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#521 Re : Locations et baux » Etat des lieux de sortie - Caution locative » 26-06-2006 22:30:28

Je ne suis pas tout à fait d'accord d'accord avec Francis en ce qui concerne la valeur d'une clause descriptive du bien qui serait comprise dans le bail.
Nulle part il n'est précisé sous quelle forme l'état des lieux doit être réalisé, ni dans quel document. Les articles 1730 et 1731 précisent seulement que cet état des lieux doit être détaillé. Cela signifie que tous les détails qui ne sont pas précisés sont à interpréter à la sortie en faveur du locataire.
Pour des raisons pratiques évidentes, on recourra généralement à un document distinct. Néanmoins, je ne vois pas pour quelle raison le bail ne pourrait pas comporter des éléments descriptifs tels que la couleur des peintures, qui s'ajouteraient à l'état des lieux proprement dit ou feraient la preuve (qui en outre peut être rapportée par toutes voies de droit) des éléments précis dont il est question.

Ainsi, si la couleur des peintures est mentionnée, cela ne veut évidemment pas dire qu'elle est en bon état...

#522 Et vous trouvez cela drôle ? » modernité, quand tu nous tiens! » 21-06-2006 20:36:15

SNPC
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Vivre en 2006

Tu sais que tu vis en l'an 2006 quand :

Par accident, tu tapes ton mot de passe sur le micro-ondes.

Ça fait des années que t'as pas joué au solitaire avec des vraies cartes.

T'as une liste de 15 numéros de téléphone pour joindre une famille composée de 3 personnes.

T'envoies un mail à ton collègue de bureau juste à côté du tien.

T'as perdu le contact avec tes amis ou ta famille, parce qu'ils n'ont pas d'adresse e-mail.

T'arrives chez toi après une longue journée de travail et tu réponds au téléphone comme si tu étais encore au bureau.

Tu fais le zéro sur ton téléphone du domicile pour prendre la ligne.

T'es à ton poste de travail depuis 4 ans mais t'as travaillé pour 3 entreprises différentes.

Toutes les pubs télé ont une adresse web en bas de l'écran.

Tu paniques si tu sors de chez toi sans portable et tu fais demi-tour pour le prendre.

Tu te lèves le matin et la première chose que tu fais c'est de te connecter à internet avant même de prendre ton café.

Tu inclines ta tête sur le côté pour sourire :-)

#523 Re : Locations et baux » Vente d'un bien Loué et régles de conduction du Bail??!! » 21-06-2006 20:18:13

Bonsoir!
Grmf a raison, il faudrait savoir avec précision ce que mentionne votre bail quant à la composition exacte du bien loué. A défaut, le fait que vous ayez occupé la chambre depuis le début du bail, sans opposition du bailleur et même avec son accord pour les travaux que vous y avez exécuté peut constituer la preuve qu'elle faisait partie de la location.

Si la chambre ne fait pas partie de la location, l'acquéreur doit seulement vous faire savoir que vous devez la libérer, sans aucune condition.

Dans le cas contraire,  la question est: le nouveau bailleur peut-il donner congé pour une partie du bien loué? (à supposer qu'il le fasse en respectant les conditions légales).
A mon avis il ne peut pas le faire car, de cette façon, il modifierait unilatéralement les conditions du bail. En réalité, il devrait, juridiquement, mettre fin au bail tout entier!

Cela nous ramène à la motivation du congé, sachant que le bail n'est pas enregistré.
Je vous rappelle que l'acquéreur peut donner congé, dans les 3 mois de la passation de l'acte authentique et avec un préavis de 3 mois (et non 6)
* pour occupation personnelle
* pour travaux (+ de 3 ans du loyer)
* avec paiement d'une indemnité (6 ou 9 mois du loyer: ce qui démontre bien qu'il faut donner congé pour le tout sinon comment déterminer le loyer de la chambre?).

Attendez la lettre de préavis et revenez vers nous...

