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Ceci suppose bien-sûr que :
1. les occupants utilisent correctement un multiprise sans dépasser la puissance supportée par celui-ci
2. L'installation électrique derrière est conforme et sûre (présence du différentiel et du fusible adapté à la puissance supportée par les fils)
En général, un multiprise tolère une puissance max de 3500 Watts, ce qui correspond à une intensité de 16 ampères (sur du 220 Volts).
Pour les réseaux de prises électriques, il est obligatoire du mettre du fil de section 2,5 mm2 qui permet une puissance max de 4400 W, ce qui correspondant à une intensité de 20 ampères max. Dans certains cas, si le réseau est protégé par un fusible de 20 A et que le multiprise branché dessus ne tolère que du 16 A, il peut y avoir une surcharge locale du multiprise qui peut effectivement constituer un risque d'incendie...
A noter que certains multiprises disposent de leur propre fusible pour éviter ce problème.
En tant que bailleur, si votre installation électrique est agréée, l'incendie provoqué par le mauvais usage d'un multiprise sera de la responsabilité de l'usager, c-à-d du locataire. Ce sera donc son assurance incendie qui interviendra, encore faut-il qu'il soit correctement assuré. (Il existe des assurances incendie pour propriétaire non-occupant avec abandon de recours, un peu plus chères, mais qui vous permettent d'être indemnisé si le locataire est mal assuré).
Bref, un multiprise c'est génial, mais il faut l'utiliser correctement 
Grmff a écrit :C'est aussi une raison pour laquelle le "haut de gamme" est plus cher...
C'est vrai aussi que si j'avais gardé le nombre de prises que j'avais dans la cuisine (et dans les autres pièces) dans le bien qui datait de 1957, je pense que le montant du loyer serait descendu vertigineusement. Comme c'est une villa 5 chambres avec 2 salle de bains dans un quartier huppé du Hainaut, c'est clair que ce n'est pas pour un célibataire et que beaucoup de membres de la famille veulent Internet et la TV dans leur chambre. Et dans la cuisine...
Mais effectivement tout se loue...à des prix qui sont fonction de la "qualité" de votre rénovation.
Les prestations offertes par le bien sont à considérer comme un tout, dont l'installation électrique et ses équipements font partie. L'ensemble doit être cohérent. Il est clair qu'une villa avec finitions luxueuses, piscine, jacuzzi, cuisine et SDB hyperéquipées et co. avec une installation électrique non adaptée au style de vie actuel de personnes aisées habitant dans des quartiers huppés (sans caricature
), ça refroidira des candidats locataires à la recherche de ce type de biens...
Par contre, louer un bien moyen gamme à une clientèle de locataires "type monsieur tout le monde" où l'installation électrique comprend certains réseaux sans prise de terre, où la cuisine ne comporte pas 20 prises accessibles depuis le plan de travail et où le salon ne comporte pas 20 prises pour installer un home cinéma dernier cri, ne posera aucun problème pour trouver preneur.
Tout est question de cohérence par rapport à la gamme et au segment visé (bonjour les cours de marketing !).
Pour continuer dans la caricature :
Autant la première catégorie de locataires risque de vous râler dessus lorsqu'ils brancheront trop d'appareils simultanément sur un réseau, tirant ainsi une intensité de courant supérieure à celle supportée par ce réseau, déclenchant le fusible... Hors de question de brancher un multiprise à partir d'un autre réseau, trop moche d'avoir un câble qui passe sur le magnifique parquet en chêne massif !
Autant la deuxième catégorie se débrouillera avec une allonge ou un multiprise et sera enchantée....
C'est bien pour cela que ce n'est pas si intéressant de louer des meublés, enfin déclarés comme tels dans le bail, car ce que vous touchez pour la partie "meubles" vous devez le déclarer à part dans votre déclaration d'impôts et c'est fortement imposé.
Sauf si on prévoit, dans le bail, une ventilation du loyer entre la partie immobilier et la partie mobilier. Cela est opposable à l'administration fiscale si le bail est enregistré et vous permet de choisir une autre répartition que celle adoptée de base par la fisc (60% immob et 40% mob) et de diminuer grandement la taxation
Dans mes baux, je mets moins de 10% du loyer pour les meubles et le précompte mobilier dû pour cette partie devient dérisoire.
