 )
6. pour les travaux importants mis à l’ordre du jour, il ne fournit aucune explication ni aucun dossier (partie I, art. 11)
7. il n’envoie pas les décomptes trimestriels relatifs aux dépenses communes, se contentant d’envoyer un bulletin de virement pour les provisions trimestrielles (partie II, art. 1)
8. il ne soumet pas à l’assemblée générale le rapport technique sur l’état du bâtiment et il se contente de mettre à l’ordre du jour de nouveaux travaux, sans autre explication.
9. ainsi, il ne communique pas, avant l’AG, les dossiers techniques et rapports d’experts indispensables pour l’élaboration d’un cahier de charges afin de solliciter des devis comparables.
10. il ne communique aucun de ces devis pourtant indispensables « …de façon à ce que les copropriétaires puissent, en connaissance de cause, prendre une décision fondée » (partie III, art. 1,2,3)
11. il trompe les copropriétaires quant aux législations en vigueur puisque il a anticipé de plusieurs années la décision de mise en conformité des ascenseurs (partie III, art. 4) .
12. il n’a jamais établi de tableau d’amortissement de renouvellement des équipements lourds. Bref, il se contente de gérer à la petite semaine en réclamant des appels de fonds non fondés (partie III, art. 5 et 6).
En résumé, si l’on continue à vouloir faire des réformettes pour tenter de résoudre les problèmes de copropriétés, les copropriétaires passeront leur vie à rédiger des dossiers pour démontrer qu’ils sont trompés alors que le syndic qui demande une certification ne fournit aucun dossier.
Seule sa parole compte !!!
Comme l’a dit Tintin dans d’autres sujets de ce forum, on nous envoie à nouveau au casse-pipe.
Plainte à la Justice de Paix, plainte à l’IPI et aujourd’hui plainte au SNP…en attendant une autre instance !
Les propos de Tintin vont dans le sens de ce que j'ai dit précédemment concernant ce forum et la relation d'une assemblée générale par Marianne correspond en tous points au déroulement des AG de mon ACP depuis 10 ans et au compte-rendu de la dernière AG .
Le syndic a fait applaudir les membres du CdG et des vérificateurs aux comptes...comme le faisait le syndic précédent jusqu'au moment où le CdG a décidé de le virer, ainsi que l'avocat dit "de copropriété", en invoquant alors les griefs que nous formulions depuis 8 ans.
Aujourd'hui, on joue exactement la même pièce, mais avec d'autres acteurs (syndic + avocat).
Grmff a écrit : Il est à noter qu'un syndic reste syndic jusqu'à ce qu'un autre syndic soit nommé. Une copropriété sans syndic, cela n'existe pas.
...Négatif. Il n'est plus syndic mais "chargé des affaires courantes en attente de la désignation d'un syndic". C'est un mandat "tremblant", pendant laquelle il doit justifier chaque dépense en détail. Il ne peut demander aucune provision. Ni convoquer une AG. Etc ... . Lisez le Code Civil sur les mandats.
L'affichage de son mandat à l'entrée du bâtiment se base sur ce principe. S'il n'est plus syndic et l'affiche est là ... il y a faux en écriture.
Une ACP sans syndic est possible, si non la loi n'avait pas prévu le cas (= nomination d'un syndic judiciaire par le Juge).
Autre exemple: Une AG (avec la nomination du syndic) est annulé par le Juge. Il s'en suit que toutes les AG suivantes seront aussi annulés, s'ils ont été contestées. Le Juge devra désigner un syndic judiciaire, pour remettre l'ACP dans les rails.
Entièrement d'accord Luc que son mandat est limité aux affaires courantes, mais je voulais dire qu'il n'y a pas carence physique comme certains le pensent parfois.
Si je peux apporter mon expérience personnelle à ce sujet, je vous (re)dirai que nous étions un groupe minoritaire (8/102) à vouloir changer de syndic pour des raisons que j'ai déjà explicitées dans un autre sujet sur Pim.be
Faire appel à des candidats pour obtenir un devis, c'est bien, mais lorsque ce candidat vous demande au nom de qui vous lui demandez cette offre, si vous n'êtes pas membre du CdG ou ne représentez pas une majorité, c'est pas la peine de dépenser votre énergie dans cette démarche, vous n'obtiendrez aucune candidature...et d'autant plus si vous avez l'honnêteté de décrire la raison exacte de votre démarche !!
Je l'ai vécu.
Grmff a raison de dire que même si le mandat du syndic a expiré, celui-ci reste syndic jusqu'à la nomination du suivant.