#524 Re : Locations et baux » Calcul des charges annuelles » 23-10-2007 14:27:14

Il est exact que le décompte de charges est censé se faire annuellement et que le bailleur/syndic qui tarde trop à établir ces décomptes et à réclamer/rembourser le solde commet une faute.
Mais la sanction de cette faute n'est pas que les montants ne sont plus exigibles.
Si le locataire estime avoir subi un préjudice (notamment parce qu'il devrait débourser une somme très importante en une fois), il peut en demander réparation et cette réparation prendra généralement la forme d'un étalement du paiement de sa dette. C'est, à ma connaissance, la manière dont les juges de paix aménagent ce type de situations et c'est ce que je conseillerais à Mamynova de proposer.

#525 Re : Locations et baux » animaux... » 21-06-2006 15:27:54

C'est bien comme cela que j'avais compris l'exposé des faits et c'est ce qui m'a incitée à répondre comme je l'ai fait. Je rejoins donc Sophia dans son appréciation de la situation.

Par contre, je dois décevoir Doucefeuille en ce qui concerne l'interdiction ... d'interdire par bail la possession d'animaux. Je réponds donc par la même occasion à Francis.
Voici un extrait de l'artice que nous avons publié à ce sujet dans le magazine Le Cri de décembre 2004 (p.12 et 13).

"L’article 8, 1 de la Convention européenne  des Droits de l’Homme dispose : « Toute personne a droit au respect de sa vie privée et familiale, de son domicile et de sa correspondance »

Il est périlleux d’en déduire qu’un locataire doit pouvoir héberger des animaux.

La disposition en question est certes louable mais on ne peut en déduire qu’elle a une incidence directe sur le droit belge (ce qui est seulement accepté dans des circonstances bien déterminées, comme par exemple une disposition qui comporte une définition précise et complète), et ne permet pas d’en faire l’usage qui a été fait par le Tribunal de Liège.

Par ailleurs, le droit au logement est (aussi) un droit constitutionnel, mais dans aucun texte de loi (pas plus que dans les différents codes du logement), il n’existe de disposition qui reconnaisse au locataire le droit absolu d’héberger des animaux dans un bien loué.

Evolution de la jurisprudence et de la doctrine

Depuis celui de 1986, il y a eu d’autres jugements importants qui reconnaissent le droit pour les parties contractantes de convenir de ne pas posséder d’animaux, ou de soumettre la possibilité d’en détenir à l’approbation préalable du bailleur (qui a d’ailleurs le droit de la refuser).

Ainsi en 1990 par exemple, la justice de paix de Namur (J.P. Namur 2 Sud, 20 mars 1990, publié au J.J.P., 1990, p. 150) a  jugé que la possession d’un animal domestique dans une chambre meublée contraire aux dispositions du bail ne peut pas trouver sa justification dans le droit à la vie privée reconnu par l’article 8,1 de la Convention européenne  des droits de l’homme : une norme européenne qui ne serait pas suffisamment précise et complète telle que l’article 8, 1 ne peut avoir d’effet direct dans l’ordre juridique belge. De plus, le juge  de paix a précisé expressément qu’« écarter cette interdiction ne figure pas parmi les droits et libertés du droit contractuel.

C’est une remarque pertinente.

Le contrat de bail est tout d’abord  le résultat d’un accord entre parties : celles-ci précisent librement le contenu du bail qui est déterminé par la loi de l’offre et de la demande. Le bailleur qui souhaite protéger son bien et le conserver en bon état peut estimer que, dans ces conditions, la possession d’animaux domestiques n’est pas souhaitable. Le locataire peut accepter ou non et, en conséquence renoncer à louer le bien. Cependant, s’il accepte l’interdiction, il le fait en connaissance de cause et accepte de bonne foi de s’y tenir.

