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#1 Re : Locations et baux » Enregistrement: Sauvons les arbres! » 03-05-2018 09:27:30

libra a écrit :
grmff a écrit :

J'ai compris pourquoi le Snpc ne s'est pas opposé à cette obligation: ils on décidé d'en profiter...

Le Snpc prend de plus en plus l'aspect d'une couche intermédiaire payée par ses membres, qui se met entre l'état et le contribuable mais ne défend plus celui-ci.

Dur? Certes. Mais ce n'est pas la première fois que j'ai ce sentiment...

C'est aussi mon opinion et je songe sérieusement à quitter le Snpc.

Bonjour,

1- l'obligation fiscale d’enregistrer les baux existent depuis des décennies, même si personne ne le faisait auparavant pour les baux de logement. 
2- Cette obligation fiscale n'a jamais été remise en question depuis son entrée en vigueur. tout au plus a t-on prévu que cette obligation devenait gratuite si réalisée dans le délai légal de deux mois. Au-delà, l'administration réclame une amende administrative pour enregistrement tardif de 25 €. Cette argent rentre bien dans les poches de l'administration et pas dans la poche de quiconque enregistre le bail (l'agent immobilier ou éventuellement le SNPC).
3- En regard de la sanction prévue pour les baux de logement non enregistrés, le SNPC a déjà revendiqué plusieurs fois, notamment au cours des négociations qui ont eu lieu lors de la régionalisation du bail, l'abandon de ce système. mais des arguments de sécurité juridique notamment lui sont opposés (voir la vente du bien loué). En outre, l'objectif des autorités étant de dresser ... un jour ... un cadastre des logements (même si pas seulement ceux loués), il nous est systématiquement répondu (bruxelles ou wallonie) que cette obligation à charge du bailleur ne sera nullement remise en cause.
4- Dans ce contexte, vous aurez malgré tout remarquer que la sanction pour non enregistrement a été amoindrie, puisqu'avant de pouvoir bénéficier du fait de pouvoir partir sans préavis ni indemnité, le locataire devra mettre le bailleur en demeure et ce n'est que si ce dernier ne réagit pas dans les trente jours qu'il pourra mettre en oeuvre la sanction.
5- Par ailleurs, cette sanction est restée limitée aux baux de résidence principale alors même que cela ne dérangeait pas les autorités de l'imposer pou tous les baux.
6- Enfin, non pas pour minimiser l'importance de l’enregistrement, mais pour vous montrez que, sans opposant, les autorités sont très imaginatives et absolument pas en faveur des bailleurs : il y a des obligations bien plus contraignantes pour le bailleur et le marché locatif privé que celle d'enregistrer le bail. Juste un exemple : le premier projet de régionalisation du bail à bruxelles contenait un droit de préemption pour le preneur avec une procédure obligatoire à suivre qui, de la manière dont elle était construite, aurait in fine mené à deux marchés parallèles : ceux des biens loués et ceux des biens libres.
En bref, même si les actions du SNPC ne sont pas toujours visibles, elles n'en restent pas moins indispensables, car personne d'autre ne défend les propriétaires (bailleurs).

En deux mots et pour conclure :
1- le service que propose le SNPC est un service payant car il paye lui-même pour faire enregistrer les baux. En effet, si le bailleur désire le faire lui-même avec sa carte d'identité dans myrent, pas de problème. S'il veut le faire faire par un tiers, ce tiers doit utiliser un programme payant.
2- le SNPC ne s'en met pas plein les poches. Il essaye de survivre. Effectivement, comme déjà relevé, il ne vit pas de subsides, contrairement aux associations représentatives des locataire. Il essaie donc de fournir des services intéressant ses membres pour pouvoir continuer à faire son travail de lobby.
3- Pourquoi pas proposer un service pour enregistrer les syndics à la BCE. Sous réserve d'en examiner sa faisabilité.

Bon weekend.

#2 Re : Informations en vrac... » calculez votre loyer... c'est nouveau » 08-01-2018 15:03:42

grmff a écrit :

Je ne partage pas cet avis.  Cette grille des loyers est une mauvaise chose.

En Wallonie, ils ont commencé par parler d'une grille indicative sans force de loi. Et puis, ils ont rajouté que ceux qui ne respectaient pas la grille n'auraient plus droit aux primes. En clair, cela n'a pas force de loi, mais vous allez payer si vous ne vous soumettez pas.