En conclusion, un syndic qui sent le vent tourner et pressent sa révocation lors de la prochaine AG a tout intérêt à tarder à organiser une AG à la date prévue afin de prolonger son mandat.
Il ne reste donc que la Justice, comme je l'ai exprimenté moi-même.
Une requête devant le Juge de paix coûte 27 € et vous n'êtes pas obligé de faire appel à un avocat. Il faut cependant mettre l'ancien syndic à la cause.
Tintin se demande qui payera ce syndic provisoire.
Si vous argumentez bien votre requête pour démontrer les carences du syndic, vous demandez qu'il soit pris en charge par l'ACP.
Bien sûr, cela ne sera pas aussi simple que l'art. 577-8 §7 le dit: En cas d'empêchement ou de carence du syndic, le juge peut désigner un syndic provisoire pour la durée qu'il détermine, à la requête d'un copropriétaire. Le syndic doit être appelé à la cause par le requérant.
Soit l'affaire est simple, absence du syndic pour maladie par ex ou dépassement de mandat, et l'audience d'introduction sera suffisante pour convaincre le Juge, soit le syndic se défendra des carences invoquées et il y aura dépôt de conclusions.
Il se peut aussi que pour retarder la procédure, le syndic mette l'ACP à la cause, ce qui fut notre cas.
L'avocat de l'ACP, en fait celui du syndic, défendait que nous étions les SEULS (ma femme et moi) à contester le syndic.
Les conclusions de l'avocat du syndic se sont limitées à approuver celles de l'avocat de l'ACP !!
S'il y a 3 parties en cause, le délai sera long puisqu'il y a 3 fois un mois entre le dépôt des conclusions et ensuite 3 fois 15 jours pour des additionnelles et encore 3 fois 15 jours pour des conclusions de synthèses...etc.
Nous avions volontairement limité la mission du syndic provisoire à l'organisation d'une AG chargée de désigner un nouveau syndic et aux affaires courantes.
Après un an exactement, nous avons obtenu un syndic provisoire a charge de l'ACP !
Pas facile, mais on a quand même gagné ...sans avocat !!
Tout ceci pour dire que si vous n'avez pas un mandat ou une majorité derrière vous, vous êtes condamnés à vivre avec votre syndic actuel...sauf J.Paix
Cette solution (cahier des charges) est utilisé pour rénover et/ou construire une maison individuelle. Pourquoi pas pour la copropriété?
Mais Luc, parce que les règles qui s'appliquent à une habitation individuelle ne s'appliquent malheureusement pas dans une copropriété.
Vous ne faites pas ce que vous voulez !
En juin 2006, sur un autre forum PIM
Grmff a écrit
Date : 20/06/2006 à 09h26
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Quelque stats (pour que de l'Histoire on en retienne le cour)
11 posteurs de plus de 100 messages:
Colet 173
Francis 412
Giannigianni 511
Grmff 1500
Immorp 191
Jacq: 196
Kaplan 134 (tiens, on ne l'entend plus, celui-là)
Luc 249 (idem...)
Mac 99 (pareil)
SNP 320
Pim (tiens il est revenu celui-là...)
Zitoun 154
... qui font à eux 11 un total de 5300 messages.
905 membres (dont pas mal qui n'ont jamais rien posté. J'ai jamais compris pourquoi les gens s'inscrivaient sans rien poster...)
1768 questionnements suivis de 9568 réponses. On pourrait croire que cela fait plein de réponses pour le même message. Mais en fait, les 11 posteurs fous font la moitié des messages. Sans compter que de nombreux messages ont été posté avant que l'enregistrement ne devienne obligatoire.
Donc, on a en moyenne, une question, plusieurs réponses... et tellement peu de feedback par la suite. Je suis même sûr que jamais Pim n'en a reçu de boîte de chocolat.
J'en profite donc pour remercier ceux qui viennent nous raconter la suite des histoires et nous faire profiter de leur bonnes ou mauvaises expériences.
Grmf!
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PIM a écrit
Date : 20/06/2006 à 10h12
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Amusantes ces stats.
- Je confirme n'avoir jamais reçu l'une des nombreuses boîtes de chocolat promises. Sinon, j'aurais partagé.
- Les inscrits qui ne postent rien: effectivement, c'est un mystère. Ils ont peut-être cru que pour pouvoir lire les messages, il fallait s'inscrire
- l'essentiel des messages sont des réponses émanant d'une dizaine d'habitués. C'est normal. C'est assez typique de la plupart des forums (de toutes sortes)
- On peut supposer (et espérer) que les gens n'ont pas tous les jours des problèmes différents en immobilier et qu'ils viennent donc ponctuellement dans ce forum avec un problème épisodique qui leur arrive.
