J'ai vécu la même situation voici quelques années. Mes locataires me demandaient de "remettrre l'électricité en conformité" car le compteur sautait de temps à autre. Ils en avaient déduit que le système était défaillant, sans même faire appel à un électricien. Mon Conseil leur avait adressé une lettre en précisant que:
1/ Ils ont signé un état des lieux sans émettre la moindre réserve
2/ Sans reconnaissance préjudiciable dans le chef du bailleur, ils peuvent à leurs frais faire contrôler le système électrique par une société type Vincotte.
La visite d'une telle société coûte, si je me souviens bien, 150 euros.

Votre locataire est toujours redevable du loyer...

Concernant l'impossibilité pour vous de rechercher actuellement de nouveaux locataires, j'imagine que dans sa requête votre Conseil demande à la partie adverse une indemnité de relocation, une indemnité pour chomage locatif,... Ce qui pourra compenser...

Par ailleurs, vous n'êtes pas obligé d'accepter le calendrier déterminé unilatéralement par la partie adverse (ce serait trop facile). Si un calendrier amiable ne peut être fixé entre parties, c'est le juge qui arrêtera les dates...

L'expert désigné par le juge a-t-il convoqué les parties de manière officielle pour être présent à l'état des lieux de sortie? Une date avait-elle  été arrêtée?
Vos locataires sont manifestement de mauvaise foi: ils tentent d'inverser la situation et de dominer la partie adverse (cad vous). Sauf erreur de ma part, c'est vous qui avez toutes les cartes en main!

Bonjour!
C'est très simple. Vous envoyez votre courrier par la voie simple et par la voie recommandée. Vous datez la lettre, mentionnez les noms et coordonnées du destinataire et les vôtres. En grand, indiquez: Mise en demeure par courrier simple et courrier recommandé. Tout d'abord, vous rappelez dans votre courrier le bail qui vous lie: bail signé le XX ayant pris cours le XX et portant sur le bien sis XX. Ensuite, vous résumez briévement la situation: "J'ai constaté que les loyers de XXX d'un montant de XX n'étaient, sauf erreur ou omission de ma part, toujours pas payés à ce jour. Or, le bail que vous avez signé précise bien que le loyer doit m'être parvenu au plus tard le XX". Troisième point: rappelez au locataire vos tentatives (coup de fil, courrier, sms) restées infructueuses. Quatrième point: "Par la présente je vous mets en demeure de me verser dans les 7 jours les loyers de X,...non encore payés. Je vous demande donc de régulariser la situation dès réception de ce courrier". Terminez par "La présente vous est adressée sous toute réserve et sans reconnaissance préjudiciable" + formule de politesse.
Si passé ce délai de 7 jours, votre locataire ne réagit pas, allez à la Justice de Paix et introduisez une requête. Vous pouvez vous faire représenter par un avocat mais ce n'est évidemment pas une obligation.
Si cette situation perdure, n'oubliez pas d'envoyer à votre locataire son congé-renon dans les délais légaux!

Là, je ne vous comprends pas! Sans connaître parfaitement la situation, vous semblez tendre le bâton pour que l'on vous batte...Vous savez que vos locataires sont de mauvaise foi et, sauf retournement de situation, ils profiteront de votre gentillesse lors de l'expertise. S'ils contestent tout et refusent de signer le constat, que ferez-vous, dans l'hypothèse où vos locataires auront commis des dégâts ou manqué à leurs obligations? Bref, en mon sens, vous auriez du mandater un expert pour effectuer l'eds. Un conseil: arrangez-vous avec vos locataires pour désigner de commun accord un expert. Que dit votre bail à ce sujet? Un expert a-t-il réalisé l'ede?

D'expérience, j'ai souvent constaté que les locataires qui ne se domiciliaient pas dans les lieux et qui avaient été radiés d'office de leur ancienne adresse sont recherchés par des huissiers. Voilà pourquoi ils ne se domicilient pas. J'ai vécu cette situation: je me suis rendu à la police pour expliquer, bail à l'appui, que mon locataire ne se domiciliait pas dans les lieux. L'agent de quartier est passé sur place, a constaté les faits et l'a domicilé d'office. Pour introduire une requête, vous aurez besoin du certificat de résidence de votre locataire.