Il en serait autrement si une disposition impérative était d’application, reconnaissant au locataire l’autorisation de détenir des animaux (comme par exemple certaines dispositions en matière de durée du bail dans la loi sur le bail de résidence principale). Seules les dispositions impératives et celles qui sont d’ordre public doivent être respectées par les parties. Dans tous les autres cas, celles-ci sont libres de convenir dans le bail de ce qu’elles souhaitent (mais sans aller à l’encontre des règles de l’ordre public et des bonnes mœurs). Le domaine relatif aux animaux domestiques dans une habitation louée ressortit à la liberté des parties."

En conclusion: je maintiens que Doucefeuille, si l'exposé des faits qu'elle présente est exact, a des raisons valables, moralement et juridiquement, de vouloir conserver les chats, sans pour autant pouvoir contester la validité de l'engagement pris dans le bail. Mais que la meilleure manière de régler la situation sans se mettre en guerre pour longtemps avec sa propriétaire est sans doute de recourir à la médiation, qui est un mode de résolution des conflits faisant la part belle au désir des parties de conserver une relation positive.

#526 Re : Locations et baux » animaux... » 21-06-2006 15:27:54

Sur le plan strictement juridique, la clause qui interdit la possession d'animaux sans l'accord du propriétaire doit être considérée comme valable (il y a de la jurisprudence et nous avons publié un article  faisant le point de la question dans Le Cri).

Par ailleurs, vous n'avez pas la preuve qu'à un certain moment la propriétaire a marqué son accord.

Cependant, il y a la notion juridique d'"abus de droit" qui pourrait éventuellement être invoquée en cas d'action en justice intentée par le bailleur.

Car la situation est la suivante: si la propriétaire veut que vous vous sépariez des chats, elle doit maintenant le demander oralement (mais là vous pouvez faire comme elle et nier qu'elle vous l'ait dit) ou par écrit, par recommandé même...

A ce moment vous pourrez répondre qu'elle vous a autorisé verbalement (ce qui est faible car pas de preuve, mais c'est la vérité...) et aussi expliquer que ces chats ne causent aucune nuisance et que vous ne souhaitez pas vous en séparer!

Puis attendre... Va-t-elle aller en justice pour cela?!
Si elle le fait (sans doute par une action en conciliation), vous expliquerez au juge la situation et vous essayerez qu'elle accepte. Si on passe la vitesse supérieure, donc la vraie action avec jugement, il faudrait invoquer la notion d'abus de droit. La réussite n'est pas garantie mais il n'y a rien à perdre... Vous ne risquez de toute façon pas grand'chose, en tout cas aussi longtemps que vos chats ne causent aucune nuisance ni dégâts.


Il y aurait une autre piste de solution: la médiation. Pour cela vous devez consulter le Syndicat des Locataires ou l'association Convivence. On vous expliquera là-bas ce qui est possible dans le sens de la recherche d'une solution négociée, librement consentie par les deux parties.

Bonne chance!

#527 Re : Informations en vrac... » Projet du gouvernement : une menace sur les garanties locatives... » 20-06-2006 22:56:32

Grmff a écrit :

Il existe déjà des solutions pour les locataires qui ont du mal a réunir la garantie locative: c'est le CPAS. Et cela marche. Et cela fait des années que la communauté reconnait implicitement que c'est bien son rôle.

Pourquoi changer les règles en faisant croire que rien n'existe et que c'est indispensable?

Quant à l'étalement du payement de la garantie, il est organisé par le CPAS qui récupère ses sous au fur et à mesure des mois et des disponibilités du locataire.

Pourquoi reporter cette charge sur le propriétaire, alors qu'elle est relativement bien organisée par les CPAS?

Le problème des garanties du CPAS est que généralement elles sont concédées par la banque Dexia sous forme d'aval bancaire et qu'elles ne couvrent que les dégâts locatifs et pas les loyers ou arriérés de charges! En outre, il faut remplir un tas de conditions, presque jamais réunies, pour faire reconnaître les dégâts par la baqnque (notamment assigner celle-ci, ou en tout cas le CPAS, ce qui n'est généralement pas nécessaire dans le cas d'une garantie normale).
Cette restriction est valable car selon la loi seule la garantie constituée sous forme d'une somme d'argent doit couvrir toutes les dettes du locataire...

