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Demandez leur s'ils acquiescent au jugement, et s'ils sont d'accord de payer.
S'ils sont d'accord, demandez de payer. Eventuellement avec un plan de payement, et calcul des intérêts, évidemment.
Récemment j'ai eu un jugement qui m'accordait 180 €.
Locataire insolvable... Je me dis que c'est peine perdue et que je ne vais pas payer 300 € de signification + x d'exécution pour "si peu"
Une lettre bien tournée au locataire, avec copie du jugement, et je reçois 50 e de temps en temps.
Donc, ça vaut la peine de tenter un contact "amiable" avec l'autre partie, et de signifier seulement si aucune suite
Non ils n'étaient pas présents ni moi non plus d'ailleurs. Le jugement m'a été transmis.
je dois leur signifier le jugement et c'est seulement après si je sais s'ils vont en appel ?
Avant de faire signifier, il peut être utilise de contacter le locataire pour lui demander le paiement, en précisant que faute de paiement il devra payer les frais de huissier en plus.
Oui, mais moi j'ai été un bon propriétaire.
J'ai fourni un bien impeccable, j'ai assuré l'entretien de l'immeuble, j'ai payé mes charges, mon crédit. J'ai fait preuve de patience et de compréhension, je me suis rendu dix fois sur place sur demande du locataire, j'ai fais des travaux pour qu'il soit content, qu'il reste...
Et voilà que ce cher locataire quitte les lieux après moins de trois ans, et il me donne un préavis péremptoire, sans demander d'accord sur une date de départ.
Et je devrais lui donner une prime de départ ?
Si en plus c'est taxé sur base des loyers réels à la place des RC's indexés, il n'y aura plus aucun logement en location! Sauf le logement social...
100 % d'accord, et c'était l'objet de mon post.
Cela dit, on n'est pas à l'abri d'une mesure démagogique. Ce ne serait pas la première loi débile.
cela redit, ça fait 25 ans que j'entends parler d'une prochaine taxation des loyers.
Lancer une conciliation, c'est montrer votre détermination. Cela le forcera à venir s'expliquer devant le juge. Et cela ne vous coûtera pas un kopeck.
Pourtant, dans le temps vous n'aimiez pas la conciliation.
Pour moi quand j'ai le temps, je préfère passer d'abord par la conciliation. Plus simple et moins stressant. Et puis il y a des cas où elle s'impose. Par exemple un de mes locataires me devait une centaine d'euros. Lettre au JDP pour demander la conciliation, convocation reçue deux jours après, somme payée le jour de réception de la convocation. Tout ça sans lever les fesses de sa chaise.
Quand la "Région" fait péremptoirement état d'une règle ex nihilo, il faut leur demander sur quel texte ils se basent.
Il faut voir de quoi on parle aussi.
Moi j'évoquais l'accès à une cave où il y a une chaudière. Le locataire prétexte que je dois lui donner la clé.
C'est encore différent de l'accès aux compteurs, dans ce cas il me semble logique de donner l'accès libre pour pouvoir couper en cas d'urgence ou de dépannage.
Mais je comprends parfaitement le courroux de votre locataire.
S'il s'agit d'une chaudière au mazout, il a l'obligation légale (et probablement contractuelle) de faire procéder à son entretien par un technicien agrée au moins une fois l'an.
Si vous ne lui donner pas la clé, il est dans l'impossibilité de remplir tant ses obligations légales que contractuelles.
il n'en dort probablement plus...
Eh non c'est une chaudière au gaz, et il est du genre à se tracasser quand rien ne va plus.
A ce sujet, j'envisage de donner le préavis cette année, mais je crains pour l'état des lieux, vu la mauvaise foi.
Voici un appartement où les boiseries ont été bouffées par le chien (plinthes, portes etc), le parquet est ravagé (lattes décalées, humidité), un tas de conneries. Bref, pour des milliers d'euros de dégâts. Comment faire pour obtenir un état des lieux le plus juste ? J'envisage de demander au JDP la désignation d'un expert. Dois-je déposer une requête ?
Le désaccord est passé par la justice de paix (avec d'autres, évidemment). Le juge m'a donné raison: j'ai le droit d'interdire l'accès aux caves, puisqu'elle ne sont pas mentionnées au bail.