Pour avoir déjà refait et adapté des parties d'installations électrique en respectant les normes, ce n'est en effet pas une tâche insurmontable. Pour commencer, la lecture des brochures de vulgarisation du RGIE faites par vinçotte ou btv vous aideront à appréhender les choses de façon générale. Ensuite, quelques consultations de sources plus techniques et plus précises vous aiderons pour les détails. Il y a aussi d'excellents tuto faits par des pros sur youtube qui expliquent bien certains aspects techniques.
Je me suis toujours débrouillé comme cela et en me rappelant des notions vues en cours de physique. Mes installations sont toutes agréées.
Quel locataire voudrait prendre un bien en location pour un loyer de 800€ quand il verra qu'il n'y a pas de prise de terre partout?
Je suis moi-même locataire d'un appartement où il n'y pas de prise de terre partout car appartement datant des années 70.
Mais la terre est présente là où elle est obligatoire pour une installation d'avant 81 (électroménagers, machine à laver, etc...).
Bim a écrit :Néanmoins, parmi les "laissés pour compte", on trouve aussi des gens qui ont les moyens d'être propriétaires mais qui ne le sont pas par choix (possibilité assumée de mobilité personnelle/professionnelle), des jeunes actifs qui préfèrent louer leur premier logement afin d'épargner et de disposer d'un capital plus conséquent pour un achat immobilier futur, etc... La clientèle locative n'est pas constituée que de précarisés qui ne peuvent que fantasmer sur le monde merveilleux des propriétaires immobiliers.
Combien et pendant quelle durée un jeune actif, professeur, infirmier (on l'applaudit pendant le covid-19), fonctionnaire....., travaillant à Bruxelles et locataire à Bruxelles d'un appartement d'1 chambre ( 700 € + charges) avec un revenu net mensuel entre 1800 et 2200 € devrait-il et pourrait-il épargner afin d'envisager de devenir propriétaire à Bruxelles d'un appartement d'une chambre aux normes actuelles ?
Cela dépendra de plusieurs facteurs : capacité d'épargne, taux d'intérêt des PH, taux à laquelle l'épargne est placée, augmentation des revenus professionnels permettant d'épargner plus, capital de départ... et du prix du bien à acheter.
Prenons le scénario suivant :
500 € d'épargne mensuelle constante, épargne placée à 3% par an avec capitalisation annuelle, capital de départ 0 €.
Bien à acheter : 170000 €, apport de fonds propres pour les frais de notaire (sans abattement) et 10% du prix d'achat = environ 47000 €
Durée de l'épargne pour constituer le capital de 47000 € = 7,14 ans (en gros 7 ans et un mois)
On peut s'amuser à changer des paramètres. J'ai considéré le prix de 170000 € pour un appartement une chambre mais sans vraiment bien connaître le marché bruxellois...
D'abord il faut refaire toute l'électricité. Car depuis les années 60, elle est surement bien loin d'être conforme...
Si rien n'a été fait depuis cette date, il faut probablement changer tous les fils, et donc ouvrir sols, murs et plafonds...
Ceci est fort spéculatif sans connaître les motifs de non-conformité.
Quand vous avez une installation ou partie d'installation électrique qui date d'avant 1981, les normes du RGIE sont différentes de celles des installations actuelles. Certaines choses ne sont pas demandées et ne peuvent pas être imposées pour une installation/partie d'installation d'avant 1981. Par exemple, certains réseaux peuvent rester sans prise de terre alors que pour une installation récente il faut la terre partout. Le rapport de contrôle mentionne les points sur lesquels une mise en conformité est obligatoire en tenant compte de l'âge de l'installation.
Il ne faut non plus nécessairement casser murs, sols et plafonds. Une installation électrique/partie d'installation peut se faire en apparent. Cela vous épargne tous les saignées, fait gagner du temps et de l'argent. Si c'est bien fait, ça peut même très correct point de vue esthétique.