#528 Re : Locations et baux » Calcul des charges annuelles » 23-10-2007 14:27:14

je suis malheureusement obligée de décevoir Mamynova...  sad

En effet, c'est l'action en paiement de l'indexation qui se prescrit par un an, de même que l'action du locataire contre le trop payé...
par contre:

art. 2277 cc.: ... les loyers des maisons ...
les intérêts des sommes prêtées, et GENERALEMENT TOUT CE QUI EST PAYABLE PAR ANNEE OU A DES TERMES PERIODIQUES PLUS COURTS,
SE PRESCRIVENT PAR 5 ANS.

#529 Re : Locations et baux » Quel délai après jugement, pour récupération loyers impayés ? » 15-06-2006 09:26:52

Reprendre contact avec eux de façon informelle...

Je veux dire que lorsque vous les aurez localisés, rien ne vous empêche de leur écrire par courrier ordinaire, puis par recommandé, en leur envoyant la copie du jugement, pour leur rappeler leur dette et leur demander un plan d'apurement... En leur laissant entendre bien entendu que vous pourriez reprendre la procédure, ce qui leur occasionnerait de nouveaux frais, et en leur rappelant que les intérêts continuent à s'accumuler!

On peut toujours espérer.  hmm

#530 Re : Locations et baux » Droit de visite en période de compromis » 15-06-2006 09:23:25

Ce que dit Pim est exact, bien sûr mais je me demande si il a bien répondu à la question qui était posée.
De toute façon, je crois utile de préciser qu'une fois le bien vendu, le locataire n'est plus contraint de laisser l'acquéreur visiter le bien aussi longtemps qu'il n'est pas investi officiellement de la qualité de propriétaire...
Il devra alors permettre les visites qui sont autorisées au bailleur, dans l'optique d'un contrôle de l'état du bien. En cas de congé pour occupation personnelle, rien n'est obligatoire avant la remise des clés, ce qui n'exclut pas, bien entendu, que le locataire consente à des visites en vue de l'installation du nouveau propriétaire.

#531 Re : Locations et baux » Quel délai après jugement, pour récupération loyers impayés ? » 15-06-2006 09:26:52

Je puis vous dire que vous avez en effet 30 ans, en principe, pour récupérer les montants qui vous sont dûs.
Cependant, si le jugement a été prononcé PAR DEFAUT (c'est à dire en l'absence de la partie condamnée), ce délai de trente ans ne court que pour autant que le jugement AIT ETE SIGNIFIE dans l'année du prononcé.

Quant à vous dire comment les retrouver...
Adressez-vous à un huissier ou à un avocat qui peuvent tenter de le faire via le registre national, vous-même n'y avez pas accès. Si v ous obtenez l'adresse de l'un ou l'autre ou des deux, allez sur place pour tenter de vous rendre compte de la situation.
Lorsque vous en saurez plus, si ils semblent revenus à meilleure fortune, reprenez le cours de l'exécution forcée du jugement, non sans avoir repris contact avec eux de manière informelle, puis par recommandé, dans un tout premier temps...

Bonne chance!

#532 Re : Locations et baux » Résiliation anticipative du bail par le locataire » 13-06-2006 13:20:27

Nephtys a écrit :

je rappelle que j'ai proposé de retrouver de nouveaux locataires, c'est-à-dire : prendre en charge les frais de publicité, puis organiser les visites dans un premier temps, et renvoyer vers la propriétaire les personnes intéressées afin que la décision finale lui revienne. Elle a refusé cette proposition, parce qu'elle estime que ce n'est pas à nous de chercher de nouveaux locataires, mais réclame quand même ses indemnités. N'abuse-t-elle pas un peu ?  (?)