Je persiste à croire que c'est un mauvais signal. On ne gère pas une politique du logement avec des batons.  Or, ils ne font que cela. Des batons pour nous faire avancer comme des vaches d'un troupeau qu'on va tondre ( pour dire qu'ils n'y connaissent rien...) tout en mettant des batons dans les roues de ceux qui veulent construire quelque chose.

Je suis certes réactionnaire vis-à-vis de ce système d'encadrement. Je persiste à croire que le locataire qui va se pencher sur ce calculateur va se rendre compte que, soit le propriétaire suit ce calculateur mais n'investira plus dans son logement en rafraichissement, soit le propriétaire ne suivra pas le calculateur et les prix seront plus élevés pour un bien en meilleur état.

Quel va donc être l'effet? D'une part une dégradation du bati et un désinvestissement, ce qui n'est bon pour personne. Et d'autre part, des propriétaires qui vont maintenir leur bien et frustrer les locataires qui trouveront le bien trop cher en fonction de la grille coercitive de leur esprit.

Cette grille est donc une forme de perversion du marché.

Outre cet effet, le signal lui-même est mauvais. Le signal est "propriétaires, locataires, nous savons mieux que vous la valeur des choses" Les petits propriétaires investisseurs qui ont payé leur bien ne vont pas changer de politique. Mais les nouveaux investisseurs vont se dire que l'état tente de réguler le marché. Or, la régulation du marché sera toujours artificielle, toujours à tendance d'obligation, toujours à la baisse. Et quel investisseur va accepter que l'état régule son bénéfice?

Alors, oui, il se trouvera toujours des investisseurs. Un peu moins? On s'en fout. Des logements, on finira toujours par en trouver. Mais à quel prix et en quel état?

La grille "indicative" n'a aucun sens. Elle deviendra vite coercitive, par des voies détournées, comme en Wallonie. Alors que tout le monde sait qu'un blocage des loyers, quelque soit son nom, n'est jamais que temporaire. Les loyers finissent toujours par rattraper la réalité. Et en attendant, les blocages des loyers donnent de grands coups de pieds dans une fourmilière qui a besoin de stabilité et de vue à 20 ans.

Le mécanisme n'est pas "on s'en fout si un investisseur vend, puisqu'un autre investisseur achète et que le logement sera toujours là."

Le mécanisme est plus pernicieux. Un investisseur, il achète soit un bien d'investissement qui reste d'investissement, soit un bien à un propriétaire qui va construire du neuf pour lui-même. Si l'investisseur est dégouté, il n'achète plus. Le propriétaire ne peut plus vendre pour construire pour lui-même. Le nombre de logement stagne, alors que la population et le besoin de logement est en hausse.

Dégouttez les investisseurs, faites les fuir, et c'est tout le système qui se grippe. Evidemment, ce ne sera pas immédiat et évident. Ce sont de faibles pourcentages, non connus parce que non mesurés et non étudiés. Mais le résultats est clair: tout le monde sera moins bien logé, il y aura moins de boulot dans le bâtiment. Et personne n'y gagnera.

Cette grille est donc une très mauvaise idée. Je suis assez déçu que le SNPC ne le réalise pas.

La vraie bonne idée, c'est de favoriser la construction et l'investissement: Raccourcir les délais d'octroi des permis. Diminuer les impôts énormes qui pèsent sur les investisseurs: 12.5% d'enregistrement à l'achat, 1% de ponction directe sur le prêt, 12.5% de précompte sur les loyers (dans mon cas), 12.5% à l'IPP (toujours dans mon cas) sans qu'il n'y ai la possibilité de déduire quoi que ce soit. Pour compenser la "perte", il suffit de supprimer toutes les primes et tous les fonctionnaires qui gèrent les dossiers de prime. SI cela ne suffit pas, on peut supprimer tous les fonctionnaires qui s'occupent de gérer les permis de location et les remplacer par des règles claires et simples assorties de sanctions progressives et confiscatoires au niveau des récidivistes.

Clarifier les procédures. Rendre uniformes et publiques les normes (notamment incendie!!!) et règlement. Faciliter la vie des gens plutôt que de rajouter des couches de lasagnes à ne plus rien y comprendre. Obliger les administrations à respecter leurs propres règles et délais.

C'est comme cela qu'on peut faire progresser le parc immobilier. Pas en créant un machin inutile, vexatoire coûteux et qui aura des conséquences prévisiblement négatives pour tout le monde.

