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J'ai bien compris le concept, toutefois, sachez que souvent une assurance solde restant dû est demandée, voyez donc s'il est possible de la prendre sur une seule tête (la vôtre
).
Les courtiers peuvent souvent trouver de bonnes affaires et s'ils ont déjà une bonne relation avec les organismes et/ou un bon portefeuille de clientèle, ils savent parfois négocier un peu mieux.
Autrement, côté banques "traditionnelles", Keytrade propose d'emblée sa meilleure offre via son outil de simulation en ligne.
Ne voyez pas que les banques, des sociétés comme Fédérale Assurance, P&V etc. proposent aussi des prêts à diverses conditions.
Bonne recherche !
PS : Je suis itntéressé de connaître les conséquences de la reprise du crédit par une seule personne. Tenez-nous informés 
En ce moment, je me suis ravisé sur mon plan et je penche plus pour une signature avec mon père afin de me permettre par la suite de reprendre le crédit seul. Mais, je me renseigne encore de ce coté là car apparament je dois payer les frais de notaire deux fois.
Sans offense pour votre papa, voyez s'il est possible effectivement qu'il ne soit pas trop "une contrainte". J'entends par-là, comme il est plus âgé, que souvent les organismes financiers sont plus frileux avec ce type de cocontractant et les risques y associés (lire les tables de mortalité notamment qu'ils utilisent et donc parfois une assurance solde restant dû demandée pour couverture du risque, qui s’avère chère aussi et fait perdre l'avantage visé).
Sans vouloir non plus lui forcer la main, s'il fait une donation (en "liquide" à savoir de l'argent mobilisable rapidement comme un versement), cela augmente votre capital de départ et permet d'améliorer le dossier.
Voir notamment ce que j'avais écrit dans le sujet que vous trouverez ici
Je vous trouve peu pragmatique pour un ingénieur civil....
L'essentialisation, c'est rarement bon 
@Pulsar : Le mieux est, sur base de ces divers retours, de vous établir un plan d'investissement et quelques étapes-clefs à franchir (appartement pour y vivre quelques années, achats d'une maison avec l'argent mis de côté pour assurer la couverture de frais + une quotité raisonnable etc.).
C'est pour cela que je posais la question des objectifs de vie, de votre manière de fonctionner en général => Ça conditionne les types d'investissements que vous pourriez faire, les dépenses auxquelles vous voulez ou non vous astreindre (certaines personnes, quoique bien payées, préfèrent ne pas partir en vacances quelques temps voire 1 an sur 2), savoir si vous préférez faire croître votre patrimoine ou générer des revenus, voir si vous avez envie de filets de sécurité (profil plus prudent avec donc des formules plus ou moins liquides, plus ou moins stables).
Chercher, lire, demander, apprendre, comprendre et surtout se l'approprier pour tracer sa voie 
Et de limiter la durée de validité de ladite offre
En effet 
Ne jamais faire offre sans connaître sa capacité d'emprunt maximum!
Quoique brut de décoffrage tel qu'exprimé là, ça résume bien. C'est gênant, une fois à la caisse du magasin, de se rendre compte qu'on est déjà dans le rouge, que la carte ne passe pas et qu'on n'a pas de cash sur soi 
Pour le fait que vos parents soient cocontractants, je crains que vous ne deviez effectivement oublier cette option. Parmi les paramètres majeurs, les organismes financiers prennent l'âge et le risque y associé (lire les tables de mortalité).
Ils préfèreront que vos parents vous aient prêté/donné de l'argent ou leur bien immobilier (maison) qui pourrait être en garantie car déjà votre propriété.
Concrètement, pour avancer :
1) Capital de départ ==> de combien de liquidité (argent mobilisable rapidement par virement) pouvez-vous disposer +- rapidement (1 à 3 mois)?
=> Combien avez-vous de côté ?
=> Combien vos parents sauraient-ils vous donner/prêter d'emblée ?