EER a écrit :Quelles ont été les plus grosses difficultés que vous ayez rencontrées ?
Le plus gros problème en Belgique c'est que c'est un pays de propriétaires. Donc contrairement à l'Allemagne, qui est un pays de locataires, en Belgique il y a 75% à 80% de gens qui sont propriétaires.
Donc ce qui reste, à part les expats, bien entendu, sont des gens laissés pour compte, qui n'ont pas de revenus du travail suffisants ou suffisamment stables que pour convaincre un banquier. Il leur reste à convaincre des bailleurs...
Je trouve ce tableau un peu fort pessimiste car il dépeint toute la clientèle de locataires comme des précarisés. En effet, la Belgique, comme la France, fait partie des pays où culturellement les gens ont plus tendance à être propriétaires de leur logement. Dans les pays anglo-saxons, on trouve la situation inverse. Néanmoins, parmi les "laissés pour compte", on trouve aussi des gens qui ont les moyens d'être propriétaires mais qui ne le sont pas par choix (possibilité assumée de mobilité personnelle/professionnelle), des jeunes actifs qui préfèrent louer leur premier logement afin d'épargner et de disposer d'un capital plus conséquent pour un achat immobilier futur, etc... La clientèle locative n'est pas constituée que de précarisés qui ne peuvent que fantasmer sur le monde merveilleux des propriétaires immobiliers.
Je crois que la question est simple
+) Quels revenu sont pris en compte (salaire, pension, pension alimentaire, allocation familiale, allocation handicapée)
+) Quel est le ratio à utiliser
+) Y a t'il une justification à donnerFaut'il tenir compte de la qualité du revenu?
Merci
BG
En soi, vous prenez en compte ce que vous voulez en tant que bailleur tout en sachant que vous ne pouvez pas normalement pas discriminer sur l'origine des revenus.
Le ratio généralement utilisé est de 1/3 du loyer hors charges. C'est en tout cas celui généralement employé par les agences et les assurances loyers impayés mais libre à vous de choisir le vôtre.
Pas besoin de justifier les raisons à un candidat locataire avec qui vous ne signez pas. S'il soupçonne une discrimination sur les sources de revenus, c'est à lui de le prouver etc...
3 JUIN 2004. - Arrêté du Gouvernement wallon relatif au permis de location.
Art. 5. § 1er. Ni la commune, ni l'enquêteur, ne peut exiger du bailleur, pour l'accomplissement des tâches visées à l'article 9, alinéa 1er, une rémunération hors T.V.A. qui excède :
1° 125 euros en cas de logement individuel;
2° 125 euros à majorer de 25 euros par pièce d'habitation à usage individuel, en cas de logement collectif.
Ces montants sont rattachés à l'indice des prix à la consommation de septembre 2003 et sont indexés le 1er janvier de chaque année sur la base de l'indice des prix à la consommation du mois de septembre de l'année précédente.Art. 9. § 1er. Après visite du logement, l'enquêteur complète les deux exemplaires du rapport d'enquête.
Ce rapport comporte, le cas échéant :
1° la liste des manquements aux conditions visées par l'article 10 du Code;
2° la liste des travaux à réaliser.
La rémunération mentionnée dans l'art. 5 concerne le travail d'enquête réalisé soit par un fonctionnaire communal soit par un enquêteur privé agréé. Ce travail consiste à visiter le logement, inspecter s'il respecte les règles de salubrité en vigueur, compléter un rapport de visite et délivrer une attestation de conformité le cas échéant. Le choix vous est laissé de faire appel à un fonctionnaire communal ou un enquêteur privé agréé de votre choix. Certains enquêteurs privés sont moins chers que d'autres et font parfois un rabais sur le prix quand vous faites appel à eux "régulièrement" ou pour plusieurs logements en même temps.