Ben voilà. Moi je ne donne pas la clé parce que c'est une cave personnelle avec des affaires à moi. Les compteurs se trouvent dans une autre cave accessible, mais dans ma cave à moi il y a la chaudière. Le locataire fait un scandale parce qu'il n'a pas la clé. Forcément, il est négligeant à l'extrême, ne réapprovisionne pas son compteur à budget (qu'il a depuis un an pour une facture d'acompte non payée). Chaque fois que le compteur est épuisé, la chaudière se met en sécurité et il faut la redémarrer.
Et selon ce cher syndicat des locataires, que le locataire évoque à tout bout de champ mais que je n'ai jamais vu, j'ai l'obligation de lui donner la clé. Et d'autres choses.
Maintenant j'ai le Syndicat des Locataires sur mon dos et le locataire ne paie plus les loyers.
Parmi les principes inculqués à un de mes locataires par ce syndicat.
- On a jusqu'au 15 du mois pour payer
- Le propriétaire ne peut venir qu'une seule fois par an dans les lieux (même si des travaux sont nécessaires)
- Après plus d'un rappel, c'est du harcèlement
- Le locataire doit avoir une clé des caves (on se garde d'avouer que c'est pour redémarrer la chaudière à cause du compteur à budget non rechargé)
- Etc...
Avec des dogmes dans ce genre, on a bien du mal à entretenir des relations aimables...
Je ne suis pas d'accord avec ceux qui disent qu'on doit nécessairement investir plus que les frais de notaire pour obtenir un crédit
En tout état de cause, c'est bien plus intéressant financièrement.Ce fut toujours le cas de tout temps, les banques qui prêtaient à 100 % ou plus exigeaient aussi un taux bien plus élevé.
Pour moi, il est très utile d'avoir un capital de base pour investir dans l'immo, au moins pour couvrir les droits d'enregistrement et les premiers travaux.
N'oubliez pas qu'il faut, en principe, avoir les attestations de conformité de gaz, électricité, PEB... Et mise en conformité probable, donc travaux. Et pour louer un bien, il doit répondre à certaines exigences, sous peine de problèmes et de conflits.
Sommes toutes, déjà pas mal de frais avant de toucher le premier loyer.
Je me souviens avec amertume de mon premier appart à Bruxelles. A peine acheté, la copro décide de refaire la façade. Coût par appart : 100.000 francs. De quoi mettre son budget en péril, quand on commence.
Le même appart revendu 13 ans plus tard.... le nouveau propio doit mettre en conformité l'électricité, et faire tirer un câble depuis la cave jusqu'au 4ième étage, soit passer par 5 chapes...et tout le reste...
Mieux vaut avoir un bas de laine...
J'ai eu le problème inverse, avec un locataire qui n'avait pas été chercher son recommandé de préavis.
Cela n'influe pas sur la validité du préavis...
Je l'ai contacté 2 semaines plus tard par mail, lorsque j'ai reçu le recommandé en retour.
Seul le recommandé a une valeur incontestable, mais il est préférable de contacter l'autre partie par d'autres biais, pour éviter les litiges ultérieurs. Oui on peut appeler ça de la politesse ou de la courtoisie...
Mais pourquoi ne pas envisager plus simplement que le bailleur étant décédé et sans héritier, le bail prend fin. Le seul héritier existant renonce à la succession. Il n'existe donc pas.
Sans compter que le compte du proprio décédé devrait être fermé, logiquement.
Je partage votre avis, il ne faut pas payer à la copro, sauf les charges.
. Il s'agirait d'un pièce aménagée dans le sous-sol avec point d'eau, sanitaire, chauffage ( +/-18m2) + l'occupation commune de notre SDB et de notre cuisine.
Vous n'avez peur de rien.
J'ai autrefois loué une partie de ma maison, avec une séparation totale.
: plus jamais !
Merci Pim. Comme cela, je sais qu'il y en a au moins un qui lit...
Si si, il y en a qui lisent mais ne répondent pas, faute de connaissance sur le sujet

Citation :Il est parti en me menaçant personnellement
déjà eu la blague également, je n'y avais pas pensé au moment même, mais il est peut-être utile de déposer une main courante.
C'est quoi une main courante ? J'ai un locataire qui m'a également menacé. La raison : j'ai osé lui dire que faute de paiement pour telle date, je déposais une requête, ce qui pour lui est une menace.
Que puis-je faire, à part le remettre à sa place ?