A viser a minima : Si vous misez sur 100% de quotité (305k €), ça vous fait malgré tout un bon 50 000€ à avancer (enregistrement, frais, enregistrement emprunt...). Selon le scénario que vous avez évoqué, vous devriez déjà en disposer. Voyez déjà votre maximum.
Remarque : Les organismes financiers peuvent encore prêter au-delà de 90% de quotité, cependant ça dépend de leur portefeuille (ils ont une marge, mais réduite, pour aller au-delà).
2) Capacité de remboursement.
=> Habituellement les organismes financier prennent classiquement 1/3 à 40% des revenus mensuels. Comptons même ici qu'ils soient sympa et considèrent 45% : 2200€ * 0.45 = 990€/mois. Pour 305k vous êtes à vue de pif près de 30 ans voire plus donc à nouveau dur à trouver et ce sera au détriment du taux...
Ajoutez aussi les paramètres de durée envisagée/envisageable : "Âge de base + durée de l'emprunt" sont des éléments-clefs pour les organismes financiers. C'est d'ailleurs un ensemble de facteurs qui vont également impacter l'assurance solde restant dû notamment.
3) Sur base de ce type de paramètres repris ci-avant (capital de base, quotité, âge et durée) => reste à faire des simulations.
Si vous en voulez une rapide à un taux parmi les plus bas du marché, allez sur Keytrade Bank, leur outil de simulation en ligne vous fournira une réponse rapide quant aux possibilités ("en direct" si vous avez bien entré tous les paramètres). Vous pouvez aussi passer par un courtier type VDV, Defa ou autre indépendant afin de faire valoir votre dossier.
Pour terminer : Si vous remettez offre, n'oubliez pas une clause suspensive relative à l'octroi d'un emprunt 
Pour répondre au pourquoi de toute cette problématique, c'est bien votre réponse (1) qui résume tout: ''Avoir votre chez-vous pour vivre et profiter de la vie (que ce soit à 30 ans ou pour toujours) tout en assurant un patrimoine à (long-)terme.''
C'est ma priorité pour le moment, même si je reste pas indifférent face à l'investissement et surtout l'immobilier.
C'est déjà une bonne chose
Donc, nous sommes sur du long-terme. Il est vrai qu'au plus tôt on commence, au mieux c'est. Cependant rien ne sert de se mettre la corde autour du cou, à vouloir beaucoup très vite, à moins de consentir à des sacrifices (ce qui est aussi un choix).
=> Le "chez soi" peut-il être un appartement (dans un premier temps) ?
Si oui, un potentiel serait du genre :
- Achat d'appartement (correct pour y vivre et donc de facto pour pouvoir le louer) avec crédit de +- 15 ans. Ça vous permet de vivre, ça permet d'assurer un patrimoine et surtout ça peut se relouer...
- Thésauriser un max les "extras" (primes, pécule , 13è mois etc.) pendant quelques années => Pour avoir de quoi avancer les +-15% (plus si vous empruntez car il faut enregistrer l'emprunt) nécessaires pour les "frais" divers et 20% si vous voulez jouer le jeu de la régulation qui serre la vis aux banques (80% de quotité pour les prêts).
Quand je parle de "thésauriser", rien n'oblige non plus à mettre ça en simple épargne qui se fait bouffer par l'inflation à ce stade (je pourrais faire un encart plus complet là-dessus).
Éléments potentiellement favorables :
- Si vos revenus augmentent bien, comme attendu, ça vous facilitera la thésaurisation et peut-être, "en bonus" un remboursement anticipatif pour le crédit de l'appartement => Ca permet de plus rapidement passer au stade suivant (acquisition d'une maison).
- Vous pouvez rencontre quelqu'un avec qui vous voudrez en plus acquérir un petit nid d'amour => Ça permettra de faciliter les 35% (15% contingence, 20% pour diminuer la quotité) nécessaires, car répartis sur 2 têtes. En plus vous pourrez mettre l'appart en location (augmentation passive de votre patrimoine).