Bonjour,

Le message de la presse est toujours fortement réduit.

Sur le plan des principes, le SNPC n'est effectivement pas contre des grilles indicatives.
Cependant, il ne s'agit pas d'établir ces grilles sur un coup de tête, ni sur des annonces de journaux ou autres simples déclarations du locataire seul.
Tout comme nous l'avons fait valoir en Wallonie, il est impératif que ces grilles soient réalisées de manière rigoriste et scientifique. Une méthode reconnue existe pour cela, le tout étant de se donner les moyens de l'appliquer. Cette méthode appelé méthode hédonique, révèle en réalité les prix du marché et n'est donc pas une valeur théorique sortie de nulle part.

En Wallonie, la méthode utilisée n'était pas celle-là (outre les autres problèmes relevés) et a d'ailleurs été vertement critiquée lors de son évaluation par le SNPC mais également par le centre d'étude chargé d'en faire son évaluation (voir le rapport du CEHD de décembre 2017- http://www.cehd.be/media/1141/rapport_e … _2017.pdf). La Ministre du Logement en place actuellement tente de modifier le système. (Pour rappel d'ailleurs, les primes ont d'abord été limitées à ceux qui respectaient la grille - qui n'existe pas encore (le gouvernement fait donc des économies depuis 3 ans ...) - et la grille "indicative en période test" a été construite par après).

A Bruxelles, les grilles sont basées en grande partie sur l'observatoire des loyers qui est déjà critiquable lui-même, ce que le SNPC a déjà maintes fois dénoncé. En outre, la méthode fut-ce technique pour obtenir ces grilles n'est renseignée, mentionnée nulle part, ce qui permet beaucoup de dérives.

En résumé, le SNPC n'est pas contre l'information, à partir du moment où elle est objectivée et où elle se base sur les prix du marché et non justement des prix théoriques comme vous le relever.

Bonne journée.

#3 Re : Copropriétés forcées » Vos chaudière et cheminée sont-elles conformes ? » 06-11-2017 10:42:52

libra a écrit :

J'ai été à une de leur formation. Celle sur l'humidité. Organisation du plus grand amateurisme. Pas de document, syllabus, ...

Bonjour,

Lors des formations données par ou via le SNPC, il est toujours prévu que le texte ou les slides de l'orateur soient remis aux participants.
Cela n'a par contre pas toujours été le cas pour les conférences.

Belle journée.

#4 Re : Copropriétés forcées » Frais d'avocat de la copropriété contre un copropriétaire » 08-05-2016 18:04:31

grmff a écrit :

Dans le cas qui m'intéresse, la demande émane du propriétaire, qui a gagné partiellement. Les demandes reconventionnelles de la copropriété ont été rejetées.

La chose me parait donc claire et simple: le propriétaire paie ses propres frais d'avocat, et l'ACP répartit ses frais d'avocat sur l'ensemble des propriétaires, à l'exception du demandeur.

Bonjour,

Corinne Mostin écrit dans "le contentieux de la copropriété fait peau neuve" (La Charte 2010) que le demandeur (copropriétaire) qui a partiellement obtenu gain de cause est dispensé de participer aux honoraires et dépens, ces derniers étant compensés en application de l'article 1017, al 4 CJ. Elle précise même que le copropriétaire demandeur qui a partiellement obtenu gain de cause est dispensé de supporter ces dépens et honoraires, même si la demande de l'ACP tendant au paiement des charges est déclarée fondée (la solution est différente si c'est l'ACP qui a pris l'initiative de l'action).

#5 Re : Locations et baux » Wallonie -Bail de résidence principale - Saut d'index - décision » 11-04-2016 14:34:34

Bonjour,

Si on lit l'exposé des motifs, l'analyse qui est faite est tout-à-fait exacte : le saut d'index vaudrait jusqu'à la fin du contrat (même si l'échéance initiale indiquée dans le contrat de bail écrit est dépassée).

Par contre, je ne peux effectivement que vous conseillez d'adresser la lettre d'indexation habituelle en y indiquant que celle-ci est adressée de manière conservatoire dans l'attente du résultat du recours à la Cour constitutionnelle. Ainsi, vous pourrez effectivement demander un an d'indexation en cas de succès du recours (prescription d'un an). Si vous n'adressez pas la lettre de demande d'indexation, en cas de succès du recours, vous pourrez uniquement réclamer les trois derniers mois. Dans certains cas, cette différence pourrait être bienvenue :-)

Belle journée!

