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Dans mon immeuble j'ai constaté au fil des années une consomation très stable des occupants, quel que soit le mode de tarification. Les comportements sont très variés mais stables.
En est-il ainsi ailleurs ?
Je serais étonné que ce soit les agences qui ont signé les compromis…..
Moi aussi, mais, je me demande si les agences n'ont aucune responsabilité dans ce qui est décrit ici ?
Ce sont des professionnels et à ce titre plus informés des dangers divers (ce qui semble faire défaut à tous les vendeurs qui signent des compromis sans acompte) et devraient donc être plus prudents
De plus, peut-on considérer comme normal que le scénario se répète : une même personne signe dans une même agence plusieurs compromis sans la clause élementaire de l'acompte. L'agence est dans ce cas au courant de la répétition, mais pas le propriétaire vendeur. Je suppose que le compromis est rédigé par l'agence, signé dans ses locaux et/ou en présence de son délégué. Si non, y a-t-il eu intervention d'un notaire ?
Est-il normal qu'un professionnel prête son concours à ce comportement ? Juridiquement est-ce inttaquable ?
16 compromis ont été signés par la même agence à Bruxelles, 11 autres sur Liège et 3 sur Charleroi. C'est pour le moment ce que je connais mais il est probable qu'il y en ait d'autres.
par agence 16 compromis (Bruxelles) , 11 compromis (Liège) , 3 compromis (Charleroi) et aucun acompte
On ne peut pas dire qu'elles conseillent bien leurs clients vendeurs !
Vu la répétition du scénario n'ont elles aucune responsabilité qui puisse être mise en cause ?
Les occupants à titre professionnel doivent avoir un compteur privatif IDBE
d'accord
comme ils sont indépendants pour les impôts - pauvres petits frais généraux parfois généreux ...
Heureusement qu'ils sont là pour prendre leurs responsabilités avoir de l 'initiative, rendre service , etc ... comme en créant et animant ce forum.
Mais peut-être êtes-vous fonctionnaire aux contributions ?
Le pensionné du dernier étage qui épargne l'eau ne doit pas subir financièrement les déluges du coiffeur pour dames chez qui il ne va jamais.......
Peut-être ne le savez-vous pas, mais les coiffeurs pour homme existent.
pensionné au dernier étage : sans ascenseur ?
SVP, arrêtez les plaisanteries !
Ce serait une bonne chose.
La société est complexe, les avantages et désavantages s'y entremèlent, les services rendus sont mulitples et variés.
petitfuret a écrit : L'eau devient rare sur notre planète et il faut cesser de la gaspiller.
L'idée de la tarification solidaire est excellente : celui qui ne gaspille pas l'eau la paie à un tarif raisonnable, celui qui la gaspille paie le prix fort et ce même en copropriété forcée. C'est donc - dans la cas d'une copropriété - au syndic à répartir la facture globale suivant les consommations de chaque lot. Une simple composition de ménage est remise au syndic qui calcule alors le montant de la facture " eau" pour chaque lot. Pour ceux qui ne la remettent pas, le calcul se fera sur le solde de la facture globale, calcul linéaire oblige suivant leur consommation personnelle. Les économes ne doivent pas payer pour ceux qui se moquent de ce problème de société.
Des dossiers reprenant cette " répartition" linéaire sont actuellement pendants devant la Justice.C'est une solution peut-être pas à 100% correct, mais compréhensible et tout à fait défendable, même devant un juge de proximité.
Je vais proposer à l'AG prochaine d'adapter les statuts de mon ACP dans ce sens.
Comme date de la situation je vais proposer le 1 janvier, comme le fisc, sans effet rétroactif, où le 31 décembre avec effet rétroactif pour l'année.
La première solution avantage les ménages où un enfant se marie, le deuxième les ménages ou un enfant est né.
Personnellement je penche légèrement vers la solution 31 décembre, qui est un peu plus solidaire que l'autre.
Cette discusison prouve l'utilité du forum créé et maintenu par PIM.
Que faites-vous des occupants à titre professionnel ?
Des bureaux n'ont pas le même besoin en eau qu'un coiffeur, qu'un cabinet médical etc ....
Et puis, cette notion de gaspillage (moralisatrice) est un peu vite appliquée à des situations dont on ne connait pas les besoins réels.
Il en faudrait des raffinements pour que cette taxation solidaire soit vraiment légitime et tienne compte des besoins réels : des adultes et des jeunes enfants, le célibataire qui fait sa lessive à l'extérieur et la mère de famille qui fait tout elle-même, le ménage qui comporte un handicapé nécessitant de nombreuses lessives et celui de deux adultes, etc...