En qualité de bailleur, vous n'êtes pas solidaire des dettes de gaz et d'électricité de votre locataire, pour autant que vous ayez informé ces organismes de son départ dans le mois suivant celui-ci. On n'en est pas encore là...Par contre, si les compteurs sont coupés, leur remise en route vous sera facturé et cela coûte assez cher. Un poste à ne pas oublier dans votre requête!

Là, je ne vous suis plus: qui a mandaté l'huissier et pour quelle raison? Quelle mission est prévue le 27/04?

Ayant vécu cette situation, mon avocat avait formulé sa requête à la Justice de Paix comme suit (je précise que j'avais déjà adressé la lettre de congé-renon à mon locataire):

1/ A titre principal:

- ordonner la résolution du bail aux torts des locataires à la date du XXX
- ordonner aux locataires de vider les lieux au plus tard pour cette date et, faute pour eux de se faire, autoriser le bailleur à les expulser, les leurs et quiconque pourrait s’y trouver, à l’aide de la force publique au besoin ;
- payement à titre d’indemnité pour dégâts locatifs de la somme de 1 euro à titre provisionnel et la désignation d’un expert avec la mission habituelle (dresser l’état des lieux de sortie) pour le surplus ;
- payement des arriérés de loyers d’un montant de XXX, sous réserve de majorer en cours d’instance s’il y a lieu ;
- payement des intérêts de retard ;
- payement, à titre d’indemnité d’occupation, de XXX euro par jour de maintien dans les lieux au-delà de la date fixée pour la résolution ;
- payement d’une indemnité de relocation équivalente à 3 mois de loyer ;
- libération de la garantie locative et de ses intérêts au bénéfice du bailleur ;
- condamnation des locataires aux frais et dépens de procédure d’un montant de XXX ;
- le bailleur se réserve de réclamer ultérieurement aux locataires les factures d’eau, de gaz et d’électricité qui lui seraient éventuellement réclamées ;
- ordonner l’exécution provisoire du jugement à intervenir nonobstant tout recours et sans caution

2/ A titre subsidiaire:

-    acter la fin du bail au XXXX, conformément à la lettre de congé-renon envoyée le XXX en recommandé ;
-    expulsion à dater du XXX si les locataires occupent toujours les lieux à partir de cette date
-    Indemnité journalière de 50 euros si les locataires sont toujours dans les lieux au-delà du XXX
-    + ajouter tout ce qui a été demandé à titre principal (excepté rupture de bail).

Il s'agit d'un robinet mélangeur. Mon locataire me précise qu'il n'y a pas d'eau qui sort lorsqu'il veut de l'eau froide. Il a démonté le robinet et n'a pas vu de grille. Donc, il ne s'agit pas d'un problème de mousseur. Ce problème d'eau froide existe uniquement au niveau du robinet de la cuisine (et dans aucune autre pièce de la maison).

Non, pas d'autre robinet ni de lave-vaisselle.

Mon locataire me certifie avoir utilisé en suffisance du DCAL.

Dans cette maison, l'eau chaude est desservie par un boiler de 200 litres acheté il y a quelques mois. Mais aucun problème en ce qui concerne l'eau chaude.

D'après vos expériences, quel pourrait être l'origine du problème? A qui incombe la réparation?

En effet, il s'agit d'un robinet mélangeur. Le boiler, acheté il y a 2 mois, dessert toute la maison en eau chaude. Or, ce problème est uniquement lié au robinet de la cuisine qui fournit uniquement de l'eau chaude (et plus d'eau froide). Partout ailleurs dans la maison, la situation est normale.

Cet entretien n'est-il pas à la charge du locataire?

Merci! J'imagine qu'il s'agit d'une réparation à charge du locataire?