Enfin, ceci n'est qu'un exemple 
En fait, je voulais dire que sur 5 ans j'économise pour obtenir un appartement par mes propres moyens sans passer par la banque.
J'estime que d'ici 5 ans, j'aurai de quoi avoir un capital avoisinant les 150K €. Du coup, en évitant de passer par la case crédit et intérêt, je pourrais directement acheter un appartement pour le faire louer et rentabiliser le tout sur le long terme.
Le capital des 150 000€, ça veut dire (à vue de pif) que vous devez viser un appart à 130 000€ max pour ne pas passer par un crédit.
Ma méthode de calcul *pifomètre" étant 150 k / 1,15 (15% de contingence pour l'enregistrement, les honoraires, les frais etc.). Ceci avec, idéalement, une électricité déjà aux normes (18 mois), quelque chose d'habitable (pas de travaux lourds et à peine de rafraîchissements) et directement louable.
Honnêtement, mon plan idéal est d'être seul propriétaire (vers 30 ans) de ma maison neuve coté Wavre et de payer le crédit sur le long terme (20-25ans) sans que ça dépasse les 1000€ par mois.
Plan sacrément ambitieux.
La question du "Pourquoi" est celle de base, les plans suivent naturellement et peuvent être réajustés. Pour le dire autrement, mon sentiment ici, tel que je le lis, c'est "être propriétaire à 30 ans pour être propriétaire à 30 ans".
Question de fond : Quel est le "pourquoi"/le but que vous visez ?
1) Avoir votre chez-vous pour vivre et profiter de la vie (que ce soit à 30 ans ou pour toujours) tout en assurant un patrimoine à (long-)terme.
2) Devenir financièrement indépendant (assurer des effets leviers, vivre de ses rentes au plus vite à court-moyen terme)
3) autres...
Haha, elle m'a bien fait rire celle-là !
L'histoire ne dit pas s'ils sont encore ensemble ? 
Un tout grand merci grmff pour des réponses rapides, complètes et précises 
Et encore un grand merci pour tout ce que vous avez posté, je n'aurais jamais assez de mots pour cela !
Bonjour à toutes et tous, bonjour particulièrement à vous cher grmff,
Avant tout, un tout grand merci pour ce partage de savoir ! Pour des néophytes, comme moi, c'est un sacré gain de temps et cela permet d'éviter beaucoup d'écueils.
Je me permets de réagir dans "The sequel" sur un élément du post initial 
2. Le dépôt de requête
2.1 Vous devez vous procurer le certificat de domicile des locataires. Pour cela, il vous faut vous rendre à la commune où ils sont domicilié. Parfois gratuit, parfois 7.5€ par certificat. Certaines communes exigent, illégalement, une preuve que c'est pour une action en justice, avec un formulaire de la justice de paix.
2.2 Déposer la requête au Greffe de la Justice de Paix de l'endroit où se trouve le logement. Dont coût de 20€ seulement. C'est la contribution au fond des victimes ou quelque chose. Le droit de mise au rôle sera réclamé par le fisc au "perdant", par voie d'avertissement extrait de rôle.Pour écrire la requête, vous pouvez vous remplir le modèle que le greffe vous donnera, ou l'écrire en vous inspirant du modèle qu'on retrouve sur un excellent site
1) Pour le certificat de domicile des locataires : Quelle en est l'utilité en fait ? Entendu par-là que dans le cas qui m'occupe :
a) Les deux signataires du bail sont séparés de fait et l'un domicilié dans l'appart (Nivelles), l'autre à Bruxelles. Quelle est donc la pertinence de ce document pour le cosignataire de Bruxelles ? S'assurer d'envoyer les recommandés à la bonne adresse ?
b) A contrario ou en complément de "a)" : Ce certificat de domicile a-t-il pour but, le cas échéant, de s'assurer de l'expulsion de "la bonne personne" ?