Alors inciter à ne pas gaspiller, d'accord, mais moraliser, non.
entre logique formelle, sourire, cadeau, et ...
le réalisme de la facture d'eau, le syndic qui est à la fois un gestionnaire autonome en situation d'urgence (relative ?) et un mandataire de l'ACP cela devient complexe.
Le prob est que l'accompte est versé sur leur compte, et bloqué jusqu'a l'obtention du pret, ce qui veut donc dire qu'ils se payent avec les intérets de cet argent, ... donc s'ils n'ont pas le beurre et l'argent du beurre.....
Est-ce que les intérêts de cet accompte ne servent pas à payer une assurance qui vous couvre vous pendant la période entre le compromis et l'acte authentique en cas d'accident. Donc pas de beurre et d'argent du beurre !
En revanche vouloir que l'on vous "réserve" un bien sans aucune garantie réelle (être quasi sûr d'obtenir son prêt - sans pouvoir faire état d'un quelconque engagement de votre préteur- n'est pas une garantie) de votre part : je ne suis pas sûr qu'en tant que propriétaire j'apprécierais.
Ceci dit : beaucoup de candidaits acquéreurs ont du s'y reprendre à plusieurs fois avant d'acquérir le bien de leurs rêves. Donc un bien qui vous plait peut encore se présenter. Good luck.
ce serait très instructif d'en savoir plus sur les investissements immo des cpas. J'ai vu ici un article où Yvan Mayeur lui même reconnait que le cpas de bruxelles possède plusieurs biens en brabant wallon, dont un terrain, qu'ils ont revendu l'année passée pour 3,720 millions d'euros .....
Je suppose que l'on peut dire : "vous découvrez jeune homme ?"
La "fortune" immobilière des CPAS faisant régulièrement l'object de beaucoup de commentaires et de convoitises.
Amicalement.
A gmrff
Dégats locatifs:
Cela va encore dans l'ensemble... ...
Peinture et travaux:
Si ils veulent repeindre,...
Si ils veulent un nouveau revêtement de sol, ..., ...Dans les conneries, il y a les matelas sur lesquels ils ne mettent pas toujours de protège-matelas. Les matelas avec protège-matelas restent neufs, et les autres sont foutus en 2 ans (un côté par an...)
....
Merci d'avoir psrtagé.
c'est donc une forme de location qui demande une disponibilité et des qualités relationnelles spécifiques.
Pour les matelas : peut-être fournir le protège-matelas ? Moins cher à remplacer (chaque année) qu'un matelas (tous les deux ans)
...
Le syndic détient différentes ficelles, qui lui permettent d'éviter que son limogeage puisse être proposé (directement ou surtout indirectement) et/ou voté.N'en nommons que trois de son faisceau de tribun:
1. accès à la liste de copropriétaires (comment informes les CP si on ne sait qui ils sont ni où ils résident)
Elle peut quand même être consultée comme tous les autres documents ayant trait à la copropriété non ?
2. séquence des points sur l'ordre du jour (les points "syndic" se trouvent sur l'ordre du jour avant les points proposées par des CP; donc décharge avant que les CP puissent expliquer le problème. Parce que lors de la délibération de la décharge on renvoie à ce point pour plus d'explications)
...
C'est bien l'ordre dans lequel les points sont prévus lors de la convocation à la réunion de l'AG annuelle dans mon immeuble aussi.
Cependant si lors des délibérations sur la déccharge (si délibération il y a !) un ou des CP arrivent à dire qu'il y a un élément à prendre en considération, dans le vote, je ne vois pas comment le président de séance pourrrait renvoyer ce point à après le vote. Un peu de logique devrait émaner de l'assemblée.
Si malgré tout il y a absence de logique, "manipulation", espérons que les CP se réveillent. Ils peuvent encore changer de syndic et faire plus attention à l'avenir.
Comme souvent c'est donc la résultante de l'influence et de crédibilité au sein de lAG
A Gmrff,
auriez-vous la gentillesse de nous faire part de votre expérience au point de vue des dégâts locatifs, entretien etc...
Le logement étudiant n'entraîne-t-il pas quelques déboires ?
Quid de la fréquence des remises en état : peintures, remplacement du mobilier etc....
Les étudiants qui partagent un appartement se présentent ensemble au départ je présume.
Merci.
(PS : je comprends mieux vos positions concernant le chauffage et les chaudières.)