Une fois l'attestation de conformité en votre de possession (ainsi que les divers autres documents demandés par la commune), vous devez rentrer votre demande de permis à la commune. Les communes appliquent une redevance pour le traitement administratif du dossier et la délivrance du permis. L'art. 5 ne traite pas de la redevance communale pour le traitement de votre demande, qui est une tâche différente de la rémunération de l'enquêteur communal/privé qui effectue la visite du logement et rédige un rapport de visite/attestation. Effectivement, certaines communes abusent quant au tarif de la redevance. A Mons, par exemple, vous payez une redevance de 161 € par logement (+ 32 € par chambre dans le cas d'un logement collectif). A ceci, ajoutez 20 € de frais administratifs par permis. Pour un studio, vous payez 181 € à la commune + rémunération de l'enquêteur (max 160 €). Vous arrivez donc à 341 € max pour un permis. Sans compter les autres frais possibles si la commune vous demande d'autres documents (attestation d'entretien du chauffage, ....) ou s'il faut renouveler certains documents (PEB, attestation conformité électricité, ...). Sans compter les travaux qui peuvent vous être demandés pour obtenir l'attestation de conformité....
Le permis de location, même s'il émane d'une bonne intention, est au final une sorte d'impôt/taxe déguisé(e). Je rejoins totalement Himura sur cet aspect. Personnellement, je trouve qu'il devrait être valable 10 ans au lieu de 5 et concerner tous les logements destinés à la location. Quand je vois parfois l'état de certains appartements/maisons proposés à la location : installation électrique/gaz non-conforme et dangereuse, humidité, etc...
Les étudiants qui demandent la domiciliation le font en général pour ne plus être considérés comme à charge de leurs parents et pouvoir toucher une rente (CPAS ou versée par un parent). Le principe, en prenant un kot où l'étudiant s'y domicilier, est qu'il touche un revenu CPAS/rente dont une partie paie le loyer et l'autre permet de financer (en partie) leurs études/vie étudiante, ce qui allège la note pour les parents 
J'ai déjà eu ce type de locataire sans que cela pose de problème. Dans ce cas, je demande un garant pour le bail dont les revenus sont au moins 3x le loyer hors charge. Depuis l'apparition du bail étudiant, je travaille avec ce type de bail qui peut se décliner avec ou sans domiciliation. Je laisse au locataire étudiant le choix de ce qui lui convient le mieux.
Les propriétaires qui n'acceptent pas la domiciliation et qui louent donc leur bien en tant que résidence secondaire le font pour deux raisons principales :
- le contrat est plus libre que pour une résidence principale et moins de contrainte pour y mettre fin, en cas de problème de paiements entre autre
- ils louent des logements illégaux qui ont été créés sans permis d'urbanisme (obligatoire depuis 1994) pour lesquelles une domiciliation pourrait être refusée ou attirer l'attention, ce qui leur poserait problème...
Pour d'autres profils de locataires CPAS, Grmff pourra en effet vous faire part de son expérience en la matière.
Vous précisez vous meme, que ce sont des societes qu ils dirigent et pour lesquelles ils travaillent et touchent entre autre un salaire, c est donc different d un portefeuille boursier pour un particulier.
Certes ils touchent des (très) bons salaires de dirigeants d'entreprise, mais leur fortune personnelle est constituée essentiellement des actions qu'ils détiennent dans l'entreprise ou dans d'autres entreprises où ils ont investi pour diversifier leur patrimoine. Leur fortune croît selon la performance boursière de ces entreprises.
La bourse fait souvent peur aux particuliers qui l'imaginent comme un monde où seuls des experts s'enrichissent. Il n'y a rien de plus faux... Comme je l'ai dit avant, la majorité des experts sous-performent le marché. Un particulier qui "achète le marché" via un fonds indiciel/ETF fait mieux que 90% des gérants professionnels. Nous vivons dans un système capitaliste. Le but premier d'une entreprise est d'enrichir ses propriétaires, c-à-d ses actionnaires. Comment ? Par la croissance (augmentation des parts de marché, hausse du chiffre d'affaires) et l'optimisation de sa rentabilité (économies d'échelles, gestion des coûts, etc...). Le dirigeant d'entreprise est mandaté par les actionnaires pour faire ce job en fonction de la stratégie qu'il propose aux actionnaires. Evidemment, toutes les entreprises n'enrichissent pas leurs actionnaires de la même manière et cela peut varier dans le temps. Si vous investissez dans un indice de manière passive, vous investissez dans les meilleures entreprises du marché représenté par l'indice. Les canards boiteux seront virés de l'indice et donc de votre portefeuille sans que vous n'ayez rien à faire. Vous pouvez aussi choisir vous-même vos actions individuellement. C'est super intéressant et le travail d'analyse à faire ressemble un peu à l'analyse d'un immeuble de rapport à acheter. En gros vous cherchez à acheter des actions d'entreprises rentables, avec une croissance régulière de leur CA/bénéfices/dividendes, leaders dans leur secteur, mondialisées, bien gérées et à un prix intéressant (vive les "crach" boursiers !).