#6 Re : Divers (hors achat/location) » Révision du Revenu Cadastral » 09-03-2021 16:31:18

PIM a écrit :

  je serais curieux de connaître le point de vue du SNPC suite à cette déclaration du Ministre

GT a écrit :

Extrait de la Réponse de M. Johan Van Overtveldt, ministre

"L'initiative de certaines communes de s'informer auprès des propriétaires de l'état du bien situé sur leur territoire repose sur la faculté de ces communes à renseigner les changements survenus dans les propriétés immobilières et de participer, avec les services du cadastre, aux expertises à effectuer. Ce n'est qu'ensuite que lesdits services appliquent à bon droit les dispositions du Code des impôts sur les revenus."

Il faut faire la part des choses.

La loi prévoit que la personne compétente pour réaliser les évaluations, réévaluations et révision du RC est l’administration générale de la documentation patrimoniale et du cadastre (dépendant du SPF Finances).

En principe, le contribuable doit déclarer spontanément l’achèvement de travaux à l’administration du cadastre (SPF Finances) et toute modification notable de son immeuble donnera lieu à une réévalution du RC par cette même administration (voir la circulaire pour une liste non exhaustive des travaux en question). Même en cas de permis d’urbanisme préalable aux travaux, cette obligation persiste dès lors que le RC peut en principe n’être réévalué qu’après l’achèvement des travaux.

Il est vrai que le contribuable n’a pas toujours envie de faire cette déclaration, surtout lorsqu’elle aura pour effet d’augmenter les taxes déjà payées. C’est pourquoi la loi prévoit que l’administration des pouvoirs assez élargi et peut notamment demander d’initiative des informations au contribuable (voir même au locataire-occupant). A défaut de réponse, l’administration peut procéder d’autorité à une réévaluation.

En aucun cas la loi ne prévoit que les communes ont un quelconque pouvoir d’investigation ou autre ou encore que l’administration pourrait déléguer son propre pouvoir à d’autres. Les communes ont par contre le droit de réclamer à l’administration du cadastre SPF Finances une péréquation spéciale ou encore extraordinaire, si elles estiment que les valeurs locatives de certains immeubles sont à réévaluer sur leur territoire. Il est vrai qu’elles doivent évidemment en prendre la responsabilité politique et motiver leur demande. 

En conclusion donc, les communes ne sont PAS compétentes pour demander de telles informations, encore moins en se présentant en tant que « administration du cadastre » …

Pourquoi le SNPC monte au créneau sur ce point?

En résumé et pour ne reprendre que deux points :
- d’une part, la manière de procéder de la part des communes fait naître des discriminations entre propriétaires dès lors que les informations recherchées pour la réévaluation n’ont lieu que dans certaines rues/quartiers, toujours à la hausse, et qu’en outre, ce procédé rend difficile la défense des contribuables sur les points de comparaison à prendre en considération.
- d’autre part, il appartient aux pouvoirs publics de respecter la loi, tout comme chaque contribuable. La loi ne prévoit pas ce pouvoir d’investigation des communes alors respectons la. Si la loi est mal faite ou mal conçue en ces temps de régionalisation des impôts en matière immobilière, que les pouvoirs publics prennent des initiatives pour la modifier. Imaginez qu’un contribuable adresse son recours contre la modification du RC non pas auprès de l’administration du cadastre SPF Finances, mais plutôt à la commune qui écrit aux contribuables sous le vocable « administration du cadastre » (voyez les lettres adressées par les différentes communes). Pensez-vous réellement que l’on va déclarer son recours recevable alors que la loi indique précisément que c’est à l’administration du cadastre du SPF Finances qu’il faut adresser son recommandé sous peine d’être irrecevable? On dira à ce contribuable qu’il s’est trompé, qu’il y a des procédures à respecter et que c’est bien dommage si son délai de deux mois est dépassé et que son RC est donc définitif.

Bonne journée!

#7 Re : Divers (hors achat/location) » locataire expulsé pour non conformité urbanistique ? » 14-01-2016 16:35:39

nicolasg a écrit :

Au fait quelqu'un a déjà entendu parler d'une close légale qui oblige un propriétaire à mettre dehors un(e) locataire suite à une décision d'urbanisme ?
Que dois-je mettre comme raison sur le renom ? Je ne trouve rien à ce sujet.
La locataire sera-t-elle obligée de s'y soumettre ?
Et enfin, la locataire est une gentille dame mais sous tutelle. L'avocate qui gère ses biens serait-elle en droit de demander compensation ?