Dans mon cas,ce n'est pas le but visé, car c'est le solde des décomptes de 2019 qui est en jeu et non les loyers + provisions, (lesquels ont toujours été assurés), donc quid de la nécessité dudit document alors ?
c) Frais hors mise au rôle (car le fisc s'occupe de cette dernière) : Mon idée étant de faire supporter l'entièreté des frais engendrés (fonds spécial d'aide aux victimes et autres) par le perdant.
En effet, la conciliation aurait pu aboutir en absence de mauvaise foi et ces frais n’auraient alors pas été encourus.
Merci par avance pour vos éclaircissements 
Ayant eu à vérifier la situation d'un indépendant louant un appartement, j'ai procédé à peu près comme max11 l'a suggéré (encore que "tout" ne soit pas permis évidemment).
A vrai dire, une déclaration fiscale peut révéler plus que ce que l'on pense sur l'aspect "bon gestionnaire" ou non. De ce que j'ai connu, la personne se versait un salaire minimal pour thésauriser dans sa société (afin, à terme, d'avoir une plus-value exemptée), ce qui démontre une volonté de bonne gestion sur du long-terme.
De plus, selon les bilans qu'elle m'a fournis, elle gérait bien son fond de réserve, un ratio correct, une gestion cohérente dans les investissements en matériel ou produits et immeubles (par rapport au secteur)... Une somme d'informations qui aidait à la démonstration de sérieux (ou alors à l'investissement massif dans des faux sur plusieurs années, avec une belle cohérence dans le mensonge de bout en bout, rien n'est impossible !).
Après, il y a bien évidemment le contact et l'ensemble du "personnage" que vous pouvez percevoir (plus subjectif) afin de compléter votre impression.
Pour info => Depuis 4 ans dans l'appart, sans aucun souci ni retard de paiement (malgré l'effet kiss-cool du corona).
Bonjour,
Comme il se peut que sous peu je doive lancer une procédure devant le juge de paix, pour recouvrement de sommes impayées suite au décompte annuel, j'aimerais savoir s'il existe un modèle quelconque sur lequel se baser ? J'ai effectué des recherches dans les divers sujets, mais j'ai fait chou blanc.
Si rien n'existe comme modèle, peut-être alors qu'un retour des "habitués" de la chose (grmff?
), sur la structure et les mentions devant être rencontrés dans le document, pourrait éclairer le néophyte que je suis.
Merci par avance.
==
Edit 13:36
Post de grmff du 19/08/2013 qui répond à tout => Merci !
Re-bonjour et merci pour la réponse rapide 
En tant que tel, oui, il devra résilier car insoutenable à lui seul financièrement. A moins qu'il ne décide de tenter l'affaire (parfois très optimiste le mec), auquel cas que faire pour elle ? Se désolidariser et demander à ce que le bail se fasse uniquement à son nom à lui ?
Quant à lui, son incapacité technique est toute toute récente (soins intensifs pour un souci de santé arrivé inopinément).
En attendant, elle se retrouve coincée du coup et ne souhaite pas devoir assurer 2 loyers en parallèle.
Bonjour,
Avant toute chose, désolé pour le caractère urgent de la chose, la vie fait parfois que nous avons des empressements 
Contexte : J'ai une amie qui a contracté un bail (3 - 9 classique et dans les conditions pour départ 3 mois sans indemnités) avec son compagnon (ils sont bien repris "M. X et Mme Y." ci-après dénommés "le preneur" dans le bail).
Vu les circonstances spécifiques, elle doit absolument le quitter et prendre un appart à son nom. Toutefois, le propriétaire indique qu'il ne veut pas une rupture provenant unilatéralement d'elle, mais que son compagnon doit signer aussi afin que ce dernier ne puisse pas se retourner contre lui. Toutefois, circonstances exceptionnelles aussi, lui est en incapacité technique de signer quoi que ce soit.
Questions :
1) Le propriétaire peut-il refuser le renon s'il ne provient que d'un des deux contractants ? Sur quelle base légale ?
2) Quelle possibilité a-t-elle, dès lors, pour se désolidariser (avec ou sans renon) ?
Merci par avance pour vos aimables éclaircissements.