Evidement, les bénéfices d'une entreprise peuvent varier d'une année à l'autre. Certaines années seront meilleures que d'autres. C'est exactement la même chose avec un bien en location : vous pouvez avoir une année tranquille avec un bien 100% loué, 0 souci de paiement de loyer, aucun frais extraordinaires à faire ==> cash flow positif et très bon rendement. Vous pouvez aussi avec une année merdique avec vacance locative, souci de paiement de loyer, frais à faire dans votre bien (ex : rénovations, rafraichissements, problème d'humidité à traiter, etc...) ==> cash flow peut devenir négatif et rendement moins bon.
Il y a bel et bien un effet levier avec des actions car les entreprises utilisent l'endettement pour se financer selon le même principe qu'un investissement immobilier. Disons que l'effet levier est compris dans le produit. Pour un particulier, il est difficile de pratiquer une deuxième couche de levier en achetant des actions à crédit. Cela est possible mais pour des montants limités (pour un petit portefeuille) et à des conditions de prêt souvent pas fort avantageuses...
Petit témoignage: J'y connais rien en bourse, j'ai voulu me lancer et j'ai perdu 10k. J'ai eu beau lire des livres, des sites, des techniques, rien n'y fait. Le psychologique aussi joue fort sur moi et je panique assez vite
La bourse est très liquide et donc plus volatile qu'un investissement immobilier à court terme. Il faut s'avoir "encaisser" des pertes en capital à court terme pour obtenir un rendement appréciable à long terme. Si vous ne savez pas garder la tête froide lors qu'une correction de marché ou d'une crise passagère, il est clair que ça sera ardu. Exemple personnel, ici rien que sur la crise du covid, mon portefeuille a perdu 30% de valeur. Je n'ai pas paniqué. Les dividendes de mes actions continuaient de tomber et j'ai profité des "soldes" pour renforcer mes positions sur des valeurs de qualité à bon prix. Mon portefeuille a maintenant redépassé sa valeur d'achat et les dividendes que je touche ont progressé de 30%... Evidemment il faut investir de l'argent que vous n'avez pas besoin de retirer à court et moyen terme sinon vous risquez de vendre à un mauvais moment.
En fin de compte je connais bc plus de millionnaires en immobilier qu en bourse.
Nous ne vivons pas dans le même monde. Certes, il est des gens qui sont devenus millionnaires par l'investissement immobilier en direct. Mais il en est beaucoup qui le sont devenus par l'investissement en actions et en faisant jouer les intérêts composés sur du long terme.
Et si on regarde à l'échelle au-dessus, je ne connais aucun milliardaire ayant acquis ce statut par l'investissement immobilier. Si vous regardez les premières fortunes mondiales, Jeff Bezos (Amazon), Bill Gates (Microsoft), Warren Buffet, Bernard Arnault (LVMH), etc... tous sont devenus milliardaires grâce aux actions qu'ils possèdent dans les entreprises qu'ils ont dirigées/crées, dont aucune n'est active dans l'immobilier.