Je comprends votre point de vue. Il faut savoir cependant que souvent, lorsque c'est le locataire qui se charge de chercher des candidats, il y a des conflits avec le bailleur car les intérêts de l'un et de l'autre sont divergents: le locataire souhaite limiter ses frais et trouver qqn au plus vite alors que le bailleur veut surtout trouver un locataire fiable et solvable!

C'est la raison pour laquelle certains bailleurs refusent cette procédure.

Par ailleurs, je vous rappelle qu'il y a la loi et que cette dernière est sans ambiguïté. Pourquoi faudrait-il se refuser à appliquer les mesures qui sont - relativement - en faveur du bailleur tout en exigeant le respect des dispositions - bien plus nombreuses et exorbitantes - qui sont favorables au locataire?

#533 Re : Locations et baux » Résiliation anticipative du bail par le locataire » 13-06-2006 13:20:27

Vous souhaitez que le propriétaire consente à une résiliation du bail sans indemnité à cause de l'état de l'appartement. La résiliation du bail, conformément à la loi, suppose que vous lui signifiiez un congé avec préavis de 3 mois et le paiement d'une indemnité de deux mois.

Juridiquement, le bien doit répondre aux critères de salubrité, sécurité et habitabilité tels que définis dans l'arrêté royal du 31 juillet 1997. A priori, c'est le cas et vous ne pouvez invoquer le défaut de conformité à ces normes pour justifier une résiliation pure et simple.

Un autre argument juridique pour obtenir cette résiliation serait d'invoquer un trouble de jouissance de la part du propriétaire. Le défaut d'isolation phonique pourrait éventuellement répondre à ce critère mais la question est de savoir si c'est le fait du propriétaire. S'il était déjà en procès au moment où vous avez pris le bien en location, ce qui prouverait qu'il avait conscience du problème, cet élément pourrait constituer une faute qui mettrait en cause sa responsabilité par rapport à cette situation... Encore faudrait-il qu'une expertise confirme que cette nuisance est d'une gravité suffisante pour justifier la résiliation.

Quant à l'eau insuffisamment chaude, je ne crois pas que cela soit un élément de nature à justifier la résiliation du bail. Pour tout ce qui n'est pas les conditions de l'arrêté royal précité, vous avez probablement  pris le bien dans l'état où il se trouvait, sans spécification particulière en ce qui concerne la température de l'eau. Ce qui ne vous empêche pas d'insister pour que le propriétaire améliore la situation.


En bref, je crois que vous avez intérêt à vous acquitter des obligations mises à votre charge par la loi, voire à négocier pour obtenir un arrangement plutôt que de risquer l'épreuve d'une action en justice avec expertise éventuelle etc...

#534 Re : Locations et baux » Bail pour profession liberale - cabinet medical » 12-06-2006 22:43:44

Le bail professionnel non commercial est exclusivement régi par le code civil traditionnel, c'est à dire que la liberté contractuelle est très grande, notamment en ce qui concerne la durée, les modalités de congé etc... Voilà qui devrait vous plaire!

Il faut donc prévoir noir sur blanc toutes les modalités qui s'écartent des dispositions "supplétives" du code civil. A défaut, ce sont ces dernières qui s'appliquent. A première vue je ne vois pas quelles clauses devraient être prévues plus particulièrement pour un cabinet médical.

Faire attention néanmoins au règlement d'ordre intérieur éventuellement d'application dans un immeuble à appartements...

Sans vouloir faire de pub intempestive, je me permets de vous rappeler que le SNP vend des baux-types pour ce type de location.

#535 Re : Locations et baux » Resiliation de bail » 06-06-2006 10:21:55

Le fait que notre association soit résolument en faveur des propriétaires ne nous dispense pas de connaître la loi de manière objective.

Il va de soi que le SNP regrette certaines dispositions trop favorables aux locataires, qui déséquilibrent la relation locative.