Callewsa
Merci pour vos réponses 
Bonsoir,
Le bail ne fixait pas de nombre précis. Il est juste au nom du couple, sans plus.
Je craignais bien qu’il n’y ait pas grand chose à faire... En cas de pépin (pire des cas incendie) quid des responsabilités ? Faudrait pas non plus se faire passer pour un marchand de sommeil et avoir des ennuis.
Bonjour,
Conditions du bail :
3 - 9 classique, enregistré, pour un couple en RW.
Nous avons appris récemment que les locataires hébergeaient un couple avec deux enfants. Nous n'avons pas idée s'ils sous-louent (nous pensons que non) toutefois :
1) Les dégradations seront faites plus vite à 6 qu'à 2 évidemment. Les conditions (garantie locative, loyer) doivent-elles être révisées de ce fait ?
2) Pareil pour les couvertures d'assurance et diverses responsabilités = quid en cas de pépin du fait de ces nouveaux arrivés ?
3) Percevez-vous d'autres risques éventuels ?
J'ai déjà vérifié les conditions d'habitabilité du point de vue légal (48m² minimum pour 6 personnes car l'immeuble est d'avant 2008 donc 33 m ³ pour 3 + 3 personnes à 5m² supplémentaires = 48m² or l'appart fait 82m²). Les chambres sont en suffisance et assez grandes etc.
Mon souhait, ici, est de voir les risques, ce qui est faisable (révision du bail) et quelle attitude adopter en conséquence.
Merci par avance pour votre aimable aide 
Bonsoir,
Le bien dont question est-il un immeuble à appartements, si oui, combien y en a-t-il ? L'immeuble est-il "viable" en soi ou nécessite des travaux d'aménagement/investissements ? Attention que même de "lhabitable en l'état" peut réserver des surprises.
Si non, prenez en compte le risque de vide locatif qui vous créera un trou considérable par mois, au minimum la remise en conformité de l'électricité dans les 18 mois, les aménagements (luminaires, meubles ou non etc.) à faire au minimum pour la mise en location etc.
Quant au fait de prêter, cela dépend de beaucoup de critères, dont un considérable : La quotité (rapport entre l'emprunt et la valeur intrinsèque du bien).
Dans votre cas, vous ne mentionnez "que" 453 000€ sans préciser ce que cela comprends ("frais d'enregistrement", qu'entendez-vous par-là ?). Il y a l'enregistrement, le précompte immobilier de l'année en cours, les frais d'expertise, les honoraires et frais comptabilisés par l'étude notariale, l'enregistrement de l'emprunt etc.
Est-ce tout cela que vous entendiez par "enregistrement" ?
Beaucoup de paramètres entrent en ligne de compte... Si vous pouviez nous les fournir, ce serait plus commode pour répondre précisément.
De manière générale, beaucoup dépendra de la qualité de la relation que vous avez avec les organismes de crédit. J'entends par-là que si vous avez déjà une expérience quelconque, un compte bien fourni, que vous démontrez des capacités de gestionnaire (épargne, solvabilité etc.) auprès d'un organisme auprès duquel vous êtes de longue date => Peut-être avez-vous une chance.
Autrement, quand bien même un "business plan" serait positif théoriquement parlant, je ne vois pas beaucoup d'organismes financiers qui seraient enclins à vous suivre "aveuglément".
Ayant quelques notions, voici quelques informations et réflexions sur les 5 sujets abordés dans l'article.
1) CPL (Courants porteurs en ligne) = danger pour la santé
Pour moi non. Il faut distinguer le CPL du fait que, notamment pour les compteurs gaz et eau, ont été envisagés associés à des protocoles de transmissions par ondes radio (169 Mhz) et que la technologie GPRS (extension du protocole GSM) ait été associée au CPL des "compteurs Linky".
La technologie CPL (existante depuis les années 30 mais généralisée depuis +-2000 avec la numérisation croissante de notre société) consiste à transporter des informations via les câbles électriques et une fréquence plus élevée. Souvent, 60Hz (notre réseau électrique est à 50Hz).