En ce qui me concerne, je suis dans la même philosophie que Rexou. J'utilise ma capacité d'emprunt associée à mon jeune âge pour faire du levier en immobilier et je place mes liquidités dans des actions de qualité. Comme Panchito, lorsque mon portefeuille boursier atteint une certaine valorisation, je vends une partie que j'utilise comme apport de fonds propre pour un achat immobilier. Grâce à ce système, mon apport se crée plus vite que si je laissais l'argent dormir sur un compte épargne. Lorsque j'avancerai en âge, il est fort probable que je vende l'immobilier physique pour ne détenir que des actions de rendement de qualité qui versent un dividende en augmentation régulière et supérieure à l'inflation afin d'en dégager un revenu sans les tracas de la gestion locative.
Comme dasn tout mais surement en bourse, si on s y connait pas, on n y touche pas, un petit pourcentage des pro reussissent en bourse, ca fait reflechir.
Les statistiques tendent à montrer que la majorité des gérants de fonds (autrement dit, des professionnels) ne battent pas le marché (l'indice boursier de référence de leur fonds). "Acheter le marché" via un fonds indiciel ou un ETF permet de faire mieux que la plupart des gérants et d'obtenir une très bonne performance à long terme... Une stratégie tout simple, passive et qui rapporte sans devoir passer son temps à analyser des fondamentaux d'entreprise (éplucher les comptes de résultats etc...) ni d'être scotché devant les cours. Le principe : vous achetez régulièrement un ou plusieurs ETFs répliquant un grand indice boursier et vous laissez l'argent travailler sur une longue période. Vous pouvez dégager de 10 à 20% par an sans aucun problème. Vous considérez les crises boursières comme celle qui vient de se passer à cause du covid comme une opportunité d'acheter des parts au rabais qui démultiplieront votre rendement dans le futur. Evidemment, il faut être patient et ne pas avoir besoin de vendre ses parts à court terme.
Bourse et immobilier sont très complémentaires pour qui veut développer son patrimoine. L'immobilier vous offre la possibilité d'investir en empruntant, en faisant du "vrai" levier (comme le fait une entreprise) mais en étant peu liquide et en demandant de la gestion locative, technique, etc... La bourse vous offre la possibilité d'investir vos liquidités facilement (et de les retirer facilement aussi), de manière très diversifiée (secteurs et géographie) et d'aller chercher des rendements très intéressants. A long terme, la bourse rapporte plus que l'immobilier (fait sans levier) mais on ne peut pas y faire du levier comme l'immobilier. Il existe des produits dérivés qui le permettent pour les particuliers mais c'est plus destiné au trading qu'à l'investissement long terme.
C'est un monde spécial quand même... On nous accueil toujours avec le sourire et un beau discours...
L'un te promet d'avoir un taux super qui s'avère être plus cher que les autres (Perso si je suis banquier je vais regarder la concurence et je suis au courant de la réalité des choses alors j'ai du mal à croire ce discours).
L'autre te force à prendre une assurance incendie pour ensuite te dire "bon si les autres ne le font pas on ne le fera pas" (En gros: j'ai voulu t'avoir mais tu as été plus malin ce coup ci).
Bienvenue dans le monde des affaires ! A vous de tirer la barque pour négocier comme vous l'avez déjà très bien fait 
En soi, vous avez déjà de très bonnes propositions de taux ! A vous de voir en fonction du délai qu'il vous reste pour continuer à négocier 
Si j'ai compris le gaillard, c'est un courtier en prêt. C'est comme cela qu'il gagne sa vie: en montant des dossiers de prêts pour ses clients.
Sûrement que ses commissions sont plus importantes pour les crédits bullet avec des taux élevés 
Noter que son montage avec nantissement d'une assurance vie peut aussi se faire avec un crédit hypothécaire "classique" qui, avec un taux inférieur, sera plus profitable. Le seul intérêt du bullet dans ce cas est la possibilité de placer le cash flow supplémentaire généré à un taux qui vous rapporte plus que le supplément d'intérêts payés... Dommage qu'il n'aborde pas cet aspect...
mais ils gagnent leur vie bien mieux avec les séminaires qu'avec l'immobilier (qu'ils utilisent comme prétexte).