- les forums consacrés à l'informatique reçoivent de leurs visiteurs des messages plus nombreux, car, en informatique, le couac arrive tous les jours...
- absence de feedback quand cela s'arrange : mwouais. Il y a tout de même de très nombreux "merci PIM"
Sinon, effectivement, les posteurs fous ont une tâche ingrate. Mais, les passionnés, cela existe.
- quelques "posteurs fous" disparus: ce sont surtout quelques "spécialistes" de la copropriété, dont certains qui prenaient PIM pour leur cour de récréation.
Ils ont peut-être emporté leurs sacs de billes ailleurs...
Je n'en sais rien.
Erik DECKERS
Pim's webmaster (notamment...)
Propriétés Immobilières s.a.
+32.2.343.59.59
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Je pense que PIM devait savoir en ouvrant un forum sur la copropriété que cela risquait de susciter des réactions (parfois) vives.
Certains viennent ici pour obtenir un renseignement, d'autres pour faire part de leur expérience, souvent plus malheureuse qu'heureuse, certains participent activement aux démarches en vue d'une modification de la loi, mais JAMAIS les intervenants de ce forum ne viennent ici pour y foutre le b...
Non PIM, nous ne considérons pas votre forum comme une "cour de récréation", nous ne venons pas ici pour chercher à nous défouler, encore moins pour y jouer aux billes.
J'espère que vous comprenez que certains intervenants luttent depuis de très nombreuses années en ayant l'impression de se battre contre des moulins à vent.
Il est normal qu'ils se posent la question du "POURQUOI" et essayent d'y répondre et qu'en l'absence de réponse la nervosité s'installe.
Certains sont allés en justice et ont été condamnés sur l'autel d'un soi-disant intérêt commun, parce que certains Juges ne peuvent pas encore admettre que l'on puisse avoir raison seul contre des majorités dignes de républiques bananières.
Il n'est pas normal d'obtenir des majorités de plus de 90%
Lorsque je lis des interventions sur les autres forums, je constate que les solutions données sont très simples. La preuve en est la brièveté des sujets traités.
Ici, et de nombreux cas le démontrent, il est rarement possible de suivre les conseils "simples" qui sont donnés.
Vous avez été le rédacteur de "Réflexions immobilières" et j'ai beaucoup apprécié vos articles.
Le ton que vous utilisiez à l'égard des dirigeants de l'IPI (de l'époque)n'était pas différent de celui qui est utilisé ici.
Et puis, il y a la météo...
comme disait ma grand-mère "Y doit y avoir du grrand vent...les béétes sont nerveuuuses" !
P.S. Je n'ai pas pris les intervenants pour des bêtes !!
Citation :Au lieu de prononcer des verdicts, analysez ce que les victimes expliquent, et le problème sera solutionné.
Ce n'est pas moi qui doit solutionner le problème, c'est le CP qui le vit. Il vient chercher des conseils, et fait bien entendu ce qu'il veut avec.Si le problème est solutionné, pas besoin de mon verdict, effectivement. Mais je n'ai pas lu de solution de la part d'un autre intervenant.
Ceci dit, mon principe est de demander au prestataire choisi d'appliquer les décisions de l'AG, et de tenter de se mettre au service de la copropriété. Sinon, de changer de prestataire. Comme il y a une majorité, c'est facile de changer de prestataire.
Mon conseil était de trouver un syndic qui est d'accord de travailler comme on lui demande. Il faut le trouver avant l'AG, et venir avec à l'AG. Le nommer à l'AG, lui faire faire le PV, et éjecter l'autre.
Si mon conseil ne vous convient pas, je le remets dans ma culotte, et cela s'arrête là. C'est pas moi qui vais tenter de comprendre le mode de fonctionnement de la copropriété de Mac.
Juste un point qui me met mal à l'aise: Mac propose de faire pour 150€ un travail fait pour 500€/mois. Cela lui serait refusé, mais il ne donn pas la raison. C'est parce que c'est du noir?
Entièrement d'accord avec vous Grmff, lorsque l'on a les atouts en main on doit pouvoir les utiliser...sinon
C’était une réponse à une question de Saxo (toujours présent à PIM, mais sous d'autres alias), ... :

Si ces conseils de gérance étaient aussi parfaits que des syndics semblent le prétendre ici, je ne vois absolument pas pourquoi le code de déontologie des syndics lui-même se trouve dans l'obligation de préciser que le syndic ne doit pas donner suite aux injonctions illégales du conseil de gérance.
Pourquoi cette précision ?
Et qu'en est-il des décisions illégales prises par l'AG ?
Le syndic a-t-il aussi l'obligation de ne pas y donner suite ?