A proprement parler, ce n'est pas plus dangereux que le transport d’électricité dans la maison (or rares sont ceux qui vivent sans câbles électriques à la maison). C'est d’ailleurs pas mal utilisé en domotique (en "concurrence" avec le WiFi et le Bluetooth qui eux, par contre, sont probablement bien plus nocifs).
Le seul risque serait de potentiellement perturber la domotique si d’aventure les informations CPL passaient par les mêmes câbles (et encore, sous plusieurs conditions techniques).
Enfin, pour la partie communicant par ondes :
1) Les compteurs communicants n’émettent pas en permanence (5 minutes maximum par jour)
2) le compteur électrique intelligent (à 1 mètres de celui-ci) émet 13.000 fois moins d’ondes magnétiques (mesurée en milliampère / mètre) qu’une cuisinière à induction (à 10 cm de celle-ci, soit lorsque l’on tient simplement une casserole sur le feu) et 30 fois moins qu’un ancien GSM branché sur la « 2G ».
A relativiser je pense
Maintenant, les électrosensibles à l'extrême ressentiront peut-être quelque chose, ça je ne sais pas le dire...
2) Mouchard numérique et atteinte à la vie privée
Techniquement, rien n’est jamais impossible.
Toutefois, sachez qu’à l’origine de ces rumeurs c’est la diffusion d’une vidéo humoristique prétendant que le compteur Linky serait doté d’une caméra infrarouge permettant de surveiller les utilisateurs. Reprise par des personnes mal intentionnées, la vidéo a été présentée ensuite comme une information réelle. Le compteur Linky n’est bien évidemment doté d’aucun dispositif permettant d’enregistrer des mouvements, du son ou des images. Ce que la vidéo présentait comme une caméra est une simple diode* qui clignote en fonction de la consommation.
De plus, légalement => La directive GDPR (Global Data Protection Regulation), dit RGPD en français, adoptée par le parlement européen le 16 avril 2016 et entrant en vigueur le 25 mai 2018 est très claire à ce sujet : Impossible de faire cela sans le consentement explicite des gens.
Extrait :
==
Article 7
EU RGPD
"Conditions applicables au consentement"
=> Article: 4
=> Raison: 32, 33, 42, 43
=> administrative fine: Art. 83 (5) lit a
1. Dans les cas où le traitement repose sur le consentement, le responsable du traitement est en mesure de démontrer que la personne concernée a donné son consentement au traitement de données à caractère personnel la concernant. ,
2. Si le consentement de la personne concernée est donné dans le cadre d'une déclaration écrite qui concerne également d'autres questions, la demande de consentement est présentée sous une forme qui la distingue clairement de ces autres questions, sous une forme compréhensible et aisément accessible, et formulée en des termes clairs et simples. Aucune partie de cette déclaration qui constitue une violation du présent règlement n'est contraignante.
3. La personne concernée a le droit de retirer son consentement à tout moment. Le retrait du consentement ne compromet pas la licéité du traitement fondé sur le consentement effectué avant ce retrait. La personne concernée en est informée avant de donner son consentement. Il est aussi simple de retirer que de donner son consentement. , ,
4. Au moment de déterminer si le consentement est donné librement, il y a lieu de tenir le plus grand compte de la question de savoir, entre autres, si l'exécution d'un contrat, y compris la fourniture d'un service, est subordonnée au consentement au traitement de données à caractère personnel qui n'est pas nécessaire à l'exécution dudit contrat.
==
Je ne suis pas un fan inconditionnel des institutions européennes, toutefois je dois leur laisser que le but de protection des données à caractère personnel est sacrément bien encadré et très contraignant. Pour une fois ils semblent avoir bossé 
Les contrevenants s'exposant à de lourdes sanctions (de mémoire 20 millions d'euros d'amende ou 4% du chiffre d'affaire en fonction de celui des deux qui est le plus élevé), je pense que ça doit avoir un effet dissuasif.