Je pense introduire un recours au niveau du Gouvernement Bruxellois, là:
https://urbanisme.irisnet.be/lepermisdu … de-recours

Quelle galère cette histoire.  roll

Bonsoir,

Il n'y a pas de 'clause légale' mais effectivement, puisque vous ne louez pas (par hypothèse donc) un logement conforme au Code du logement, vous pouvez être amené à mettre votre locataire 'dehors' car le bien n'est pas en ordre. A tort ou à raison.
Vous devrez invoquer dans votre renom la décision de l'urbanisme ainsi que donner un délai raisonnable à votre locataire pour partir.
Il est évident qu'elle pourrait vous réclamer des dommages et intérêts pour le fait d'être contrainte de déménager et pour le fait que vous donnez un renom à un moment du bail où vous ne pouvez pas.

Pour le reste, j'ai lu la plupart des commentaires en diagonale. Il est vrai qu'avant juillet 1992, il ne fallait pas de permis d'urbanisme à Bruxelles pour diviser un bien (créer un logement). Le problème est d'arriver à démontrer l'existence de ces logements. Je vois que vous avez des compteurs séparés et des noms de locataires (pas de baux enregistrés?). De ce que je sais, pas sûre que cela suffise, mais vous pourriez aussi vérifier les taxes perçues par la commune pendant ces années (si encore des traces possibles) : des taxes de chef de ménage, taxes des immondices, etc ont elles été perçues pour tous les logements? Si réponse positive, on pourrait opposer à la commune qu'elle a reconnu d'un côté l'existence de ces logements et donc perçu des montants à e titre et de l'autre qu'elle se contredit maintenant en ne reconnaissant pas leur existence. Un peu comme on le fait pour le permis de location en Wallonie.

Depuis 2008, il ne faut plus de permis d'urbanisme à Bruxelles pour changer les châssis pour autant que les formes initiales (y compris cintrages, divisions apparentes, parties ouvrantes/dormantes) soient maintenues, et que l'aspect architectural du bâtiment ne soit pas modifié.

Voilà quelques éléments de réponse.

Bonne soirée

#8 Re : Locations et baux » Résiliation bail de 9 ans - calcul des délais » 29-09-2015 13:50:20

Bonjour,

A la demande de Pim, j'interviens dans votre discussion.
En fait, cette question n'a jamais été tranchée définitivement en doctrine ou jurisprudence.

Ce qui est certains, c'est que c'est bien la date de fin de bail (fin du préavis donné donc) qui est prise en compte et pas la date à laquelle le congé est donné.

Par contre, certains auteurs (Merchiers par exemple) affirment que l'indemnité égale à un mois de loyer est due si le bail est résilié au cours ou pour la fin de la troisième année; d'autres prônent que dès lors que le bail se termine la troisième année (techniquement) à minuit, que l'indemnité n'est pas due.

SI les deux thèses sont suivies par les tribunaux, il me semble (même si je ne dispose pas de statistique, tous les jugements n'étant pas publiés) que la deuxième thèse l'emporte plus souvent actuellement.

Rien donc ne permet de clore définitivement la discussion. Par contre, j'indiquerais malgré tout dans le congé la durée du préavis ainsi que par exemple le fait que les lieux seront libérés le 31 janvier 2016 et que la remise des clés et l'état des lieux pourront s'effectuer le matin du 1er février.

Bonne journée!

#9 Re : Divers (hors achat/location) » Péréquation cadastrale à Bruxelles Ville ? » 12-06-2015 19:16:16

Malheureusement, je n'ai aucune précision à vous apporter. Volonté de l'échevin, politique du collège, plan établi pour la révision progressive rue par rue ?? Je n'ai pas eu le temps de vérifier un à un les PV du collège communal à cet égard.

#10 Re : Divers (hors achat/location) » Péréquation cadastrale à Bruxelles Ville ? » 12-06-2015 19:16:16

Chaque commune peut effectivement décider de vérifier les données/caractéristiques des biens sis sur sa commune. Elle n'a pas besoin d’attendre une décision du fédéral pour faire une péréquation ou demander des renseignements en vue de vérifier le RC des biens sur son territoire.

Nous avons eu récemment des retours de la part de propriétaires dont les biens sont sis à Ixelles avec le même genre de demande, ou encore à Liège.