Exactement. Ce sont des séminaires/formations fortement biaisés qui présentent une information générale axée sur "le bon côté des choses" qui est souvent éloignée de la réalité de l'investissement... On vous présentera un gars qui se la ramène en disant qu'il a acheté 80 logements en 5 ans en démarrant avec 1000 € d'épargne et un salaire de magasinier, bof bof la crédibilité... Vous apprendrez bien plus sur ce forum et qui plus est, gratuitement. Demandez à grmff en combien de temps il a acheté ses biens et vous serez dans une réalité tout autre que ces vendeurs de rêve 
@ Bim: big_smile big_smile big_smile Je pense voir de quelle vidéo vous parlez mais... J'avoue ne pas voir l'erreur que vous pointez du doigt. (je suis trop novice??) On pourrait en parler, c'est intéressant! J'ai opté pour une formule classique et je suis bien content.
Grâce à vous, j'ai été revoir cette vidéo et ai pu rire encore à nouveau
L'erreur est pourtant fondamentale et c'est désolant de voir cela de la part d'un "courtier" en crédit. Dans son exemple, il compare le rendement d'un bien en location financé soit par un crédit hypothécaire classique à un taux X, soit par un crédit bullet à un taux Y (avec Y > X) après 10 ans, considérant que le bien est revendu avec une plus-value de Z € et le crédit soldé par le reste de la vente. Pour calculer le rendement total obtenu après la revente avec plus-value, le gars additionne le cash flow généré pendant 10 ans pour chaque type de crédit (qui est forcément plus élevé pour le crédit bullet vu qu'on ne paie que des intérêts) avec la plus-value Z et conclut que le montant empoché par le scénario du bullet est plus élevé et que donc cette formule procure un rendement total plus élevé.
Où se se situe l'erreur ?
Il n'intègre pas dans son calcul le capital remboursé pendant 10 ans pour le crédit classique... Lors de la revente, vous empochez la plus-value mais aussi le capital déjà remboursé, en plus des cash flows générés pendant les 10 ans de location. Cela change la donne car le retour sur investissement est plus élevé pour le crédit classique car son taux d'intérêt est plus bas que celui du bullet... Bref vous arrivez à une conclusion très différente de la sienne 
Bref, ce genre de contenu ne me donne pas du tout envie de participer à ce genre de "séminaire"
Merci pour vos réponses.
Les contrôles des installations de gaz par BTV avaient été faits il y a 5 ans pour les précédents permis (par l'ancien propriétaire) avec attestations de conformité à la clé. Le fonctionnaire communal me dit que je ne dois pas refournir ou renouveler ces attestations de conformité car elles sont toujours valables. Du coup il me dit que je dois fournir une attestation de contrôle périodique, comme demandé par la région wallonne tous les 2-3 ans pour les chaudières. Après lui avoir expliqué que cette attestation ne concerne que les chaudières de chauffage central et pas les appareils de chauffage individuels, il m'a renvoyé vers un autre agent. Celui-ci m'a dit de fournir alors une facture d'entretien par un chauffagiste agréé et qu'elle devait mentionner que l'appareil est conforme... en précisant à la fin que ça serait mieux que le chauffagiste soit agréé cerga...
Comme Himura, j'aurais tendance à plus croire l'agent que le chauffagiste concernant les normes. Même si j'en suis convaincu moi-même, le plus dur est de convaincre un chauffagiste agréé.... A mon avis, ils ne retiennent que les normes actuelles pour les nouvelles installations et "oublient" les anciennes qui peut être toujours d'application pour les anciennes installations....
Félicitations pour votre investissement !
0. Je prend contact avec deux courtiers (indépendant) en ligne dont un qui faisait une présentation à un séminaire sur l'immobilier auquel j'ai assisté.
Autre leçon pour vous à tirer : ne pas écouter un courtier qui fait de la promo pour les crédits bullet en présentant des simulations fausses dans un pseudo-séminaire immobilier créé par des pseudo-experts vendeurs de rêve.
PS : Je n'assiste pas à ce genre de "séminaire" mais la vidéo où le gars présente le crédit bullet était visible sur internet. J'ai bien ri en voyant ses calculs de comparaison crédit bullet - crédit classique.... 