Il n'existe pas de solution miracle. Je dis juste que la transcription systématique de toute décision d'AG modifiant le ROI serait idéale, mais irréalisable en pratique. ....
Je ne crois pas que signaler que l'entrée principale sera dorénavant fermée à 22 H et plus 23 H mérite une transcription...
Je suis bien d'accord avec un peu, voire beaucoup, de pragmatisme et surtout, beaucoup de bon sens.
Alors une modification telle que "l'entrée principale sera dorénavant fermée à 22 H et plus 23 H " cette décision vaut-elle la peine d'être prise ? et appliquée ? Si oui, ne peut-elle être prévue pour être groupée avec autre chose ?
C'est justement le genre d'exemples de modifications au gré des envies qu'il me semble nécesssaire d'éviter. Cela nous amène en pratique à votre proposition de ne transcrire les modifications dans un acte authentique que très périodiqement.
Ne peut-on prévoir dans une copropriété que les statuts seront revus périodiquement, les soumettre ainsi à la réflexion des copropriétaires et ensuite que chacun des copropriétaires prenne ses responsabilités pour qu'il y ait une statbilité certaine et que l'on s'occupe des choses vraiment importantes ?
... Ces modifications pourraient aussi subvenir annuellement lors de chaque assemblée générale statutaire :il y aura toujours quelque chose qui ne plait pas....
C'est bien ce qui est à éviter. Evitons de rechercher un avantage à trop court terme, probablement bien souvent au bénéfice de quelques uns seulement.
Stabilisons les choses. Modifions seulement quand cela est vraiment nécessaire et non "au gré des humeurs" Cela devrait à terme rendre les choses nettement plus faciles, plus claires pour tout le monde et de ce fait ne pas impliquer plus de travail ni d'insécurité dans le travail des syndics.
La transcription de chaque modification serait en effet l'idéal puisque le but est la publicité par rapport à tous les tiers, mais, en pratique, je crains qu'elle ne soit très malaisée à mettre en oeuvre, pour diverses raisons :
1. le coût de l'acte notarié (honoraires, frais de dossier, etc..). En effet, pour chaque modif, le notaire se devra de vérifier la cohérence avec toutes les autres modifications et le reste (acte de base, réglement de copropriété) afin de maintenir une cohérence des statuts. Le clerc de l'Etude chargé de cela risque de prendre un peu de temps...
2. la transcription au bureau de Conservation des Hypothèques : en pratique, ces bureaux ne sont pas en avance actuellement... De plus, cela coûte également et , enfin, il n'est pas rare que plusieurs actes de base existent pour une copropriété (des complémentaires, correctifs, extensifs, explicatifs, dérogatifs, ampliatifs et j'en passe...) dont on ne trouve pas toujours une harmonisation et, parfois, que l'on ne trouve pas tout court... Alors, s'il faut y ajouter X transcriptions de PV....
3. Quid des décisions prises mais contestées ? Faut-il les transcrire ? Si oui, avec mention d'un litige en cours ou non ? Si non, cela pourrait devenir une manoeuvre d'obstruction systématique que de bloquer par un procès une décision et, partant, sa transcription, pendant plusieurs années...
4. Que se passera-t-il pour les copropriétés "malades" (syndic absent, provisoire, en conflit avec les copropriétaires, etc..) ?Une solution serait de confier une responsabilité accrue aux syndics. Ils sont des agents immobiliers tenus à une déontologie. Après tout, ils sont obligés de par la loi de tenir un registre des décisions consultable gratuitement. Pourquoi ne pas prévoir un honoraire spécifique pour légalement organiser une tenue plus formelle de ce registre, plus "solennelle" et, donc, plus sécurisante pour tous ? On pourrait par exemple prévoir une obligation d'harmoniser les statuts. En contrepartie de l'honoraire, des sanctions peuvent être prévues si négligence est constatée. Cela coûterait bien moins cher qu'une transcription systématique d'un acte notarié.
Je n'ai pas votre expérience et vos qualifications. Je ne peux que parler en tant que copropriétaire. De ce point-de-vue il m'apparaît que les exemples donnés par les professionnels illustrent parfaitement que l'on se trouve dans de nombreux cas dans un situation de parfait "embrouillamini", un vrai plat de spaghetti.
Situations causées par "manquements ?", "incompétence ?", "non adapation au bien concerné ?" lors de la rédaction de l'acte originel et certainement trop grande facilité à décider par la suite que les pratiques s'écarteront de ce qui est prévu à ce même acte de base.