Il s'agit d'une faculté légale existante. Il n'y a donc pas beaucoup d'autre choix que de répondre aux questions posées.

Bonne journée.

#11 Re : Locations et baux » Action en référé pour éviter le retour d'un locataire » 11-07-2018 17:31:00

Bonjour,

Voici quelques pistes de réflexion :

-          Il semblerait qu’il y ait eu un couac aux urgences psychiatriques et que votre locataire aurait dû être placé en institution. Comme en tant que bailleur, vous devez assurer une jouissance paisible à vos locataires ainsi que leur sécurité, vous pourriez vous baser là-dessus pour demander une mise en observation (internement) de la personne (en plus de celle des biens) de votre locataire. Ceci dit, cette matière n’étant pas notre spécialité, nous vous conseillons de vous renseigner auprès d’un organisme plus spécialisé, tel Similes par exemple.
-          Toujours sur base d’assurer une occupation paisible à tous vos locataires ainsi que leur sécurité, demander au juge paix la résolution du bail aux torts du preneur. En outre, si c’est possible en l’espèce, souligner que les lieux ont été détruits (ou partiellement détruits) du fait intentionnel du locataire et donc inoccupables. Vu l'urgence de la situation et de la sécurité des autres occupants, peut-être tenter une action en référé?
Tout cela bien sûr avec des preuves càd des attestations écrites des autres locataires, des pompiers, des policiers intervenus sur les lieux que vous pourriez récolter dès à présent (si ce n'est déjà fait) pour avoir un dossier complet déjà prêt.

Ce sont quelques éléments de réponse. En bref, s'il n'y a pas d'accord satisfaisant avec les partenaires sociaux, la case avocat sera à mon avis à conseiller pour tenter la requête en urgence :-(

#12 Re : Locations et baux » Bail prévu pour une personne. Et si je suis amoureuse ?? » 10-02-2015 17:00:32

Gloup a écrit :

C'est une loi ? ou est-ce la région wallonne qui demande ça ?
Pourriez-vous m'indiquer où trouver cette référence ?

oui effectivement, un arrêté du gouvernement wallon règle le problème du surpeuplement et décide donc qu'il faut telle surface pour x personnes, qu'un enfant de tel âge ne peut dormir avec un autre du sexe opposé, etc.. Il s'agit de l'AGW du 30 aout 2007 si ma mémoire est bonne. toute la législation wallonne peut être trouvée sur wallex.wallonie.be.

Le reste est évidemment de la pratique. Mais vu la surface de l'appartement décrit et le fait qu'on y indique une seule personne, cela me parait de prime abord abusif. Dès lors qu'il n'y a pas de surpeuplement, si vous proposez une augmentation raisonnable du forfait eau (à confirmer par écrit), je ne comprendrais pas qu'un juge rompe le contrat à vos torts dans l'état actuel de la jurisprudence.

#13 Re : Locations et baux » Bail prévu pour une personne. Et si je suis amoureuse ?? » 10-02-2015 17:00:32

Bonsoir,

tout-à-fait d'accord avec Grmff.

En fait, l'appartement est effectivement prévu pour plus d'une personne en termes de normes de surpeuplement. Donc, même s'il est écrit dans le bail réservé à une seule personne, le bailleur ne pourra pas demander au juge la rupture du contrat, tant que les critères de surpeuplement ne sont pas dépassés.

Comme vous payez un forfait pour l'eau par contre, il a le droit d'augmenter le forfait (alors qu'en principe, pas possible si pas prévu dans le bail) dès lors que ce forfait a été prévu pour une seule personne, tel qu'indiqué dans le bail.

Pas possible de tenter cette approche avec le propriétaire ?

#14 Re : Locations et baux » Quelle est l’incidence de l’état civil du candidat locataire ? » 05-02-2015 14:23:23

Joe a écrit :

"Si un locataire marié (régime matrimonial non connu) signe seul un contrat de bail car il est en cours de séparation, quelles seront les règles du renon ou en cas de défaut de paiement du loyer ?"

Attention, les protections des articles 215 et 222 du Code civil au profit des époux et la solidarité qui va avec ne concernent que le logement de la famille (notion de fait).

La doctrine est divisée sur le sujet de savoir ce qui se passe lorsque les époux sont séparés de fait (ça vous fait une belle jambe me direz-vous ... ).