Il n'empêche que ces dispositions existent...
Le travail de la juriste que je pense être, dans le cadre du présent forum ainsi que dans le cadre de notre permanence juridique, est d'informer correctement, et non de prendre parti.

Il en va bien sûr tout autrement dans le cadre des actions de lobbying ou des prises de position médiatiques, qui nous permettent d'exprimer notre point de vue sur les améliorations à apporter aux lois et de nous opposer aux innovations trop souvent néfastes pour les propriétaires - comme pour les locataires, par voie de conséquence - qui sont proposées par des politiciens et le monde associatif, souvent animés d'un zèle démagogue...

#536 Re : Locations et baux » préavis fin de bail départ anticipatif » 06-06-2006 10:14:44

D'accord avec Grmf!

Le contre-préavis n'est prévu que pour les cas de congé donnés en cours de bail de 9 ans.

#537 Re : Locations et baux » Resiliation de bail » 06-06-2006 10:21:55

le congé de six mois pour occupation oersonnelle est valide en principe. Néanmoins vous pouvez tenter de demander, d'abord au propriétaire, puis s'il refuse, en justice, une prorogation du bail pour circonstances exceptionnelles. Le grand âge peut être dans certains cas, considéré comme circonstance exceptionnelle. La demande doit être formulée pour une durée précise et peut, le cas échéant être renouvelée une fois.

#538 Re : Locations et baux » remise des clef via boite au lettre » 25-05-2006 18:49:40

sans mauvais jeu de mot, votre hypothèse est un peu nébuleuse  smile

si le propriétaire donne les clés au nouveau locataire, c'est déjà un début de preuve qu'il a reçu les clés car
- il n'est pas censé en posséder un autre jeu
- il n'est pas supposé laisser entrer de nouveaux locataire avant  d'avoir clôturé la précédente location

Evidemment, il eût mieux valu se ménager une preuve écrite (recomandé ou reçu...).

Aussi longtemps que les clés ne sont pas remises, le loyer est dû ... mais pas s'il y a un nouveau locataire!
le risque seraient alors uniquement de devoir rembourser les clés.

Mais c'est un peu "tiré par les cheveux"

#539 Re : Locations et baux » Renom - Indemnités de rupture » 24-05-2006 08:24:41

giannigianni a écrit :

Quel preavis vous devez donner et combien de loyers echus ou à echoirs sont dus? Il se peut que si vous partez le 1er septembre vous etes oui dans la deuxieme année mais il faudra aussi payer le mois de septembre anticipée et complet...

Mettons les points sur les "i".
Si votre départ a lieu le 31 août et que vous avez presté 3 mois de préavis (c'est à dire que le congé a dû être présenté au bailleur au plus tard le 31 mai), il ne vous reste à payer que l'indemnité qui dans ce cas sera de deux mois de loyer.

#540 Re : Locations et baux » Renom - Indemnités de rupture » 24-05-2006 08:24:41

En ce qui concerne l'indemnité, le SNP est d'avis que si vous avez payé le loyer pendant 12 mois, il faut considérer que le départ a lieu l'année suivante. Donc, dans le cas présent, deux mois d'indemnité. C'est la solution généralement retenue, notamment dans le cas de l'indemnité, équivalente, à payer en cas de résiliation d'un bail de 9 ans au cours des 3 premières années.

Etat des lieux: si le bail le prévoit vous devez effectivement payer les frais de l'état des lieux de sortie.
En ce qui concerne le choix de l'expert, c'est un peu plus nuancé: certains juges de paix ont considéré que le fait de forcer le locataire à recourir à l'expert habituel du bailleur pouvait faire planer un doute sur l'objectivité de ce dernier et ont rejeté des rapports rédigés dans ces conditions (mais pas systématiquement, c'est une question de fait qui dépend au cas par cas de l'appréciation du juge). Mais ce n'est pas la question de son barème qui est en cause: à cet égard le bail fait la loi des parties.

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