Faut-il confier une plus grande responsabilité aux syndics ? Vu la grande diversité des compétences réelles des syndics, vu certaines pratiques, on peut se poser des questions.
Les syndics sont en bonne partie à l'origine de cette situation embrouillée car ils ont une influence majeure dans bien des décisions prises dans les copropriétés (cfr entre autres les contestations mentionnées sur le forum).
Un exemple de pratique à propos de laquelle il serait bon de s'interroger : les procurations données par les copropriétaires absents aux AG. Il était assez courant que le syndic représente, avec procuration, des propriétaires absents. Ceci est actuellement interdit légalement. De même il est interdit qu'un employé du syndic représente des copropriétaires absents. Alors, actuellement certains syndics lorsqu'ils envoyent les convocations aux AG sollicitent de recevoir les procurations et font représenter les propriétaires absents par quelqu'un de leur choix ayant un statut d'indépendant.
Pour argumenter votre propos vous dites : "... ils" (syndics) "sont obligés de par la loi de tenir un registre des décisions consultable gratuitement. " J'ai rencontré un tarif mentionnant un honoraire dû si la consultation durait plus d'une demi-heure ! Mêm si l'on peut comprendre qu'il y a lieu de mettre des modalités à la consultation ceci n'est pas un signe de grande bonne volonté ! Est-il par ailleurs adéquat d'aller consulter des documents chez quelqu'un que vous contestez éventuellement ?
Vous reprenez l'argument du coût pour la modfiication de l'acte de base mais vous proposez un honoraire spécifique pour les nouvelles missions du syndic. Qu'en sera-t-il de ces coûts ? Est-il si évident que in fine les modifications plus faciles, plus nombreuses, (dont on ne pensera sans doute pas à mentionner le coût lors de l'AG) ainsi coordonnées par le syndic auront un coût moindre ?
Alors, prenons les choses à la base : de bons actes de copropriété, obligation de coordonner les textes lors de tout changement - cela résoudra le problème des actes de base non trouvés - et réduira (probablement) les incohérences. Par la suite changements seulement si vraiment nécessaires et traduits en acte authentique.
Pour les modifications futures, en un mot comme en mille : faisons en sorte d'améliorer les pratiques et non de d'officialiser des pratiques existentes insatisfaisantes.
Je viens de recevoir le dernier e-news du CNIC qui peut susciter des échanges féconds d’idées sur la copropriété. Faut-il sur base de ce texte, pour chaque PV d’une AG modifiant le règlement d’ordre intérieur d’une ACP, toujours faire établir un acte authentique et le faire transcrire chez le Conservateur des Hypothèques. Comme ce texte est encore au niveau du projet, il est en principe adaptable. Le débat est ouvert. En boutade, cela va donner du travail à nos notaires et des rentrées financières chez notre Ministre des finances. L’auteur me remerciera, j’espère, pour les corrections de français apportées à son projet.
Transcription des changements des statuts de la copropriété (projet)
Année 3, nr. 42 samedi 30 septembre 2006Plusieurs membres rencontrent des problèmes quand ils demandent que le syndic adapte les statuts de la copropriété (acte de base, règlement de copropriété et/ou règlement d’ordre intérieur) avec les décisions de l’assemblée générale.
L’argumentation classique est que la décision est applicable et qu’adapter les statuts par acte authentique ne fait que coûter, sans rapporter un euro.
Mais quand l’ACP maintient cette pratique pendant des années, on se rend très vite compte que des décisions d’AG se contredisent au fil du temps. Et que finalement les statuts deviennent opaques et on se retrouve de plus en plus devant le Juge. Les jugements deviennent aussi contradictoires, selon qu’on a cité dans les débats l’une ou l’autre « décision » d’AG.
Quels sont les risques ?
D’abord et surtout les modifications ne sont pas opposables à des tiers (banque, service d’urbanisme et environnement de votre commune, fournisseurs, …), qui n’ont pas un droit réel ou personnel envers la copropriété.
Exemple concret : une copropriété, constituée d’un groupe de bâtiments, n’a pas mentionné la décision concernant son siège dans les statuts par acte authentique ni ne l’a transcrite chez le Conservateur des Hypothèques. La banque peut refuser l’ouverture et/ou un changement d’un compte bancaire en cas de changement de syndic.
Quelle est la procédure à suivre ?
Une décision régulière d’une AG qui change les statuts (acte de base ou règlement de copropriété) est toujours reprise dans le registre des décisions de l’assemblée générale depuis le 01.08.1995 (Art. 577/8 § 4 5° CC). Ce registre est un « acte sous seing privé », comme le PV de l’AG.