En résumé, pratiquement :

* Concernant le renon, tout dépend si le locataire vous a informé de son état civil, ou pas.
Si vous savez que votre locataire est marié, par sécurité, j'enverrai le renon aux deux époux.
Si vous ignorez que votre locataire est marié (parce qu'en instance de divorce et il n'a pas fait étalement de sa vie privée au bailleur), alors le renon que vous adresseriez au seul locataire signataire serait valable. Il resterait éventuellement au locataire qui contesterait cette validité de prouver qu'il vous avait informé du mariage et que ce dernier n'est pas dissout à la date du renon.

* Concernant le loyer et les arriérés, il n'est pas certain que vous puissiez vous retourner contre l'époux non signataire si les parties étaient en instance de divorce au moment de la signature du contrat car alors, on ne peut plus dire que les dépenses ont été faites pour le bien du ménage.

Il faut ajouter quelques nuances dans tout ça, mais la doctrine écrit des pages entières sur le sujet :-)

J'espère vous avoir un peu éclairé.

#15 Re : Locations et baux » Clause composition de ménage » 29-01-2015 12:31:41

Il est possible d'indiquer dans le contrat de bail que le bien peut être occupé par X personnes maximum.
Cependant, si le locataire ne respecte pas cette clause, ce n'est pas pour autant que vous pourrez demander au juge la rupture du contrat. En effet, celle-ci ne serait accordée que si le locataire, en contrevenant à la clause, contrevient également aux normes de surpeuplement prévues par le Code bruxellois du logement.

Pour info, en Région bruxelloise, il ne faut pas X chambres ou pièces pour X personnes (en fonction de la présence d'adultes ou enfants, etc.) comme en Région wallonne. Le Code bruxellois prévoit des surfaces minimales exprimées en fonction du nombre d'habitants résidant dans le bien loué de façon permanente.

#16 Re : Locations et baux » Signature d'un bail sur base de fausses déclarations des Locataires » 22-01-2015 15:07:21

Bonjour,

Concrètement et afin d'éviter un maximum  de reproches par la suite, je lui répondrais que:
- j'ai pris bonne note de son souhait de rompre le contrat de commun accord;
- je la remercie de m'avoir confirmé son intention par écrit, comme demandé;
- dès à présent, dès lor qu'il n'y a pas eu de commencement d’exécution du contrat, je récupère la disponibilité du bien pour le relouer à qqn d'autre (prudence quand même);
- je lui donne rdv pour la libération de la garantie locative (au lieu de lui dire à sa meilleure convenance, je serais plus précise et lui donnerais un rdv, quitte à lui dire que si ça ne lui convient pas, elle peut prendre contact - la balle est alors dans son camp).

Dans la rédaction d'un prochain contrat, n'oubliez pas de préciser le nombre d'occupants maximum pour le bien concerné. Ainsi, si vos locataires dépassent ce nombre ET que votre logement est alors considéré comme surpeuplé au regard des normes du code du logement, vous pourrez aller devant le juge de paix demander la rupture du contrat aux torts du locataire (même avant que l'inspection du logement ne vous 'tombe dessus'). Si par contre, vous n'avez rien indiqué dans le contrat, même en cas de surpeuplement, vous ne pourrez que subir.

Bonne journée.

#17 Re : Informations en vrac... » Colloque du SNPC ce 6 février 2015 » 09-02-2015 04:47:36

Bonjour,

Je comprends bien la réflexion menée.

Ceci étant, la cotisation annuelle au SNPC est inférieure au montant demandé pour la participation à ce colloque. Il vous est donc possible de vous faire membre et de payer moins cher le colloque. Vous y gagnez dans les frais d’inscription et dans le suivi juridique par des spécialistes que vous pourrez obtenir tout au long de l'année (en plus de notre magazine, etc.).
Par ailleurs, il est nécessaire d'offrir aux membres de l'association des services particuliers. A défaut, il n'y aurait pas d'intérêt à être membre ; donc pas de membres et nous ne pourrions exister. En effet, notre association n'est nullement subsidiée.

Le renouvellement des membres n’est pas chose aisée. Le paiement de ce montant ne nous paraît pas rédhibitoire et proposer une entrée libre n’aurait, à notre sens, pour conséquence que d’augmenter un peu notre visibilité mais sans pour autant attirer de nouveaux membres.

Les petites structures telles que la nôtre doivent être autant focalisées sur leur comptabilité que sur leur développement là où les plus grandes peuvent se permettre un peu plus de flexibilité.