"Cen*** **" fait un constat interpellant : en 2013, les loyers résidentiels ont explosé de 15%"
Source : l'Echo : http://monargent.lecho.be/famille_et_argent/immobilier/Tension_sur_les_loyers_en_2013.9437846-1786.art?itm_campaign=newsteaser
Une candidate locataire, un peu acariâtre, me faisait la réflexion suivante :
"Vous rigolerez moins quand il y aura la taxation des loyers"
Vous croyez ? je lui réponds. Pour moi ce sera facile : si on me taxe les loyers, je revends, et j'investis mon capital autrement. A la limite, il me suffira de passer la frontière et d'acheter en Hollande ou en Allemagne.
Mais si les loyers sont taxés, à +/- longue échéance, que se passera-t-il ? Je crains que bon nombre de bailleurs se débarrassent de leurs biens. Il y aura donc moins d'offres sur le marché locatif, car une partie des biens vendus seront occupés par leur propriétaire et sortiront donc du marché locatif, tout juste en équilibre...
D'autant plus que la conjoncture était déjà mauvaise, les prix d'achats sont élevés, et si en plus l'activité de bailleur devient moins rentable, encore moins d'investisseurs seront intéressés. En outre, le véritable capitaliste s'en fout de toutes ces manœuvres locales. L'immobilier n'est pas rentable ? Il modifie son portefeuille. Il est plus rentable à Madrid qu'à Bruxelles ? Il transfère son capital. Louer est trop compliqué ? Il achète des sicafis. Bref, faut pas emmerder les financiers.
Une taxation des loyers entrainerait immédiatement une hausse des loyers : les bailleurs auraient tout naturellement tendance à augmenter leurs prix pour compenser. Certes ils sont parfois tenus par le verrouillage des loyers sur l'indice-santé et par les baux de 9 ans... Mais il suffit d'être patient.
De plus, le marché locatif deviendrait plus pauvre vu le désintérêt des bailleurs pour cette activité, déjà très problématique. Une diminution de l'offre provoque mécaniquement une augmentation des prix, c'est une loi universelle.
Bref, en cas de taxation des loyers, c'est finalement les bailleurs qui seraient le moins importunés. On verrait par contre une sérieuse diminution de l'offre, d'où une augmentation des prix. Les bailleurs restant seraient plus méfiants, des milliers de personnes pourraient se retrouver à la rue.
Quand je lis que 60 % des Belges sont favorables à une taxation des loyers, je me pose des questions sur la santé mentale de mes con-citoyens.
le responsable me demande si il sera possible que je fasse un geste pour les 6 mois d'indemnités prévus pour résiliation anticipée.
C'est assez systématique.
Moi ce qui me désole, c'est qui si on accorde un "geste", le locataire trouve ça normal.
Par exemple, un nouveau locataire se présente début juillet. Il me dit qu'il pourrait entrer le 15 (appartement vide). Trois jours après, à la banque, il ne veut plus signer un bail qu'à partir du premier août. Nous signons donc un bail qui début le 1er août. Ensuite, il me demande d'avoir les clés un peu plus tôt (2 semaines plus tôt en réalité) pour commencer à emménager quelques caisses... Finalement, bon prince, je lui donne les clés le 20.
Bien entendu, pas un merci, alors que le locataire gagne tout de même 150 euros, loyer entre le 20 et le 31.
Il en est de même pour les indemnités de résiliation. Si je compte toutes les sommes que j'ai laissé tomber, j'arrive à facilement 2.000 euros. Et pas une seule fois un merci. A l'avenir, je réclamerai ces indemnités.
Il y avait assez de signes avant coureur qui auraient du m'alerter avant de signer le bail, pour cela je suis un peu fautif. Manque d'expérience, cela se paye.
Avant de signifier, il n'est pas inutile d'envoyer un courrier au locataire, pour lui demander de payer ce qu'il doit. En précisant que faute de paiement il devra payer des frais en plus. Parfois ça marche.
Poursuivre un insolvable en justice n'est qu'une perte de temps et d'argent.
Par contre, on peut s'adapter et adopter le même moyen d'expression que lui.
Souvent oui, mais parfois ça vaut quand même la peine. J'ai une locataire qui a été condamnée à me payer une indemnité, elle est insolvable mais me paye quand même à raison de 50 € par mois. sans signification du jugement, avec juste un courrier bien tourné.