Un notaire, mandaté par l’AG, doit en faire un acte authentique sur demande du syndic ou des mandataires nommés par l‘AG (Art. 577/4 § 1 CC)(1). L’acte authentique doit être transcrit chez le conservateur des hypothèques (Art. T18/1 CC) dans les deux mois (Art. T18/2 CC)(2), sinon une amende est due par le notaire. Cette amende est en principe le double des droits dus.
Quelles sont les possibilités judiciaires d’un copropriétaire pour obliger l’ACP à faire transcrire les modifications des statuts ?
Il doit d’abord demander de mettre ce point à l’ordre du jour de l’AG suivante, si le syndic ne prouve pas l’existence de l’acte authentique et de la transcription deux mois après la date de l’AG.
Si le syndic met ce point à l’ordre du jour, l’AG le vote et le syndic l’exécute dans les deux mois ; tout est en ordre.
Si le syndic persiste et n’exécute pas, le copropriétaire peut proposer à l’AG suivante qu’un syndic provisoire soit adjoint au syndic pour exécuter cette tâche, avec les frais supplémentaires de ce syndic provisoire à sa charge.
Si l’AG refuse d’approuver avec la majorité requise, alors le copropriétaire peut citer, avec ceux qui ont voté non, dans les trois mois l’ACP devant le Juge de Paix, pour qu’elle soit obligée d’exécuter la transcription, éventuellement moyennant une astreinte journalière de, par exemple, 50 euros après deux mois. Il demandera au Juge que les frais supplémentaires, dus à ce refus, ne soient pas mis à leur charge.
Peut-on adapter la loi sur la copropriété pour rendre cette zone grise plus claire ?
Oui. Le CNIC se prépare à proposer d’insérer un nouveau point 4° dans le § 1 de l’article 577/11 afin que le syndic soit obligé de signaler l’existence de modifications aux statuts qui ne sont pas transcrites :
« Art. 577/11 § 1er. En cas de transmission de la propriété d'un lot, le notaire instrumentant est tenu de requérir, par lettre recommandée, du syndic de l'association des copropriétaires l’état :
…
4° des décisions de l’assemblée générale qui n’ont pas encore été transcrites chez le conservateur des hypothèques ou qui n’ont pas encore été transcrites dans le règlement d’ordre intérieur. Le syndic mentionne en détail les modalités pratiques d’accès à ce registre des décisions. »
LM - asbl CNIC
(1). « Article 577/4 CC. § 1er. L'acte de base et le règlement de copropriété, qui constituent les statuts de l'immeuble ou du groupe d'immeubles bâtis, ainsi que toute modification apportée à ceux-ci, doivent faire l'objet d'un acte authentique. … »
(2). « Article T18/2 CC. … . Les notaires et tous ceux, officiers publics ou autres, qui sont chargés de donner l'authenticité aux actes sujets à transcription, seront tenus de requérir la formalité dans les deux mois de leur date. …. »Cassenoisette
Cela rencontre la réflexion qui m'a amené à initier un petit sondage sous le titre "Mon acte de base est ..." dans ce même salon "Copropriétés"
Rendre obligatoire la modification des statuts afin que la situation soit claire, que ce qui est officiel (= acte de base) soit le reflet de ce qui se fait (= décisions des AG), me semble une excellente chose.
On peut en attendre :
1° plus de sécurité juridique.
2° on saura enfin à quoi se référer. Moins de surprises en cas de mutation.
3° moins de changement dans les méthodes de répartiton des frais.
4° plus de respect des minorités.
Ce sera un frein aux "coups de force" d'un groupe pour imposer des modifications qui sont défavorables pour une minorité. Les manipulations par le syndic ou autre au nom du "c'est plus rationnel, c'est plus simple, etc ..." seront certainement moins nombreuses.
En effet à partir du moment où une décsion prise en AG (= notre (petit) cercle) doit être officialisée par un acte authentique, il y aura une réflexion plus grande, sans oublier qu' un maître mot dans bien des CP semble être "évitons les frais".
Bref, que tout le monde réfléchisse, qu'il n'y ait de modification que lorsque cela est vraiment utile et sinon que l'on se tienne à ce qui est prévu.
J'ai un peu de mal. De quel immeuble parle-je?...
Mais je connais un cas où l'immeuble n'est plus conforme à la réalité. Il a été transformé par décision d'AG jamais remise en cause et pour de très bonnes raisons. Mais on a jamais réussi à réunir les signatures de tous les propriétaires, indivisaires, héritiers, etc... Et cela depuis plus de 15 ans.