Enfin, n'hésitez pas à vous inscrire sur notre site internet pour recevoir notre magazine gratuitement pendant trois mois pour découvrir notre association.

Bonne journée.

Himura a écrit :

Juste une réflexion : ce n'est pas très 'marketing intelligence' de faire payer 70 € aux non-membres.
Au contraire, c'est un bon moyen d'attirer les non-membres vers l'association, en leur permettant de la découvrir.

C'est souvent le cas des petites structures associatives malheureusement : elles sont fort focalisée sur la comptabilité de fonctionnement, plus que sur le développement.

#18 Re : Copropriétés forcées » Conseil de copropriété. » 29-10-2013 08:55:13

rexou a écrit :

Désolé, mais je ne comprends pas la justification d'une abstention.
Soit on vote oui pour un candidat, soit on s'abstient de voter oui... ce qui est un vote négatif.

Les règles ont changé depuis la loi de 2010.
Avant 2010, les abstentions comptaient comme des votes négatifs. Actuellement, on ne compte plus les abstentions comme étant un vote négatif et on ne doit plus les compter pour le calcul de la majorité.

Logique ou pas, la loi s'applique ...

#19 Re : Copropriétés forcées » Conseil de copropriété. » 29-10-2013 08:55:13

stanwim a écrit :

Voici un exemple qui contredit la logique humaine.
Dans une AG on procède au vote des membres du CDC.
Il y a 4 candidatures pour 3 places au CDC.
Le candidat A obtient 2527 oui, 141 non et 158 abstentions.
Le candidat B obtient 2339 oui, 140 non et 335 abstentions.
Le candidat C obtient 1361 oui, 140 non et 1323 abstentions.
Le candidat D obtient 2231 oui, 250 non et 343 abstentions.
A première vue et en toute logique humaine, on retiendra les candidatures ayant obtenu le plus de voix, à savoir A, B et D.
Suivant la loi on ne tiendra pas compte des abstentions,des votes blancs et nuls.Donc le dénominateur commun de majorité requise change en fonction
des voix pour ou contre obtenues. Soit pour :
A 2668, B 2479, C 1501, D 2481.
Lorsque nous calculons suivant le dénominateur commun de majorité requise par candidat en pourcentage pour chaque candidat nous obtenons:
A: 94,72%
B: 94,35%
C: 90,67%
D: 89,92%
Dans ce cas çi donc seront désignés les candidats A,B et C et pas D.
Conclusion: les syndics, en plus d'autres, doivent aussi posséder des capacités scientifiques.

Vos calculs sont tout-à-fait exacts.
En effet, il s'agit d'une décision de l'AG. Il faut adapter la base de calcul dès lors que la loi énonce « les abstentions, votes nuls et blancs ne sont pas considérés comme des voix émises pour le calcul de la majorité requise ».

Pas besoin de compétences scientifiques spécifiques, mais il faut donc savoir calculer...

#20 Re : Locations et baux » Une colle (rétroactivité indexation due) » 24-10-2013 11:00:17

PIM a écrit :

Dans le cadre d'un bail ayant pris effet un 15/9, un bailleur réclame par courrier du 20 mars l'indexation en indiquant qu'il souhaite le paiement de 6 mois en arrière (donc à effet de la date anniversaire du 15/9 de l'année précédente).

Comme la rétroactivité autorisée est limitée à 3 mois max. et qu'on calcule à dater de la notification, mais que le bail a pris effet un 15: les 3 différentiels d'indexation dus = janvier + février + mars
ou décembre + janvier + février ?

Votre avis ?

Parle t-on d'un bail de résidence principale?

Si la réponse est positive, le bailleur peut réclamer, selon la loi du 20 février 1991, l'indexation du mois de la demande et les trois mois précédant sa demande (donc en tout 4 mois). S'il n'a jamais réclamé l'indexation entre le 15/9 et le 20/3, il ne peut donc réclamer l'indexation "que" pour le mois de mars (paiement au 15/3) et pour ceux de décembre à février (paiement du 15/12, 15/1 et 15/2). S'il avait déjà envoyé une première lettre précédemment à la date anniversaire du bail, il peut alors réclamer toutes les indexations.

Si on ne se trouve pas dans un bail de résidence principale, cette limitation de l'indexation au mois de la demande et aux trois mois précédents ne joue pas.

Bonne journée!

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