3) Coût et absence de bénéfice pour le consommateur
Entièrement d'accord là-dessus.
Le prétexte avancé par les gestionnaires est d'aider les gens à mieux maîtriser la consommation d'énergie... Perso, je relève les compteurs de manière hebdomadaire et je sais pertinemment quels sont les postes énergivores.
Cela n'a donc que le mérite de faciliter la vie des gestionnaires de réseaux (plus besoin d'envoyer quelqu'un relever les compteurs, plus besoin de "produire" des compteurs à budget car nous pouvons utiliser physiquement le même et un logiciel se charge du reste, cela améliore la gestion des réseaux etc.).
De plus, la technologie permet une facturation plus courte qu'annuelle (relevés journaliers envisageables) et donc laisser libre court aux "marchés" de l'énergie et potentiellement des psychopathes financiers (pléonasme ?).
Enfin, comme tout élément "High Tech", cela contribue à une dispersivité des ressources rares (métaux notamment) qui rend difficile un recyclage en bonne et due forme et donc très bof environnementalement parlant.
4) Les risques d'incendie
A ma connaissance, le seul risque réel identifié par ERDF : Les premières versions de test des compteurs étaient mal serrées à l’installation et donc ont provoqué un échauffement.
Ces cas connus avec les premiers compteurs du genre : 8 pour 300 000 (tests entre 2009 et 2011 en Indre et Loire).
Au passage => Il faut savoir que « Linky » est en fait un cahier des charges et non un produit fini qu’une seule entreprise peut produire. Depuis 2011, le cahier des charges bien a été renforcé en conséquence par principe de précaution.
De plus, des formations spécifiques sont dispensées chez les Gestionnaires de Réseaux de Distribution (GRD) pour les installations. Les sous-traitants éventuels sont aussi soumis à ces formations poussées et évalués en conséquence.
Risque toujours existant mais à priori plutôt bien surveillé de près.
Quant au volet "responsabilités" en cas de souci, je ne sais pas me prononcer. La logique voudrait que le gestionnaire de réseau et/ou ses sous-traitants et/ou les assurances interviennent.
5) Cyber-terrorisme
Risque assez faible, quoique jamais inexistant.
Il est faux de dire, actuellement, que le réseau sera connecté directement à Internet. A moins que les gestionnaires de réseaux ne changent leur fusil d'épaules, de ce que je sais, seules les cabines seront effectivement connectées physiquement à un réseau afin de servir de relai vers le gestionnaire de réseau, mais pas « Internet ».
De plus, les connexions devraient utiliser une technologie dite de « tunneling » (cryptage de ligne de bout en bout entre la cabine et les systèmes du gestionnaire de réseau, créant un "tunnel" entre les deux éléments connectés). Un cryptage sera utilisé avec un niveau similaire à celui des transactions bancaires.
Enfin, les informations transiteront plus que probablement par ce que nous appelons dans le jargon une "DMZ" (Demilitarized Zone). C'est une zone-tampon entre "l'extérieur" et les systèmes informatiques qui font tourner la boutique. Au pire, c'est elle qui "saute » dans une premier temps.
Si des gens souhaitent attaquer, ils doivent physiquement aller se relier sur une cabine d’électricité (physiquement sécurisée), décrypter les informations et lancer des ordres depuis la cabine (encore faut-il en connaître les commandes...cryptées elles aussi).
Pas impossible, mais pas réellement aisé, ni discret.
Dernier risque potentiel pour ce volet : Une taupe bien placée chez le gestionnaire de réseau. Là, c'est toujours envisageable, comme un agent double dans l'espionnage 
Merci pour vos retours. Effectivement, je ne suis pas le locataire (ni le bailleur, mais je donne ponctuellement un coup de main dans la mesure de mes moyens au bailleur;)).
Le souci est résolu, la cave est vide. Maintenant, restera toujours la question pour la curiosité intellectuelle : Légalement permis ou non de vider ? Je tenterai d'investiguer plus avant et de revenir vers vous avec l'information.