Je connais un cas où deux lots ont disparu sans changement de l'acte de base. Ce lot a été divisé entre plusieurs autres lots qui ont récupéré une partie indivise de ce lot. Impossible également de modifier l'acte de base pour la même raison que ci-dessus.
Je connais des cas où la répartition n'est pas conforme à l'acte de base. On ne compte pas d'eau, ou de chauffage, ou de nettoyage ... pour les carport, cotrairement à l'acte de base.
Je connais un cas où les frais de syndic sont répartis par lot, et non par millièmes.
Je connais un autre cas où le propriétaire majoritaire de l'immeuble avec 33% paye 10% des frais de syndic.
Je connais un cas où une partie commune à 3 propriétaires a été "privatisée" par deux de ceux-ci... L'un d'entre eux vend, et je suis certain que l'acheteur n'est pas au courant que son espace devrait être partagé avec son voisin du dessous.
Je connais des actes de bases qui spécifient de répartir le chauffage "aux surfaces" mais qui ne spécifient pas les superficies...
Je connais un cas d'ascenseur réparti en fonction de l'étage où l'on se trouve (ce qui n'est pas logique). Les frais de ce même ascenseur sont répartis sur des logements qui donnent à l'extérieur et n'ont ni d'accès ni utilité de cet ascenseur. L'AG a décidé de supprimer les frais ascenseur de ces lots (commerces/appartements du rez)
Mais dans tous ces cas cités, il y a de bonnes raisons et justifications logiques pour qu'on procède ainsi. C'est pareil depuis 30 ans dans certains cas, et cela ne risque pas de changer...
Changer un acte de base est tellement lourd et couteux qu'il vaut parfois mieux laisser tomber...
Je connais également un cas où un syndic est revenu à l'acte de base, de manière illogique, et sans accord de l'AG. Il a recomencé à compter du chauffage au garages et carport extérieurs (non chauffé et séparé du corps principal du batiment...) Qu'est-ce qui est plus juste?
On ne peut mieux illustrer. Merci.
Moi cela me semble inquiétant. Quelle (in)sécurité juridique dans ces cas ?
A quel stade considérez-vous qu'il faut être informé?
Chez le notaire, ou pour le compromis?
Pour le compromis.
Je pensais que la formulation était explicite
L'acte de base permet-il d'être complètement informé? Ou considérez-vous qu'il faut également les 3 derniers PV et les 3 derniers décomptes?
Poser la question, c'est évidemment y répondre... Je considère que pour être informé, il faut les 3 derniers PV, les 3 derniers décomptes, et l'acte de base avant le compromis.
D'accord
C'est sans doute l'acte de base le moins important...
C'est sans doute pourquoi si souvent, il n'est pas communiqué alors que les décomptes le sont.
Cependant dans les discordances entre acte de base et décisions prises telles que les reflètent les PV et les décomptes il y a source de comflits
Il m'a semblé que dans un certain nombre de cas les actes de base ne correspondaient pas à la réalité de l'imeuble. Qu'en est-il ?
Dans un autre fil j'ai trouvé ceci :
...
Hormis la nécessité d'écrire le compromis avec l'assistance d'un expert juridique coté vendeur, il est nécessaire d'être assisté en plus de l'assistant juridique (notaire), par un expert technique (architecte, ..) coté acheteur lors d'une vente.
Et en cas d'un appartement s'interesser de beaucoup plus près aux parties communes.
Il est aussi utile de faire un état des lieux.
....
On a les lois qu'on mérite.
Parties communes s'y intéresser plus : ok suppoee évidemment que l'on soit en possession d'une copie de l'acte de base avant la signature du compromis. Est-ce le cas ? J'ai fait un petit sondage à ce sujet.
Même en faisant tout cela, on risque encore bien des déboires selon les interlocuteurs que l'on a en face de soi.
Petit exemple : texte de l'acte authentique au jour de la signature, modifié (pas sur des détails !) par le notaire du promoteur sans que le notaire de l'acheteur ne soit prévenu (et bien sûr le notaire qui se déplace a délégué un membre de son étude (donc encore jeune) . L'acheteur doit intervenir quasi seul.
Je suis sûr qu'il y a d'autres exemples que les intervenants de ce forum pouront ajouter
Acheter en toute connaissance un appartement implique la communication de l'acte de base avant toute décision. Est-ce le cas en pratque ?